X

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X31 octobre. – C’était dimanche aujourd’hui, et on s’était décidé pour la première fois à lâcher à terre quelques pauvres matelots de tous les navires de l’escadre, choisis parmi les plus sages. La vieille petite ville de Castelnuovo, la seule des environs, à deux heures de marche de Baozich, avait reçu leur visite, et ils y avaient mené grand vacarme. (Cattaro, beaucoup plus éloigné, n’était pas accessible pour eux par les routes de terre.) De huit à neuf heures du soir, j’étais resté assis dans les myrtes, avec Pasquala, au bord du chemin de Castelnuovo ; nous nous amusions à les regarder passer, les retardataires, qui s’en revenaient rejoindre leurs bateaux à Baozich. Le silence du soir, le bruissement régulier des grillons étaient troublés de temps en temps par leur tapage ; ils chan

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