Tyler regardait la petite cuisine, assez bien équipée, embaumant d’odeur de sucreries et de pâtisseries, d’un air dédaigneux, éclairée par des fenêtres et de forts néons. Daisy l’avait emmené ici, car c’était l’endroit qui lui avait semblé le plus approprié. La petite pièce qui leur servait de salle de stockage - qu’elle appelait la réserve - pour les aliments du salon de thé et de livres pour la librairie et occasionnellement également de salle de détente pour Mary, qui y avait fait installer un grand divan noir et une table basse par laquelle en passant, et où on accédait par une petite porte près de la cage d’escalier, n’était pas envisageable. Elle n’avait pas voulu monter à l’étage dans son bureau parce qu’il était dans un état de désordre affreux et elle n’avait pas eu le temps de

