Le fils du patron 2

Chapitre 5

Les jours suivants passent et le vendredi soir arrive. Ce soir, Christian et moi allons au restaurant dîner avec Sarah, Nicolas, Ella et son mari John.

Christian est parti déposer les enfants chez Amanda tandis que je me prépare pour l'occasion.

Je me suis apprêté d'une robe mi-longue dos nue plissée et de couleur marron. J'ai enfilé des escarpins assortis. Ma longue chevelure est lissée à l'arrière de mon dos.

Je me regarde dans le miroir de ma chambre en vérifiant que je n'ai rien oublié. De là, où je suis, je vois mon mari entrer dans notre chambre. Christian me sourit à la vu de ma présentation.

Il s'approche de moi.

- Tu es magnifique... mais c'est trop osé à mon goût Anna, dit-il alors qu'il pose ses mains sur mes anches.

Je souris.

- Tu penses...? C'est une tenue comme une autre Christian.

Il pose son menton sur mon épaule après y’avoir laissé un léger b****r. Il me sourit.

- Cette tenue est vraiment très sexy et ça me déplaît pas au contraire...

Il recule en contemplant mon dos. J'en ai déjà les frissons.

- Te voir assise en face de moi... avec cette tenue qui manque de dévoiler t'es magnifique fesses... Je ne sais pas comment je vais tenir Anna...

- Christian....

Mon corps est paralysé contre ses mots qui sortent de ses lèvres. Quand il passe sa main au bas de mon dos, j'en gémis. Cette homme me fait tellement d'effet !

Christian se colle à moi en gardant toujours sa main où elle est placée. Il me sourit en voyant ma frustration.

- On ferais mieux d'y aller mon amour. Je te conseille d'enfiler un long manteau.

Je souris face à sa jalousie maladive. Il recule et je vais chercher mon long manteau comme il dit si bien.

Nous arrivons au restaurant de la ville. C'est un endroit très réputé et agréable. Mais également très chère. Nous entrons au sein de ce magnifique restaurant puis nous nous dirigeons vers la table qu'il avait réservé. Ils étaient tous les quatre présent.

- Bonsoir, dit-ont.

- Bonsoir.

Sarah et Ella se lèvent pour m'embrasser. Nous nous asseyons et commençons à choisir le menus. Christian est en face de moi et commence à discuter avec Nicolas et John.

- Cette tenue est magnifique Anna, me sourit Sarah a côté de moi.

- Oui, souriais-je.

- Splendide, ajoute Ella.

- Merci. Vous n'avez toujours pas de projet pour un enfant avec John ?

- Si bien sûr. John et moi, attendons l'occasion.

- Nous étions justement entrain de parler de ça, réponds son mari en souriant.

- C'est vrai qu'il serait tant. En plus, cela fait quelques années que vous êtes mariés.

- Oui, on espère d'ici quelques mois.

Je lui souris et nous voyons nos plats arrivées.

- Anna ?

Je lève les yeux de mon assiette et je vois mon patron. Quel coïncidence de le voir ici.

- Monsieur Steven. Bonsoir. Je ne pensais pas vous voir ici.

- Moi non plus, sourit-il. Mais je vous ai vu depuis ma table et je me suis dit que j'allais venir vous saluer.

- C'est gentil. Voici mon mari que vous avez rencontré la dernière fois.

Christian se lève pour le saluer. Ils se serre la main. Je lui ai présenté Sarah, Ella, Nicolas et John.

- Je vais vous laisser. Bonne soirée.

- Merci monsieur Steven, souriais-je.

Il s'en va tandis que Christian se rassoit. Il me regarde.

- Tu ne t'attendais pas qu'il serait ici ?

- Bien sûr que non Christian. Je suis peut-être bien son assistante, mais Los Angeles est une ville beaucoup trop grande.

Il ne dit rien et sourit simplement. Je m'excuse auprès d'eux pour me diriger au toilette. Au passage, Monsieur Steven m'a adressé un sourire que je lui ai rendu par politesse. J'ouvre la porte pour accéder aux toilettes.

Quelques minutes plus tard, je me dirige au lavabo pour me laver les mains. J'attache ensuite mes cheveux qui me donne une forte chaleur.

La porte s'ouvre et Christian apparaît. J'arque un sourcil en me retournant.

- Tu tardais et je venais voir si tu avais finis.

- J'allais sortir chéri. Je finissais de me laver les mains.

Il sourit en s'approchant.

- J'ai remarqué comment ton patron te souriait.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est uniquement par politesse Christian.

- Rien... Je n'aime pas la façon comment il te sourit.

Je lève les yeux au ciel.

- Christian... Je ne sais pas ce que tu vois, mais tu n'as pas besoin d'être jaloux de lui. C'est que mon patron et il m'apprécie simplement.

Il soupire.

- D'accord, dit-il en m'approchant de lui. Excuse-moi. Ça me rend jaloux qu'un autre homme que moi peut te sourire, te regarder et pour n'importe quoi.

Je souris et place mes bras à la naissance de ses épaules. J'enfoui mes mains dans ses cheveux en le regardant.

- Il n'y a que toi Christian. Tu es le seul homme de ma vie. Rappel toi, nous nous sommes unis jusqu'à ce que la mort nous sépare.

- Oui. Tu es à moi comme je suis à toi Anna. Je ne laisserai plus personne nous séparer.

Je lui souris alors qu'il vient poser ses lèvres sur les miennes afin de m'embrasser avec passion.

- J'ai tellement envie de vous Madame Andrew...

Il dit ça avec une voix rauque si sensible. Sa main a parcouru mon dos nu jusqu'à l'extrémité de mes fesses. Je frissonne.

- Maintenant ? On pourrait nous surprendre..

- Vous n'avez pas peur du danger Madame Andrew ?

Je souris en pensant aux autres qui doivent se demander ce qu'ont fait. C'est excitant à vrai dire.

- J'ai la solution.

Christian se recule de moi et rejoins la porte. Il a verrouillé. Son regard de braise contemple tout mon corps qui est en ébullition totale. Il s'approche tel un prédateur devant moi. Je souris en me mordant la lèvre inférieure.

Christian fait glisser l'élastique avec lequel j'ai fait tenir mes cheveux il y'a a peine quelques minutes. Il me regarde toujours avec désir. Il m'embrasse ensuite en caressant sa langue avec la mienne.

De son autre main, il défait le noeu de ma robe. Celle-ci tombe à mes pieds. Je n'avais que mes chaussures.

il fronce les sourcils.

- Tu n'as pas mis de culotte ?

Je feins un sourire taquin.

- Tu ne l'avais pas remarqué ?

Il sourit.

Soudainement, il me prend contre lui et me pose à côté du robinet.

- Christian...!

C'est tellement glacial cette sensation de froideur. Il sourit.

- Chut... tu veux vraiment qu'on nous entende.

Je souris malgré lui.

Je le vois défaire sa ceinture et baisser son pantalon ainsi que son boxer. Il vient à moi et me colle contre lui.

- Je vais te faire jouir mais fais en sorte d'émettre aucun son.

Comment il peut me demander une chose pareil et difficile ? C'est impossible... Il sait comment je suis quand il me prend aussi sauvagement.

Christian s'est introduit en moi comme la force d'un homme qui a attrapé sa proie. Ses vas et viens sont tellement magnifiques... et épuisants à la fois.

Il colle ses lèvres à contre les miennes pour m'empêcher de crier son nom. Christian..! Mon homme, mon seul homme pour qui je n'échangerai pas !

Il s'est arrêté à bout de souffle et me regarde. Je suis également très essoufflé. Nous nous sourions.

- Nous sommes fous Christian. Ce sont des toilettes public.

Il rit et moi aussi.

- Je pourrais te faire l'amour n'importe où et quand Anna...

Je rougis.