Chapitre 02 :

1606 Words
_•3 ans plutôt•_ Moi et Amina, ma demie sœur venons de passer notre examen d'entrée en 6eme et le résultat des examens sortiront le lundi, demain plus précisément. J'y songeais paisiblement lorsque l'on frappa à ma porte. -Entrez ! Mon étoile, ma reine enfin ma maman apparut. -Ma fille j'espère que tu n'es pas stressée demain c'est la proclamation de tes résultats. Dit elle en prenant place sur mon lit tout près de moi. Et tu sais bien que tu n'as pas le droit à l'erreur, ta belle-mère ne souhaite que notre chute à toi et à moi. Ton père a épousé deux femmes et tu sais bien qui dit deux femmes dit rivale. Ajoute t'elle. -Non, j'ai assez confiance en moi maman. De plus maman tu sais bien que je les considère aussi comme ma famille, je ne veux pas qu'il y est de concurrence entre Amina et moi, c'est ma sœur. Si quelqu'un doit échouer alors il en sera ainsi de la volonté de DIEU. -Je suis vraiment rassurée. Bref si tu le dis alors tant mieux puisque c'est ta deuxième famille. Et que voudrais ma princesse comme cadeau ? -C'est simple. Je voudrais juste que papa et toi arrêtiez de vous disputez à longueur de journée. Dis je la tête baissée. Tata Khady et lui ne se disputent jamais pourquoi vous, vous le faites ? Je sais bien qu'il te préfère à elle ça se voit dans ses yeux. Donc qu'elle est le problème ? En effet mes parents se disputaient toujours et moi je n'en ai jamais connu la cause cependant après chaque dispute j'entendais ma mère sanglotait dans sa chambre. D'aprés mon prof, certains moments difficiles que vit la mère n'est pas bon pour le bébé car oui ma mère était enceinte de 8 mois, je m'inquiètais vraiment pour mon petit frère et pour elle même. -Et si on allait jouer à la guitare et au piano ? Me demanda t'elle encore pour fuire le sujet. -D'accord, allons-y. Quelques années en arrière, mon père avait eu la magnifique idée d'installer un studio musical, notre paradis sur terre ! Ma mère et moi étions tout deux passionnées par la musique notamment la guitare et le piano. Nos complexes, nos problèmes, nos larmes, nos souffrances, nos peines, on oubliait tout avec la mélodie. Personnellement je suis la plus douée des nous deux car je joue à la guitare et au piano tandis que maman est une génie qu'au piano. Cet endroit était pour moi un endroit féerique, un lieu où de grands liens s'étaient soudées entre nous deux. Nous prenions place, ma mère sur la chaise du piano et moi sur le canapé, ma guitare à la main. Nous jouions sur le refrain de Charlie Puth See you again. L'ambiance était brillante avec la mélodie vivante du piano et celui de la guitare. Lorsque nous finîmes de jouer, ma mère jeta son regard dans le vide puis une larme coula de ses yeux. -Ça me fait un mal horrible de te voir comme ça, t'es si belle. Il ne mérite pas tes larmes. Avouais je en faisant allusion à mon père. -Ndoumbé c'est pas ce que tu crois. Ton père n'a pas tord dans cette histoire, pardonne moi ! Me dit elle en me prenant dans ses bras. -De quoi tu parles ? -Ma fille sache que j'ai pas le choix. Tu es tout ce que j'ai au monde, je t'aime bébé. Quoi que je puisse faire je le fais pour toi. N'oublie jamais: tant que les mots ne meurent pas, je serais immortelle à tes côtés. -..... Je ne répondis pas. -Tu comprendras avec le temps. Ajoute t'elle. -Je t'aime maman. -Je t'aime aussi. Mon père fit son apparition visiblement très en colère. -Bonsoir papa ! -Bonsoir, laisse moi seule avec ta mère. Je m'exécutais sur le champ. -Je suis désolée Ndoumbé. Dit Amina me faisant un câlin. -Mer...merci. Répondis je en effaçant les larmes qui noyaient mes joues. Ensuite je montais à ma chambre tout en sachant qu'ils passeront encore une bonne heure à se disputer. Je m'endormis aussitôt après m'être changer. * Le lendemain maman vint me réveiller très tôt pour la routine du matin. Je me vêtis d'une robe 3/4 et des ballerines noires. -MAMAN ! Criais je. -Quoi ? -Waouw t'es superbe dans cette tenue. - Haha! Remercie moi de t'avoir communiquer ma beauté. -*rire* N'importe quoi. -Tata tu es magnifique. Répéta Amina en lui faisant un câlin. -Merci ma puce. -AMINA JE T'AI PAS DIT DE RESTER À L'ÉCART DE SES MONSTRES ? Cria ma belle mère. -Mais maman, je..... -FERMES LÀ ET VA VOIR TES RÉSULTATS. -Ok. Bon j'y vais moi ! Ndoumbé on se croise sur le chemin ! Au revoir tata ! Lance t'elle énervée avant de s'en aller. -D'accord. Je te rejoins tout de suite ! Répondis je. -Tu prends pas ton petit déjeuner ? Questionne ma mère. -Ça sera pour plus tard. Et toi tu sors ? -Oui enfin non. En fait oui je sors et je reviens. Viens plutôt dans mes bras. -Maman c'est bon, tu m'étouffes. Et je vais être en retard. Elle me refait un long un très long câlin avant de m'accompagner à la porte. -Je veille sur vous ! M'avait elle dit. **** J'étais très presser du retour de maman pour lui annoncer que j'ai eu mon examen haut la main étant la 6eme du centre et Amina la 4 ème. Aprés quelques heures d'attente, j'entendis la sonnette. Amina et moi descendions d'une telle vivacité que nous avons faillit tomber plus d'une fois. Je m'empressais d'ouvrir pensant que c'était ma mère. Autant fut ma déception quand je vis le visage de mon paternel. -Elle est où maman ? -Elle s'en est allée Ndoumbe. Lance t'il tristement en entrant dans la maison. -Où ? -Elle....ET PUIS m***e AVEC TES QUESTIONS. GUISSOUMAKO. IOE SA YAYE BADOLA LEU, TRAITRE LEU. BEUGU NA GEU SORER MEU BALA MALA RAY. (JE NE L'AI PAS VU, TA MÈRE EST UNE ÉGOÏSTE, UNE TRAITESSE. HOTES TOI DE MA VUE AVANT QUE JE NE TE TUE). -Mais papa elle essaie juste de te demander pourqu..... -Mêles toi de ce qui te regarde toi. ! Grogna t'il à Amina. Dans ma tristesse sans munitions, je montais dans ma chambre en pleurant dans les bras d'Amina. Chaque jour qui passait, je m'entêtais de poser la même question à mon géniteur. Et lui ne cessait de m'insulter ou de me gifler pour chaque question. * J'étais au salon à jouer au Monopoly avec Amina lorsque ma tante me dit narcissiquement '' Ta mère est décédée d'un accident de voiture, son corps à été enterré avec l'enfant dans son ventre. Vu que nous n'avons pas d'argent et surtout pas le temps, ton père et moi avions décidés qu'il n'y aurait pas de cérémonie funéraire vu qu'elle était originaire de France, elle n'a aucun ami ici. Toute mes condoléances.'' Sourit t'elle à la fin. -Comment ça elle est morte, depuis qu.... Tentais je de m'informer. -C'EST TOUT CE QUE JE SAIS ! Cria t'elle me faisant sursauter. -Maman c'est impossible, comment sa mère peut elle mourir sans que l'on ne voit son corps et qu'elle n'ait pas de cérémonie funér.... Essaya de dire Amina. -Quand t'es ce que tu vas en sortir ? -Je ne vais pas en sortir parce que c'est ma soeur.... La gifle que lui avait donné sa mère la cloua automatiquement par terre. Je m'agenouilla à ses côtés lorsque tous les deux nous commençâmes à pleurer l'une dans les bras de l'autre. > me disait elle comme toujours. * Depuis ce jour, je n'étais épargner ni des grands travaux, ni des paroles vexants, encore moins des cris et des coups tantôt venant de ma belle mère tantôt venant de mon père. Tandis que Amina, elle, on lui interdisait de lever le petit doigt sinon elle aussi serait victime de coups. Parfois même on l'a forcé à sortir pour pas qu'elle ne succombe à m'aider d'autant plus que Amina est une fille très têtue. Elle avait mainte fois préféré m'aider pour après prendre des coups que de me laisser seule dans les travaux domestiques tels que chercher du bois mort, du charbon de bois et aller puisait de l'eau lorsqu'on avait coupure d'eau. Les rares moments où j'étais libre, Amina était auprès de moi pour me faire rire sachant que je ne sais même pas le nom du cimetière où étaient enterrés mon frère, ma mère et une grande partie de moi. Comme si ce n'était pas suffisant mon père m'ordonna d'arrêter les études et d'aller travailler en tant que fille de ménage sous l'influence de ma belle mère bien sûr. Amina n'a jamais vraiment cru à cette histoire d'accident. Elle me disait toujours que c'est faux et qu'il y avait quelque chose de louche dans cette histoire. Toutefois au cours des années, je m'habituais à son absence même si elle avait quand même laisser un très grand vide en moi. Une mère ça ne s'oublie pas. *Retour au présent* Je somnolais quand j'entendis mon père toussotait légèrement avant de se tenir la tête. Je courrus prendre un verre d'eau pour lui donner. -DÉGAGES ! Me crie t'il en me versant l'eau en plein figure. -Mais je... -NDOUMBE DÉGAGES p****n. -Papa laisse moi.... Sa main sur ma joue, me fit taire sur le champ. Je pris alors mon sac que j'avais laissé hier au sol, fis ma routine du matin sans voir Amina vu qu'elle avait été forcé de dormir chez son homonyme puis je partais à mon lieu de travail.
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