Episode 4 : Une brutale rencontre

1449 Words
Je suis profondément endormie lorsque je suis violemment éjectée au sol. Moi : ayyeeeee je lève la tête pour voir un homme, il a un regard assez méprisant. Il me regarde puis dit d'un ton autoritaire et dur lui : TU DÉGAGES DE MA CHAMBRE après ces mots il me tourne dos et se dirige vers la salle de bain. Cet homme serait-il mon mari ? je pense oui puisqu'il a dit sa chambre. N'était-il pas d'accord aussi avec ce mariage ? Je prends mon téléphone sur la commode et il est 2h. A cette heure je ne peux aller voir Fatima, ni Aïda. je reste assise,dos au mur réfléchissant à ce que je pourrais faire jusqu'à ce qu'il sorte du dressing portant un pyjama noir. il avance vers moi, je baisse la tête Lui : Ne t'avais-je pas demander de quitter cette chambre.Tu fou quoi encore ici ? Moi : excusez moi mais je ne sais pas où aller à cette heure Lui : je vais t'aider alors il me prend par le bras et me jette devant la porte puis la referme, j'entends le verrou. En larme je repense à ma vie, à cette situation que j'endure juste parce que mes parents m'ont donné en mariage. C'est ainsi que je m'endors, replier sur moi-même. Je suis réveillée par Fatima. Elle me regarde avec pitié Moi : quelle heure est-il ? Mariam : il est 6h , viens avec moi Elle n'a pas l'air surprise Je la suis sans discuté car je ne voudrais pas qu'un autre membre de cette famille me trouve ainsi, j'ai bien assez honte déjà. Nous sommes dans la cuisine, c'est la première fois que j'y arrive. Elle est vraiment très belle et chic. je suis interrompu dans ma contemplation quand Fatima me tend un café. je le prend Moi : merci je commence à boire Fatima : de rien, dis moi que s'est-il passé ? Moi : je dormais et un homme m'a réveillé pour me dire de quitter sa chambre Je préfère ne pas entrer dans les détails Fatima : je vois, c'est Malick ton époux. Il était en voyage d'affaires. Nous ne savions pas quand il serait de retour. j'en profite pour lui demander même si j'appréhende sa réponse Moi : n'était-il pas d'accord avec ce mariage Fatima : il l'a su une semaine avant le mariage et n'étais pas d'accord. Mais papa Karim le lui a imposé et voilà Moi : je comprend mieux voyant le désarroi sur mon visage elle essai de me réconforter Fatima : t'inquiète pas tout ira bien. Et tu pourras aussi compter sur moi. Moi : merci beaucoup Fatima : de rien, tu seras ma petite sœur. Assez papoter va te préparer et venir déjeuner. Moi : oui mais je crois qu'il dort et honnêtement je ne veux pas y retourner Fatima : ah oui c'est vrai. Viens avec moi On se rend dans une pièce que je ne connais pas Fatima : c'est la chambre d'amis. Vu que Youssouf est là et dort on ne peut aller dans la mienne. Je t'apporte un vêtement, attends moi. Elle revient avec un habit qu'elle me tend et des sous sous-vêtements. Fatima : t'inquiète pas ils sont neuf, les étiquettes y sont encore Moi : mdriii merci beaucoup pour tout Fatima : arrête de me remercier, je retourne en cuisine Moi : okey je finis et je te rejoins Je me douche et enfile la robe. wahouuu elle est vraiment magnifique. venant de Fatima je ne suis pas surprise car elle porte de beaux vêtements. ça se voit qu'ils sont coûteux. Je rattrape la prière de l'Aube ( Fajr ) et retourne aider Fatima en cuisine. Nous avons discuté un peu de tout, de sa vie avant le mariage et de la mienne. Elle a 24 ans, enfant unique et a rencontré son mari Youssouf 28 ans, à l'université. Elle est secrétaire mais a arrêté de travailler après son accouchement et compte reprendre le boulot lorsque son fils commencera l'école dans un an à deux ans. J'ai remarqué 5 employés dont Mariam, deux ont dressé la table et appeler les membres de la famille. moi j'appréhende toujours de le revoir. Tous son là sauf lui et mon beau-père Père Karim Karim faisant son entrée avec sa femme Père Karim : bonjour les enfants, comment va ma fille préférée, s'adressant à moi Fatima : je sais maintenant d'où Youssouf tient ce caractère de traite Youssouf : En effet on a un goût pour les belles choses de la vie Aïda : ne l'écoute pas, pour moi tu resteras toujours ma belle-soeur préférée C'est dans cette ambiance qu'on commence à déjeuner me faisant oublier un peu ma situation. Tous deviennent calme tout d'un coup, je lève la tête et vois que Malick a fait son entrée. il salue ses parents et le reste de la famille en m'ignorant. Sa mère était toute heureuse. il s'assoit et demande à Aïda de le servir Père Karim : N'as-tu pas vu ta femme ? Lui : Cette chose n'est pas ma femme Sa mère ne cachait pas sa joie face aux mots de son fils et affiche un large sourire. Youssouf : Malick s'il te plaît essaie d'être au moins respectueux. Elle est là voyons Lui : si tu n'as rien d'intéressant à dire de grâce tais toi. Vous appelez ça une femme ? Youssouf : tu es décevant Belle-mère Aïssata : je ne vois rien de décevant dans ses propos, il dit juste la vérité. Elle ne mérite même pas de s'asseoir à notre table. D'un simple regard de père Karim elle se tait immédiatement. je me sens gênée, j'ai envie de disparaître Amir me regarde sans que je ne puisse déchiffrer son regard. Père Karim : ASSEZ !!! JE NE TOLÉRAI PAS CE MANQUE DE RESPECT SOUS MON TOIT Malick : tu n'as plus à t'inquiéter, j'ai acheté une nouvelle maison et j'emménage dans 3 jours Amir parle pour la première fois depuis cette discussion Amir : Ne parle pas ainsi à papa. Même si tu n'es pas d'accord avec ses choix au moins sois respectueux dans tes paroles. Malick le regarde, mais ne dit rien et continue de manger. Plus personne ne parle. Je ne sais pas où me mettre, j'ai perdu l'appétit. je suis restée à fixer mon assiette jusqu'à ce que le repas se termine. Après Père Karim demande à me parler dans son bureau Père Karim: désolée pour tout à l'heure Moi : vous n'avez pas à vous excuser papa Père Karim : mercii ma fille. Tu sais Malick n'a pas toujours été comme ça, il est parti en amérique pour ses études car je voulais qu'il prenne les rênes de la société familiale. Son diplôme obtenu, il a préféré rester là bas, et comme nous avons une entreprise là bas je n'y ai pas vu d'inconvénients et ça été ma plus grande erreur. Quand nous sommes revenus nous installer ici, j'ai trouvé judicieux qu'il revienne en prétextant que sa présence était nécessaire dans l'entreprise d'abidjan, notre siège. Mais depuis son retour il y'a trois ans il est devenu une toute autre personne. il découche, enchaîne les conquêtes, minimise la gente féminine surtout et j'en passe. Il a une blessure très profonde et je crois que tu es capable de le faire redevenir ce Malick d'avant généreux, joyeux et aimant. Je reste sans voix face aux récits de mon beau-père. Moi : D'accord papa, mais pourquoi moi ? Père Karim : depuis ton bas âge j'ai vu en toi des qualités qui rendraient tout homme heureux. la gentillesse, la générosité, le respect, l'ambition, l'honnêteté... S'il te plaît rend moi ce service Moi : j'essaierai car vous avez toujours aidé ma famille et êtes un homme que mon père respecte et considère comme son frère. Je le dois aussi à mes parents et surtout à ma mère, que je ne peux déshonorer. père Karim : merci ma fille Aussi ne fais pas attention à ma femme, elle à l'air dure et froide mais n'a pas un fond méchant. Je reste silencieuse Père Karim : Fatima m'a parlé de l'incident d'hier et je peux t'assurer que tu n'as rien à craindre, tu peux retourner dans ta chambre et fais comme chez toi. Moi : merci père Après cette discussion plutôt déstabilisante, je termine la journée avec les autres membre de la famille et je n'ai plus revu Malick. La nuit, j'angoissais à l'idée qu'il me trouve dans sa chambre mais je ne peux faire autrement car papa Karim m'a ordonné d'y dormir. Aucune nouvelle de lui pendant les jours suivants et honnêtement ce n'étais pas pour me déplaire.
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