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Chef de meute

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Blurb

Pour sauver son plus fidèle compagnon et sa meute de loups, Curtis a dû se sacrifier. Mais Curtis ne meurt pas, quelqu’un tient de toute évidence à ce qu’il ne s’acquitte pas de sa dette de sang. Maintenant qu’il est vivant sa meute est en danger et il doit se cacher pour les protéger. C’est dans cette perpective qu’il rencontre Olivia qui réussit a conquérir son cœur dès leur première rencontre. Comment va t’il s’en sortir? Désormais il doit protéger sa bien aimée et sauver sa meute alors que ses ennemis semblent toujours lui en vouloir.

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Chapitre premier
Quelque part en Conway Curtis O’Brian vit toute sa vie défiler devant ses yeux en l’espace d’une seconde. Il vivait l’enfer. Il avait mal partout. La douleur se rependait dans le moindre centimètre carré de son corps. Il avait la nette sensation que c’était de la lave qui se diffusait dans ses veines à la place du sang. En dépit des atroces lancinations dans son corps, c’était sa poitrine qui lui faisait le plus regretter d’être en vie encore. Il voulut ouvrir ses yeux qui le faisaient énormément souffrir, mais très vite il comprit que cela le ferait agoniser davantage. Curtis était dans le monde des supplices, entouré par les plus sombres ténèbres et coincé dans la souffrance éternelle. Il fit un effort pour se rappeler les événements précédents et ce qui l’avait amené dans ce purgatoire, mais il ne put rien se rappeler. Il voulut crier de toute les forces qu’il lui restait, mais ne parvint qu’à déglutir. La douleur le tétanisa. De toute évidence, quelqu’un avait mis des éclats de verre dans sa gorge. En réunissant ses dernières forces, il fit l’effort de lever le bras, mais son corps refusa d’obéir. Son cœur se serra. Putain. Et s’il était paralysé ? Cela expliquerait pourquoi il n’arrive pas à bouger. Tout à coup, une main froide se posa sur son épaule et des doigts fins appuyèrent sur son cou. — Ce serait vraiment mieux que tu restes tranquille. Je vois que tu essaies de bouger, ton cœur bat plus fort, chuchota une voix féminine près de son oreille. Que m’arrive-t-il ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Il essaya coute que coute d’émettre des sons avec sa bouche mais en vain. — En plus ce n’est pas la peine d’essayer de parler, tu n’y arriveras pas. Enfin pas encore, compléta-t-elle. Merde, qui était-ce, et pourquoi cette voix lui était-elle si familière ? — J’ai comme l’impression que ça va juste être toi et moi pendant un moment le loup. Qu’est-ce qu’on va être tranquille tous les deux ! Elle fit s’appuyer ses lèvres contre son oreille puis aspira son lobe dans sa bouche tiède. La main quitta son cou, prit la direction de son entrejambe pour finir par se poser sur son s**e. Le cœur de Curtis se mit à battre plus vite. Pour la première fois de sa vie, il se sentait impuissant et vulnérable. — Cela fait un sacré bout de temps que je cherchais une occasion d’être seule avec toi, Curtis. On va pouvoir apprendre à se connaître un peu mieux pendant que tu récupères, susurra-t-elle. Il sentit du vomi monter dans sa gorge. — Gardes tes distances, sorcière, objecta une voix qu’il reconnut aussitôt. Joann. Dieu merci. Elle se releva abandonnant son entreprise et, d’après le son de ses pas, s’éloigna. — Je le mettais juste à l’aise. — Tu le mettais à l’aise hein ? Avec ta main sur sa queue ? Pourquoi j’ai des doutes. — En attendant que nous puissions quitter cette grotte, on sera bien obligé d’apprendre l’art de la cohabitation, dit-elle d’une voix qu’elle fit exprès de trainer. Et si tu foires rien, on pourrait même apprendre à très bien s’entendre, tous les deux. On avait connu pire. Une grotte. Ils étaient dans une espèce de grotte. — Certainement pas. Je ne me laisse pas séduire par les sorcières psychotiques, lâcha Joann. Tu te débrouillerais pour me lancer un sort qui me fera tomber la queue. La prochaine fois que je te vois en train de tripoter Curtis, je te coupe la main, p****n. — Suis pas psychotique ! Je souffre d’un trouble de la personnalité. Bordel. Le voilà coincé dans une grotte avec une sorcière tarée et un Gardien au caractère de porc. Plus le temps passait plus il souhaitait que ça soit vraiment l’enfer. — Que tu sois psychotique ou pas, faut que tu maîtrises cette espèce de félin. Il a amoché ma veste en cuir avec ses griffes ! s’énerva Joann. — C’est juste de l’ennui. En plus, je ne contrôle pas Rex. — T’es prévenue Raïssa. Je ne veux plus que ce chat s’approche de moi encore moins de mes affaires, sinon je jure que je le tue ! Raïssa. Il se rappelle maintenant. La sorcière de Glensse City. Elle avait réussi à s’échapper du cimetière dans le Mississippi quand il avait convié Léonard d’aller la voir pour pouvoir faire la lumière sur les disparitions de Gardiens. Elle fut jadis condamnée à passer l’éternité dans ce cimetière, mais avec un peu de sorcellerie et de sang, elle avait réussi à s’échapper. Des scènes lui revenaient tout à coup de façon brève et instantanée. La sorcière. Iscar Beller. Brice. La dette de sang. Pris sur le coup de hauts-le-cœur, il voulut se rouler sur le flanc pour vomir. Tout lui était revenu. Le Grand Tribunal avait reconnu la culpabilité de Brice et Curtis s’était acquitté de la dette de son Gardien. Il l’avait payé de son propre sang. Ses muscles se b***èrent. Il n’y comprenait rien. Si lui était mort, pourquoi Joann et cette maudite sorcière étaient-ils avec lui ? De ce qu’il en savait, ils étaient toujours vivants ceux-là. — Combien de temps allons-nous devoir rester ici ? questionna Raïssa dans un soupir. — Tu chiales ? Si tu ne le sais pas je peux te ramener dans le trou où je t’ai repêché. — Comprends que c’est difficile pour moi s’il te plait. C’est malpropre, ça sent le pourri et les murs ruissellent quand il pleut. Et puis il y’a aussi l’humidité qui fait friser mes cheveux. — Dommage pour toi. On ne bougera pas d’ici jusqu’à ce qu’on puisse faire sortir Curtis de Conway pour l’emmener là où personne ne pensera jamais le trouver. — C’est où, ça ? — Je ne vois pas trop dans ce coin. Il y’a trop de métamorphes qui savent de quoi il a l’air. On doit sortir des États du Sud. — T’as pensé à New York ? suggéra Raïssa d’un air excité. Je n’y suis jamais allée. — p****n, non. Curtis n’aimerait pas la ville. Et puis, c’est sur la côte Est. Il vient de Caroline du Sud. Ou peut-être de Caroline du Nord. m***e, je confonds toujours les deux. — Ooohhh ! J’adorerais habiter en Caroline du Sud. Il paraît que Charleston est une ville charmante. Curtis fronça les sourcils ; Enfin, il le fit dans sa tête. C’était pas certain que son visage puisse faire le moindre mouvement. — Impossible, pas Charleston, fit sèchement Joann. Curtis se détendit. Joann n’avait pas tort. Aller à Charleston serait la gaffe du siècle. Toute sa famille vient de là-bas ; quelqu’un finirait par le reconnaitre. Non, c’était mieux d’aller ailleurs. Très, très loin de cet endroit. — Et si on allait en Californie ? demanda Raïssa. — Ben non, soupira Joann. Il faut qu’on aille quelque part entouré de nature. Il y a plein de lieux où les gens ne portent pas trop d’intérêt à leur voisinage. — Essayons le Missouri, alors. — Ouais, le souci c’est que le Missouri est un État rebelle. Ils reconnaîtraient dans l’instant le visage de Curtis là-bas. — Si je comprends bien, tu veux de la nature, des montagnes et des coins où il pourra s’isoler en cas de besoin, conclut-t-elle. J’ai trouvé : c’est en l’Allakaket. Curtis eut un geste de repli. L’Allakaket était sympa à visiter, mais il n’avait aucune envie d’y vivre. Il ne se croyait pas apte à supporter les hivers glacés. — L’idée n’est pas mauvaise, dit Joann. Ah non. Pas là-bas non. Si Joann l’emmenait en Allakaket, Curtis le lui ferait payer très cher dès qu’il s’en sentirait capable. — Par contre c’est trop loin, murmura Joann. — La distance, n’était-ce pas ce que tu voulais. Bon sang, décide-toi enfin, s’impatienta Raïssa. Le silence se fit dans la grotte. — Donne-moi ton téléphone, demanda Raïssa. — Pour quoi faire, p****n ? — Faut que je sache ce que j’ai loupé dans le monde réel, fit la sorcière avec un gros soupir. On dirait que j’ai été enfermée dans une autre prison loin des vivants, comme ce cimetière. — Okay, mais ne composes aucun numéro. C’est clair ? Curtis ne comprenait toujours pas ce qu’Raïssa faisait ici. Pourquoi Joann ne la livrait-il pas au chef de la meute du Mississipi ? Les autres gardiens étaient passé où ? Puis bordel, que se passait-il dans l’État de Conway ? Beller avait-il pris le pouvoir ? Avait-il mis à mort le reste des gardiens ? — Et ne l’utilises pas pour regarder tes trucs de téléréalité débiles. Si les autres Gardiens voyaient ça sur mon téléphone, ça fera des histoires pour rien. Le désarroi dans la voix de Joann donna envie de sourire à Curtis. C’était clair, ils lui feraient vivre un enfer. Il avait hâte de sortir de là pour le balancer aux Gardiens. Sa gorge lui fit mal. Le désespoir le submergea. Même s’il arrivait à quitter cet endroit, il ne pourrait plus revenir en Conway. Sinon, la vie de Brice serait en danger. Plus jamais il ne serait chef de meute. Le regret et la colère ruminèrent en lui. Il avait donné sa vie pour la meute. Il était censé être mort, mais son plan avait dû échouer quelque part. Le couteau en argent qui devait mettre fin à sa vie avait peut-être glissé de sa poitrine au moment où il atteignait le pied de la falaise. Il devait mourir, pas être paralysé et aussi impuissant qu’un animal blessé. Ils auraient mieux fait de lui planter la lame dans sa cervelle pour le laisser s’en aller avec un peu d’honneur. Il put difficilement ouvrir ses paupières, mais c’était suffisant pour savoir où il se trouvait. Les murs étaient en pierre, le sol en terre. Il y’avait des bougies allumées un peu partout dans la grotte, et quelques torches étaient accrochées de chaque côté de l’entrée de leur abri rudimentaire. Il essaya tout doucement de mettre sa tête sur le côté puis cligna des yeux. C’était incroyable, il était vraiment dans une p****n de grotte, ce qui voulait dire qu’ils se trouvaient toujours dans le parc de Nowere. Là où le Grand Tribunal s’était tenu. Raïssa poussa un cri aigu. — Bon sang, t’as quoi du coup ? Ton groupe préféré passe en tournée ici, ou quoi ? râla Joann. Il jura dans sa barbe en se penchant pour fouiller dans son sac en cuir. — Ben non. Je suis entrain de regarder des p’tites maisons à vendre, et il y en a une à ma portée. — Tu as dans l’idée de vivre dans une boite de conserve ? Où est-ce que tu vas mettre toutes les godasses que tu voles ? Raïssa ôta une mèche rousse devant ses yeux en réfléchissant. — J’achèterais deux petites maisons. Y’en aura une dans laquelle je mettrai mes chaussures, et l’autre sera pour moi. — Personne ne pense à moi ? demanda un chat noir en sortant tout doucement de l’ombre. Il posa son postérieur, enroula sa longue queue d’un noir d’encre autour de ses pattes et leva la tête dans la direction de la sorcière. — Je devrai vivre où moi ? demanda-t-il. La bouche d’Raïssa se tordit en un rictus mauvais. — Sur le toit. Un minet qui parle. Excellent. Il avait entendu parler des familiers, mais n’en avait encore jamais vu. — Ce n’est pas du tout une bonne idée, fit le chat. Il fit un bond et lui arracha le téléphone des mains d’un coup de patte. L’appareil atterrit par terre avec un bruit sourd. — Fais très attention, le matou. C’est mon appareil, le menaça Joann d’une voix qui laissait présager des intentions meurtrières. Le chat s’approcha et regarda l’écran. — Ben elle est où la maison ? Au milieu de nulle part, on dirait. Raïssa ramassa le téléphone. — Dans le Denver. Ça n’ira pas. C’est trop loin. Ses épaules s’affaissèrent. — Qu’as-tu dis là ? demanda Joann en fixant la sorcière d’un air intense. — J’ai dit que c’était trop loin, répéta Raïssa en fronçant les sourcils. — Non, tu as dit que c’était dans le Denver. — Ouais, et alors ? — Alors, c’est loin du Sud. Personne ne connaît Curtis là-bas, et il y a des montagnes, des lacs et assez d’espace pour s’isoler s’il en a envie. C’est l’endroit idéal. — De plus, le c******s est légal dans là-bas, du coup si quelqu’un le reconnaît, il sera trop défoncé pour s’en inquiéter, ajouta le félin. Le Denver ? Joann n’envisageait pas sérieusement de l’emmener dans le Denver ? Un petit sourire se dessina sur lèvres du Gardien. — C’est décidé. On ira dans le Denver. Curtis essaya d’ouvrir la bouche pour leur dire ce qu’il pensait de leur idée, mais son corps refusa d’obtempérer. Sur l’instant il sentit ses paupières très lourdes. Il se rendormit très lentement s’abandonna à un profond sommeil dans lequel il ne put même pas rêver.

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