Chapitre 03 :

1944 Words
A mon arrivé mes patrons étaient déjà au travail me laissant tout le nécessaire de ce dont j'aurais besoin, Marem et Malick, eux étaient à l'école. Il était 15heures tappante quand je finis le tout. Aprés m'être rechanger précédé par un bain, j'allais me reposer dans la chambre qui me semblait être inhabité. Tel fut le contraire lorsque je remarquais un très grand lit, des portraits de basketteurs et de coureurs, des tiroirs remplis de parfums et produits corporelles. Ainsi qu'un dressing rempli de costumes de grands tailles, de tenues de sport et j'en passe. La salle de bain aussi était impeccable. Il y a pas doute que cette chambre est habité mais par qui ? À force de me poser des questions,, je finis par m'assoupir sur le lit lorsque la sonnerie me réveilla alors de mon sommeil léger pour aller ouvrir la porte sans oublier de refaire le lit bien évidemment. Je n'eus pas le temps de parler que Marem se jetta sur moi pour m'enlacer. -Ooh mon bébé tu es là ? J'étais vraiment presser de rentrer parce que tu me manquais. Je te jure ! -*rire* Moi aussi tu m'as manqué ma chérie mais tu m'étouffes là. Dis je. -Heyo la belle ! Comment vas tu ? Demande Malick. -*sourire* Bien et toi ? -Bien aussi. Tu es sublime ! -Ouais tu es sublime la robe longue te va super bien ! Renchérit sa sœur. -Rooh c'est bon, vous en faites tout un tas. Dis je. Aprés s'être reposer enfin je veux dire après que Malick s'est reposé parce que Marem, elle n'arrêtait pas de me parler de ses rivales de classes qu'elle appelait les ''putes''. Apparemment elles la détestaient parce qu'elle était plus jolie....et j'en passe. L'entendre parlait de l'école me rendit très nostalgique, Amina évitait toujours ces genres de discussion avec moi pour pas me chagriner. N'empêche à chaque fois qu'elle venait de l'école, elle m'expliquait les cours et nous faisons les exercices ensemble à l'insu de mon père et de ma belle-mère. Très souvent elle était étonné que ça soit moi qui trouve et qui lui explique comment j'ai faisais. Malick et Marem montèrent à la terrasse pour faire leurs exercices tandis que moi je suis descendu à la cuisine leur faire à manger. Ouais, j'adore la cuisine ! -Tenez ! Je vous ai fait à manger ! M'exclamais je en posant les plateaux sur deux tabourets juste à leur proximité. -Ça sent bon ! Qu'est-ce que c'est ? -Bien, là vous avez des crêpes au jambon, au fromage et à la crème fraîche et là vous avez une pizza carbonara à l'italienne. Présentais je satisfaite de mon travail. -Merçi, ça à l'air bon et l'odeur ne trompe jamais. Je les regardais amusée de la manière dont ils se chamaillaient pour pas que ça se termine vite. -Tu ne manges pas Ndoumbe ? -Non, merçi ! Qu'est-ce que vous faîtes ? Questionnais je. -Des exercices d'anglais ! Répondis Malick. -Et moi des exercices de francais ! -Hum d'accord ! Je peux utiliser une feuille blanche et me servir de ton crayon s'il te plaît ? Demandais je à Marem. -Oui, bien sûr ! Je pris les deux avant de laisser ma main et mon imagination prendre le dessus. -Ndoumbé tu nous écoute ? -Euh oui bien sûr enfin non ! Avouais je. -Bon alors on se demandait pourquoi tu n'es pas à l'école et pourquoi tu travaille en tant que bonne. Waouw ça fait mal ces genres de questions ! C'est comme une balle qui vous perce en plein cœur. - En quoi ça vous concernes ? M'énervais je. -Wah, ioe loleu dal ni ? (Mais qu'est ce qui t'arrive soudainement ?) On te considère juste c'est pourquoi on tient à savoir. Dit Marem. -Eh bah merçi mais ça ne vous regarde aucunement ! -Ya kham moh. Mane sakh mako def, sof geu torop ! (Tant pis pour toi alors ) Me répond Marem avant de se reconcentrer sur ses exos. -Ndoumbé, Ndoumbé, NDOUMBÉ ioe ! -Laneleu ? (Qu'est ce qu'il y a ?) -Tu cuisines super bien ! Dit il neutre. -*sourire* merçi. -Que veux dire charismatique et comment ça s'écrit ? Demande Marem à son frère. -Pourquoi ? Redemande Malick. -Pour ma rédaction ! -Il y a pas le feu, utilise un autre mot ! -Malick je t'ai posée une question, répond moi c'est tout ! -Bah enfaite je sais pas ! Dit son frère en se grattant la nuque. -Pfff ! En plus j'ai pas mon dictionnaire ! -Désolé sœurette ! -Charismatique s'écrit avec C-H-A-R-I-S-M-A-T-Q-U-E qui signifie la qualité d'une personne qui plaît ou qui s'impose dans la vie publique. On écrit CH mais on lit le son ''Q''. Balançais je simplement. Ils me regardèrent choqués avec la bouche de Malick en forme ''o''. -Qu'est-ce qu'il y a ? M'enquis je de demander. -Euh...je...tu...enfin...je veux di...dire merçi ! Bégaya Marem. -Pas de quoi ! Répondis je. Mon dessin pris forme et ainsi apparut le visage triste d'un petit garçon avec une larme qui perlait sur sa joue. Mon cerveau fit un déclic sur mon petit frère qui à ce jour devrait avoir 3ans. Mon instinct me fit doutait qu'il était en danger où qu'il avait besoin d'aide. Mais pourquoi ? Cette question demeurait sans réponse. D'un coup je me sentis vulnérable déjà parce qu'il est décédé avant de naître mais aussi qu'il ne peut pas être triste à l'au delà, il est au côté de notre mère. Peut-être que s'il vivait aujourd'hui il ressemblerait à ce dessin. Je n'en sais rien. J'ai vraiment du mal à me cerner et à cerner mes sentiments. Au fond de moi je suis meurtrie, vide, impassible, inaccessible, incomprise, perplexe, seule, malchanceuse et à la fois inexistante. Cependant ce n'est pas pour autant que je me suis renfermée sur moi même. Non pas dut tout ! Moi je ne laisse rien paraître ou du moins j'essaie. Je suis de celle qui rigole pour un oui ou pour non tout en restant sur mes principes et mes valeurs ! Je suis ferme, caractérielle et impulsive ! Oui je suis vraiment contradictoire. J'ai tendance à taire mon chagrin, accepter mon destin, me préparer à chaque lendemain et ne pas oublier que demain il y aura une fin. -Tu dessines bien. Mais pourquoi une image aussi triste ? -Ça ne te concern.... -Ok! Ok ! J'ai compris ça ne me concernes pas. Wallahi mane nak ma niakk diom. Tchiey Yallah. (Franchement je n'ai pas de vergogne, mon DIEU. ) Dit Marem vexée de mon attitude. -Tu as fini toi ? Demande Marem à son frère. -Non mais je ne sais pas comment traduire ''ça fait longtemps qu'on s'est pas parler. Et en plus tu m'as abandonné'' pour conclure mon topic. J'attendrais demain pour demander à mon prof. C'est fou comme je suis nulle en anglais moi. Dit il en rangeant ses cahiers. -Et moi en français ! Renchérit sa sœur. -It's been a long time that are not talking. And besides you abandoned me. Rétorquais je avant de me lever à mon tour. -Euh.... merçi Ndoumbé. Fit il en notant. Je pris mon dessin que je mis dans la poche de ma robe et je me dirigeais vers la cuisine tandis que Marem et Malick se préparaient pour la prière de timis. J'allais ouvrir la porte pour jeter les éponges usées quand je tombais nez à nez devant mes patrons. -As salam aleikoum. Tonton Moussa, tata Penda naka gueine yendo ? (Bonsoir. Tonton Moussa, tata Penda comment s'est passé votre journée ?) Saluais je en faisant une génuflexion. -Diam rek. (Ça s'est passé dans la paix) -Qu'est-ce que tu fait ici à cette heure ? Il est 20heures et quart. Dit tonton Moussa. -Je n'avais pas vu l'heure. -Va prendre ton sac, le chauffeur va te ramener. Une aussi jolie fille de 15ans ne devrait pas travailler à pareille heure. Tes parents vont s'inquiétés chérie. -Mais tonton j'ai pas fini le dîner. -Ma femme s'en chargera ! -Oui je le ferais. Renchérit tata. -S'il vous plaît, j'insiste ! -Tu m'étonnes vraiment ! -Où sont les fous ? -*rire* ils sont à l'étage ! Repondis je. Ils s'engouffrérent dans la maison puis je fis de même après avoir jeter les éponges. -Je peux t'aider ? -Moi aussi je veux t'aider ! -Non ça va, je... -On s'en fou, on t'aide c'est tout ! Me coupa Marem. -Mais j'ai fin.... -Ioe do deigeu (tu n'entends pas ?) -Bon ok. Marem tu peux dresser la table et toi Malick tu peux couper le pain et sortir le gâteau du four pour ensuite le couper aussi. On était enfin tous réunis à table après 20 minutes. -Hum ! Ndoumbé tu es très petite mais tu es très courageuse. Tes parents ont vraiment de la chance de t'avoir. Au moins tu n'as pas que ta beauté en poche. Dit tata. Mais ils ont quoi à me parler de beauté eux ? Je déteste ces genres de compliments mais il faut rester polie. -Merçi tata ! -Maman tu sais en plus de ça, elle nous a fait nos chambres, elle a préparée à manger pour le goûter et nous a ensuite aider à faire nos exercices. -Ah bon ? Demande tonton. -Oui papa ! -Tu as été à l'école Ndoumbé ? Demande tonton. -Oui ! Répondis je. -Et vous qu'avez-vous fait en échange ? Questionne le père à ses enfants. -Euh... on l'a aidé à dresser la table. Dit Malick. -Tiens moi j'ai une meilleure idée ! S'exclame Marem. -Laquelle ? -Si elle est là au lieu d'aller à l'école c'est pour une raison que nous l'on ignore donc ça serait bien de l'aider. -C'est à dire ? Demande tata. -C'est à dire que est ce que vous pourriez augmenter son salaire ? -Et est-ce qu'on peut l'aider à suivre les cours sur internet ? -Non ! Non s'est est trop, vous avez assez.... -Je suis d'accord ! Me coupa tonton Moussa. -Mais tonton je.... -Moi aussi ! Me coupa tata Penda -De combien ? Demande Marem. -Elle touchera chaque mois 200.000f inch'Allah. -QUOI ? Hurlais je. C'est gentil mais je peux pas accepter ça, de 50.000f à 200.000f ? Non non c'est beaucoup trop. Je voudrais mériter cet argent ! -Tu le mérites ! Dit tonton. -Je.... -Sujet clos ! Maintenant dîne et prends ton sac. Il se fait de plus en plus tard. Malick et Marem éclatèrent de rire. Je les ignore et finis mon dîner. -Qu'est-ce que tu fais ? YAYE KAY XOL NDOUMBÉ IOE. (MAMAN VIENS VOIR NDOUMBÉ) Cria Malick. -Ndoumbé loy def ni ? (Ndoumbé qu'est-ce que tu fais ?) -Tanta damay rakhass bol yi (Ma tante je lave la vaisselle). -Wa ioe diomi woumeu si xalei bi. IOE XANA TAYATOKO, EIH GUEINAL KEUR GUI IOE. MOH MANE MEUSS NA GUISS LI. (Cet enfant m'épates, ON DIRAIT QUE TU NE FAIS PAS EXPRÈS LÀ, SORS DE MA MAISON. MOI, JE N'AI JAMAIS VU ÇA FRANCHEMENT) Elle me poursuivit avec un balaie jusqu'à ce que je sorte sous les fous rires de Malick, de Marem et de leur père. Je débarquais chez moi à minuit, mon père était absent donc je ne pris pas la peine de penser à où est-ce qu'il devait être. Je repris à nouveau un bain ensuite je fis un bisou à Amina qui s'était assoupie sur mon lit sûrement en attendant que je rentre. Cette pensée me fit sourire puis je me couchais à ses côtés. Une bonne nuit de sommeil à côté de ma grande sœur (elle était d'un an mon aînée) c'est tout ce dont j'avais besoin.
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