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Larmes envoûtantes.

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Blurb

Erna, jeune noble modeste, délaissée par son père, vit dans la campagne avec ses grands-parents. Devant la menace de perdre leur demeure, après le décès de son grand-père, celle-ci va retrouver son père pour lui demander de l'aide. Cependant, son voyage vers la ville prend une tournure différente sous la proposition surprise de son père et d'une rencontre inattendue avec le prince dit 'le champignon vénéneux'.

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Chapitre 1
Erna Hardi est une bonne enfant, qui finit par devenir une bonne dame et maintenant, le temps est bientôt venu pour elle d'être une bonne épouse. Sa réponse à la longue lettre qui lui est envoyée est inattendue. Dans sa réponse, il lui donne une chance d'être sa bonne épouse. - Absurdité. Erna se moque alors qu'elle la lance impitoyablement sur la table après l'avoir lue et relue pendant si longtemps. C'est ridicule ! s'exclame-t-elle. Erna bondit de son siège et se dirige vers la fenêtre. Même s'il pleut dehors, le soleil printanier est toujours éblouissant, même lorsqu'il est bloqué par les nuages d'orage. Erna ouvre la fenêtre avec un grincement, s'assoit sur le rebord de la fenêtre et serre ses genoux contre sa poitrine. De ce point-là du manoir de la rue Baden, qui est idéalement situé sur une colline, elle peut voir tout le village. Le regard d'Erna erre lentement à travers le verger qui a des pommiers en fleurs, puis ses yeux voyagent jusqu'au ruisseau, avant de se poser sur la pente douce couverte de primevères jaunes, et enfin de s'arrêter sur une chaise solitaire et usée par les intempéries de l'autre côté du jardin, en dessous d'un grand frêne. Le monde ne s'intéresse pas au malheur d'une personne. C'est évident, et c'est ce fait qui rend Erna amère. Même si elle perd ses proches et risque d'être expulsée de sa ville natale, le monde continue de tourner. De cette énergie printanière, il reste d'une beauté sans cœur. Comment un monde qui crée une telle beauté peut-il être aussi cruel ? Grand-père se contente de rire et d'ajouter une remarque insouciante, empreinte de cynisme : « Alors, quelle chance as-tu ? ». Son cœur se serre à ce souvenir. - Dame Erna ! Dame Erna ! C'est la gouvernante, Mme Greve, qui l'appelle de l'autre côté du couloir et la fait sursauter presque immédiatement de ses pensées. Il semble que c'est déjà l'heure du déjeuner. - Oui, oui ! Je serai bientôt en bas ! crie-t-elle en retour, avant de descendre précipitamment du rebord de la fenêtre. Elle fourre rapidement les lettres absurdes dans un tiroir au hasard afin de ne pas être vue par des regards indiscrets, puis ajuste rapidement son apparence désordonnée. - Je vais bien, se dit-elle. Dans la salle à manger du premier étage, Erna marmonne pour elle-même comme si elle priait. Ça va, tout ira bien. - Erna, as-tu déjà rencontré un avocat ? La baronne Baden, qui se dispute sur le temps qu'il fait aujourd'hui à travers des puzzles, en vient à l'essentiel au moment de terminer son repas. Elle essaie de garder une attitude calme, mais ses yeux montrent une impatience qui ne peut être cachée. - Non, grand-mère. Pas encore, répond Erna à la hâte d'un ton ferme. Je m'assurerai de le rencontrer avant la fin de cette semaine. La lumière du soleil passant par la fenêtre tombe sur Erna, qui s'assoit raide et droite comme une dame se doit de le faire. À quel point les battements de son cœur sont-ils forts ? Elle sent ses lèvres se gercer et sa bouche se dessécher. Ses doigts et leurs pointes tremblent et s'agitent. Heureusement, si la baronne Baden s'en aperçoit, elle part sans poser d'autres questions. - Oui, c'est merveilleux. J'espère que tu trouveras un moyen. Elle répond poliment. Un léger soupir imprègne l'air de la salle à manger trop silencieuse. Erna lève les yeux, les deux mains posées sur ses genoux, et regarde la vieille femme. En moins d'un mois, la baronne semble paraître plus âgée et plus faible qu'avant. Elle vient de perdre son mari et doit remettre toute sa fortune restante à un parent qu'elle ne connaît même pas, le tout en une seule journée. Alors comment peut-elle dire la vérité ? Erna s’assoit avec une posture suffisamment droite et ravale sa nervosité. Elle serre les lèvres dans la promesse obstinée de ne jamais révéler la vérité. En toute honnêteté, cependant, elle a déjà rencontré un avocat plus tôt. La réponse qui lui est revenue n'est pas du tout différente de ce qu'Erna sait déjà. La propriété du baron Baden, s'il meurt sans fils, sera transmise à son neveu. Erna sait depuis le début qu'une telle loi absurde existe. C'est bouleversant et malheureux, mais s'il n'y a aucun moyen de changer la loi, elle doit trouver une contre-mesure. C'est à peu près à ce moment-là qu'Erna prend cette décision et qu'elle commence à augmenter son travail petit à petit pour collecter de l'argent supplémentaire. C'est pour qu'elle puisse légitimement racheter cette maison, qui finira un jour entre les mains d'un autre. Cependant, elle n'a pas prévu que 'un jour' viendrait trop vite, et la somme d'argent qu'elle a réussi à économiser est encore ridiculement petite. - Je suis désolé, mais cela a toujours été la loi sur les successions, Mme Hardy. Il n'y a rien d'autre que vous puissiez faire. Ce n'est jamais que la réponse de l'avocat à ses questions, même si elle le supplie de l'aider à trouver un autre moyen de garder la maison et les biens du baron Baden. - Pour l'instant, je pense qu'il serait préférable d'expliquer la situation à M. Baden et de demander grâce. Après ce mauvais conseil d'adieu, il remet la pipe à sa bouche et reprend des bouffées de fumée. L'avocat est pour le moins grossier, mais Erna l'endure. Il n'y a pas beaucoup d'avocats qui accueillent ou même divertissent des clients qui sont dans une situation financière difficile et qui sont incapables de payer ne serait-ce que les frais de consultation de l'avocat. Cet après-midi-là, Erna écrit une lettre à Thomas Baden. Peu importe combien elle y pense, il est difficile de trouver une meilleure solution, mise à part les conseils déjà donnés par le meilleur avocat qu'elle a pu trouver. Aujourd'hui, la réponse de Thomas Baden arrive et transforme rapidement sa lueur d'espoir en désespoir lointain et en colère. - Tout ira bien, grand-mère. Ne t'inquiète pas trop, lui dit-elle, mentant entre ses dents juste pour rassurer la femme plus âgée. Elle se lève alors de table et attrape son tablier pour l'enfiler. Elle commence à aider Mme Greve, qui s'approche d'elle lentement, et elles nettoient toutes deux habilement la table. - Je ne vais pas bien, pense-t-elle tristement en frottant la vaisselle, mais elle se trouve finalement incapable de nier la vérité qu'elle essaie si fort de refouler. Il n'est pas exagéré de dire que cette maison de campagne unique est la seule propriété du baron Baden, un aristocrate déchu. Cependant, la maison devient bientôt la propriété de Thomas Baden, l'héritier légitime et légal de tous ses biens au moment de son décès. Et elle sait, sans l'ombre d'un doute, qu'il vendra ce terrain à tout moment. Elle prend une profonde inspiration et choisit d'étouffer son ressentiment grandissant. Les bulles de savon qui rebondissent sur son frottement brutal et furieux laissent de petites taches sur les extrémités de ses manches retroussées et de son tablier. Thomas Baden déclare qu'il comprend parfaitement les souhaits d'Erna. Cependant, il doit aussi penser à sa situation et il ne peut pas se permettre de retarder la vente du manoir jusqu'à la mort de la baronne Baden. Elle ne ressentirait pas cela si elle venait d'exprimer son refus résolu. Après avoir lavé la vaisselle, Erna se rend dans le jardin avec son tablier tout roulé et noué dans les mains. Les larmes lui montent aux yeux lorsqu'elle s'assoit sur la chaise de son grand-père, placée sous le magnifique frêne. La réponse absurde contient un compromis proposé par Thomas Baden. Il a proposé que si elle accepte d'être sa femme, il serait d'accord avec toutes les stipulations qu'elle a précédemment. Sa vision de la belle scène printanière commence à se brouiller devant elle alors que ses yeux commencent à piquer, mais Erna ne fait que repousser les larmes menaçantes de couler. Elle ne veut tout simplement pas pleurer à cause de cette personne. Aucune larme ne doit être gaspillée sur une personne qui traiterait et pousserait ses proches dans un coin comme celui-ci. Il lui rappelle beaucoup son père. Un autre homme qui est même incapable d'agir à son âge. - Père, marmonne distraitement Erna. C'est un titre pour une personne oubliée depuis longtemps, mais elle est certaine qu'il est toujours là. Oui, père ! Ses yeux s'écarquillent dans une prise de conscience soudaine avant qu'Erna ne saute de sa chaise ! Les ficelles de son tablier tombé flottent et dansent le long du grain du vent printanier alors qu'il tombe au sol.

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