le chemin du retour monsieur était plus bavard. Moi je reflechissais sur ce que je m'apprêtais à faire. Espérons que tout ira bien et qu'il n'est pas difficile à vivre.
- tu m'envoie ton avocat et on discute avec lui les termes du contrat.
- j'ai pas d'avocat.
- quoi? Comment peut-on circuler sans avocat? Et si on t'arrête tu fais quoi ?
- et pourquoi va-t-on m'arrêter juste comme ça ?
- je vais te donner un des avocats de l'entreprise.
- et comment fais je savoir s'il va respecter mes intérêts ou pas ? Je refuse je vais être mon propre avocat.
- c'est comme tu veux Mously.
- merci bianchi.
- c'est monsieur bathily pour tu
- d'accord monsieur.
Tchim ki sof na torop.
- dites moi votre mère elle doit vous donnez combien ?
- 1 milliard et poussières
- quoi ?où peut-elle bien trouver cette somme ta mère ?
- c'est parce que tu ne la connais pas. Bon les 1 milliard c'est pour l'extension de l'entreprise c'est l'argent que m'avait donné mon grand-père et elle dit que avant de me le donner va falloir que je me mari et 6 mois après la même somme.
- elle est multi milliardaire ta mère ?
- pourquoi je vous raconte tout ça vous êtes curieuse.
- va falloir qu'on se mette d'accord si on doit se vouvoyer ou se tutoyer. je suis votre future femme donc j'ai le droit de savoir.
- taisez-vous.
- je me tais, je me tais.
Et je me suis tu il peut être désagréable quand il veut.
- je vais descendre là... Dis-je une fois à Diamaguene.
- mais c'est pas ici chez vous.
- je vais continuer à pied.
- hors de question que ma future femme marche non je vous dépose jusqu'à chez vous.
Ha oui maintenant il m'appelle sa future femme juste. Plus bipolaire que lui tu meurs. Il m'a déposé chez moi puis il est parti.
Dès que je suis entré dans la maison et que j'ai vu ma sœur qui me regardait en souriant j'ai su que ma mère l'avait appelé. Après avoir salué toute la maison je me suis dirigé vers ma chambre et j'ai remarqué ma soeur qui me suivait.
- je suis ta sœur on habite ensemble et un homme veut t'epouser et toi tu me dis rien? Mais bon c'est pas important dis-moi il est comment ? Il est beau j'espère ? Je sais qu'il est riche car c'est ton patron. Mais est-il beau ? Généreux ?
- trop généreux même je te jure...dis-je d'un ton ironique.
- et je suppose que tu l'aime beaucoup hein?
- je me mari avec lui kay je suppose que je dois l'aimer.
- ma mère a dit que vous allez partir le jour même du mariage vous allez où ?
- heu il dit que ce sera une surprise
- loy harr pour tes affaires?
- je vais le faire après avoir pris un bain.
- je suis super excité Mously.
- et moi alors.
Ho mon dieu celle-là. Elle est sorti toute contente on dirait que c'est elle qui se mari. Dou dama deugueur fite RK on verra. L'essentiel c'est qu'il me paie mon école. Franchement je n'ai pas envie de rester secrétaire toute ma vie.
La routine infernale le lendemain. Je suis venu avant lui j'ai rangé le bureau j'ai emmené le journal et
quand je l'ai entendu crier mon nom je me suis dépêché pour lui préparer son café.
- tu es efficace aujourd'hui.
- je suis toujours efficace.
- bien. Bon l'après-midi je vais aller chez toi.
- avec moi?
- non seul.
- vous n'allez pas vous perdre ?
- tu crois que je suis un idiot ou quoi ? Je t'ai dit que ma mère vient de Thiès bon j'ai appelé mon oncle pour lui parler du mariage. Je vais passer là-bas et il va m'accompagner. Toi tu reste ici tu prends mes appels. Et mon avocat doit apporter le contrat et tu vas le lire. Ne le fais pas sortir du bureau compris ?
- oui.
- oui qui?
- oui monsieur
- maintenant va travailler je te paie pas pour que tu me tienne la discussion.
Lentement je ressors du bureau. Son avocat est venu vers 11h. J'espère que ce contrat va m'être profitable. En tout cas ça arrange l'autre-Là car l'avocat ressorti une dizaine de minute après en me lançant son plus beau sourire. Et dès qu'il disparut monsieur m'appela.
- oui monsieur?
- bon je vais y aller j'ai un rendez-vous et je partirai de là-bas. N'ouvre pas le frigo et n'utilise pas ma salle de bain.
- d'accord.
- et voilà le contrat lis le et ne quitte pas le bureau avant mon arrivée. Et dis-moi je dois donner combien à ton père ?
- combien quoi?
- je ne sais pas moi.
- moi non plus.
- OK fin bon j'y vais.
- c'est pas trop tôt.
- tu dis?
- j'ai dit bonne route.
Il me lança un long scarface avant de sortir. La première chose que j'ai fait c'est d'ouvrir son petit frigo et je sortis une bouteille de Kirene. J'en ai bu et j'ai versé le reste avant d'y remettre de l'eau de robinet. Le gars il dit qu'il ne boit pas de l'eau de robinet on verra bien. Puis j'ai pris une bouteille de jus et je me suis placé dans son fauteuil. J'ai allumé le clim. Mon patron il aime vraiment la belle vie même au bureau.
J'ai pris le contrat et je me suis mise à lire.
Ses conditions étaient vraiment nombreuses. Je ne devais pas parler avec personne du contrat, je ne devais pas avoir de petit ami, je ne devais pas porter de Jean celle là je n'ai pas pu me retenir de rire, je ne dois pas venir dans sa chambre n'y s'interferer dans sa vie privée , pas de contact physique je dois toujours être correcte et me comporter bien devant les gens, pff je me suis arrêtée de lire. Y avait que des négations. Pour moi il va me payer , 3 années d'études il va me payer même si je ne travail pas et au moment du divorce j'aurais droit à une compensation mais on n'avait pas mis la somme. Bon s'il respecte ses engagements tout ira bien. Je n'avais plus rien à faire je me suis donc mise à visiter les tiroirs. OK c'est pas bon de fouiller dans les affaires mais cet homme il connait tout sur moi et je ne connais rien de lui. Dans le tiroir du haut il y avait que des stylos. Dans tous les autres que des documents mais dans celui du bas j'ai vu des photos. La première que j'ai vu c'est lui et une dame qui devait sûrement être sa mère. C'était une jolie dame. Dans la plupart des photos il était jeune et il était très beau hein faut l'avouer. J'ai vu une photo qui avait l'air d'avoir été déchiré. Il manquait quelqu'un et j'ai pensé que c'était son père. En y passant je n'ai pas vu une photo de son père il est peut-être mort.
Après avoir déjeuné je suis revenue au bureau et je me suis allongé sur le canapé. J'étais tellement bien que je me suis vite assoupis.
Ce sont des bruits d'une personne qui toussait qui m'ont réveillé. Je me lève et je suis tombé sur lui qui me fixait.
- vous, vous êtes revenus ?
- non je suis un esprit. Tu prends des ails on dirait bien. En temps normal j'allais te foutre dehors mais il faut être galant avec sa femme.
- quoi? Je suis... On est...
- tu es madame bathily
- jure?
- tu parle avec qui là ? Bon tu as lu le contrat ?
- oui et je continuerai de porter des jeans vous a****z là.
- je dis pas de Jean au bureau.
- sortez votre carte et je vais faire du shopping monsieur je contrôle tout.
- assez bon votre père m'a donné l'autorisation de vous emmener en voyage.
- on va où ?
- je t'ai dit qu'on va aller nulle part c'est juste pour le plan. Maintenant on va prendre tes affaires.
- d'accord.
Tandis-que je prenais mon sac et fermait le bureau il est allé sortir la voiture donc je l'ai retrouvé en bas de l'immeuble. Et bizarrement le gars il m'a ouvert la porte c'est une première. Il a remarqué mon air surpris.
- quoi? Je veux que l'on croit que tu es vraiment ma femme.
- oui j'ai vu ça mon cher mari
Chez moi je l'ai présenté à ma sœur et à papis. Ma sœur n'arrêtait pas de poser des questions on dirait qu'elle n'y croyait pas vraiment. Quand je prenais mes affaires elle m'a suivit.
- le jour de ton mariage tu devais aller à la maison ou au moins ici et inviter tes amies. Tu es jeune tu devais faire un grand mariage.
- ce n'est pas important le plus important est fait le reste c'est juste la tradition.
- as-tu acheté des choses pour votre lune de miel ?
- des choses comme quoi ?
- bon de l'encens et beaucoup d'autres choses bon ne me dit pas que tu n'y a pas pensée?
- heu oui mais bien sûr bon c'est bon je peux partir maintenant mon mari m'attend.
- d'accord et appelle moi quand tu as besoin de conseils.
- sans fautes.
Papis s'est mis à me conseiller. Hé ho ce n'est qu'une mascarade. J'étais vraiment soulagé quand la voiture a démarré.
- ils sont chaleureux les membres de ta famille.
- tu ne peux même pas savoir.
- alors prêtes pour être Mme bathily à 100%
- j'arrivais même pas à être Mlle Aîdara à 100% je prend le risque.
- ce sera facile il faut juste que ma mère y croit.
- d'accord
Il habitait à la cité des nations unies. Franchement j'ai jamais posée les pieds ici.
Il s'est arrêté devant une jolie maison. Ce genre de maison dont on voyait toujours sans y entrer. À l'intérieur c'était encore plus jolie my god. J'ai jamais vu ça et c'était vraiment trop grande.
- tu habite ici tout seul ?
- plus maintenant