Un b****r sous la pluie

L'acceptation des différences

Après plusieurs jours passés à réfléchir au point de se rendre malade, Ryan avait finalement pris sa décision : il accepterait l’offre. Une opportunité de carrière unique, mais aussi un test pour leur relation. Il savait que la distance pourrait être une épreuve, mais il était déterminé à ne pas laisser cette chance passer, même si cela signifiait se séparer temporairement d’Élena.

Élena, quant à elle, avait du mal à admettre qu’elle devait le laisser partir. L’idée de la distance la hantait, mais elle comprenait aussi que Ryan ne pouvait pas s’arrêter en pleine ascension de sa carrière. Elle ne voulait pas qu’il porte la culpabilité de sa décision, mais elle devait faire face à la réalité : leurs vies étaient différentes. Leur amour était réel, mais leurs chemins étaient séparés par leurs aspirations et leurs besoins personnels. Elle était une avocate respectée qui n'avait pas besoin de parcourir le monde pour faire ses preuve. Elle se sentait bien en étant enfermée entre les quatre murs d'un bureau. Ryan quant-à lui était un esprit libre qui avait besoin d'être en mouvement, de declude nouvelles choses.

Un soir, alors qu’ils se retrouvaient une dernière fois avant le départ de Ryan, Élena le regarda avec une douceur mêlée de tristesse. Elle avait accepté sa décision, mais cela n’était pas facile. Leur relation venait de prendre une forme nouvelle, incertaine, et elle n’était pas sûre de ce que l’avenir leur réservait. Et cette situation avait même négativement agi sur son travail. Elle ne se reconnaissait plus.

— Je vais te manquer, n’est-ce pas ? demanda-t-elle, ses yeux reflétant une vulnérabilité qu’elle n’avait pas l’habitude de montrer.

Elle avait besoin d'entendre qu'elle allait cruellement lui manquer.

Ryan la regarda intensément, comme s’il cherchait à capter chaque détail de son visage avant de partir.

— Je vais penser à toi chaque jour mon amour. Chaque photo que je prendrai, chaque lieu que je visiterai, tu seras dans mes pensées.

C’était si sincère que Élena sentit une boule dans sa gorge. Elle savait que l’amour n’était pas simplement une question de proximité physique. Ce qu’ils partageaient était plus profond que cela, et elle devait accepter que l’éloignement ne signifiait pas la fin. Au contraire, cela pourrait les aider à grandir, à comprendre ce qu’ils étaient vraiment pour l’autre.

— J’ai peur, Ryan…, murmura-t-elle dans un aveu, la voix brisée par l’émotion. Peur qu’on se perde, peur qu’on devienne des étrangers.

Elle avait surtout peur qu'il fasse la rencontre d'une autre femme. Elle craignait qu'il en aime une autre au point de l'oublier.

Ryan s’approcha d’elle, ses mains caressant doucement ses bras. Il la fixa droit dans les yeux. Il sembla avoir deviné ses pensées.

— Je sais. Mais tu ne perdras jamais ta place dans ma vie, Élena. Pas même un jour. Nous avons traversé trop de choses ensemble pour que tout disparaisse à cause de la distance.

Elle soupira profondément, se blottissant contre lui. Les dernières heures avant son départ étaient un mélange de tendresse et de tristesse. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un b****r long et silencieux, un b****r qui parlait plus que mille mots, une promesse de se retrouver.

Chaque fois qu'il l'embrassait, elle oubliait tout. Folle désir, elle passa la main sous son vêtement pour caresser son ventre. Elle le sentit frissonner sous le passage de ses d

petits doigts. Il sentit un doux choc électrique le parcourir des orteils à la pointe des cheveux.

– Fais-moi l'amour Ryan.

Elle n'eut pas besoin de le lui demander deux fois. Comment pouvait-il se contrôler quand elle le fixait avec tant d'amour ?

Il plaqua son amante contre le mur le plus proche en la faisant gémir. Elle le débraguetta à l'aveuglette tandis que lui, il entreprenant de lui retirer sa jupe. Celle-ci tomba au sol et Élena l'envoya valser d'un simple geste du pieds.

Il se pencha vers sa poitrine et entreprit de vénérer ses tétons roses avec la langue. Tout en gémissant et en plongeant les mains dans les cheveux de son homme, elle le supplia de continuer. Il n'hésita pas à lui mordiller délicatement le bout des seins et à lui laisser des suçons rosâtres dessus.

Il la souleva et instinctivement, elle enroula ses jambes galbées autour de sa taille.

– Ce ne sera pas la dernière fois... N'est-ce-pas ?

— Ce ne sera pas la dernière fois, la rassura-t-il en la pénétrant jusqu'à la garde.

Ils avaient fait l'amour à de nombreuses reprises, ils s'étaient envoyé en l'air dans des positions inimaginables, il l'avait pénétrer avec toutes sortes d'intensités, mais c'était toujours aussi bon. Elle le laissa faire des longs et paresseux vas et viens en elle. Regards soudés, lèvres entremêlées, ils s'adonnèrent à leur activité commune favorites sans se presser. Ils avaient toute la nuit devant eux.

Il la reposa au sol mais elle en profita pour s'agenouiller devant sa b*te tendue. Coquine, elle joua avec lui en utilisant sa langue, ses mains et sa bouche. Tantôt individuellement, tantôt ensemble pour le rendre fou. Les râles puissant émanant de sa gorge la firent mouiller de plus en plus tandis qu'il était nichée au fond de sa gorge.

Quand il se sentit venir, Ryan la releva et la retourna en l'incitant à lui offrir sa croupe afin qu'il la prenne face contre le mur. Il s'immisça à nouveau en elle mais cette fois-ci en attrapa son cou par derrière. Le bruit de leurs peaux qui claquaient l'une contre l'autre était si excitant qu'il redoubla d'ardeur pour le plus grand bonheur de son amante.

Il savait comment accélérer et où cogner pour la faire atteindre l'o*****e. Et c'est ce qu'il fit avec insistance jusqu'à ce qu'elle se mette littéralement à hurler son plaisir et à trembler dos contre son torse musclé. Pour ne rien arranger, sa grande main se glissa dans l'entrejambe de la jeune femme où sa queue était encore nichée et il frictionna son c******s. C'était si intense qu'elle essaya de repousser sa main mais en vain. Ryan était bien décidé à la faire voir les étoiles. La jouissance de la jeune femme se prolongea pour le plus grand bonheur de Ryan qui se retenait lui-même pour ne pas é******r en elle. Cela durant une bonne minute avant qu'elle ne retrouve un semblant de calme.

– Tu es épuisée mon cœur ?

– Non, haleta-t-elle faiblement avec le souffle court, les yeux fermés et un petit sourire niais.

C'était bien évidemment un mensonge et tous les deux le savaient. Élena était une gourmande au lit et elle en voulait toujours plus, peu importe à quel point elle était fatiguée. Et pour cause, Ryan était le meilleure amant qu'elle ait connu.

– Ça tombe bien parce que ça ne fait que commencer et je n'en ai pas fini avec toi très.

Sur ce, il la souleva à nouveau mais cette fois-ci comme un sac de patate sur ses épaules puissants avant de lui donner une claque sur le cul. Il se dirigea vers leur chambre avec elle comme un butin.

Le lendemain matin, Ryan se rendit à l’aéroport. Le vol était prévu pour l’après-midi, mais il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir un poids sur ses épaules alors qu’il se préparait à quitter New York. Élena l’accompagna, une valise à la main et le cœur lourd. Elle avait pris sa journée pour être avec lui le plus possible.

À présent, le temps des aurevoirs était venu.

— Je vais m’en sortir chérie, dit-il en lui prenant la main. Et toi aussi.

Elle le regarda une dernière fois, ses yeux brillants d’émotion. Oui, ils allaient s'en sortir ensemble et ce, peu importe la distance.

— Promets-moi que tu reviendras.

Il hocha la tête, une lueur de détermination et d'assurance dans les yeux.

— Je reviendrai.

Élena se sentait comme une jeune mariée dont l'époux militaire était sur le point de partir en guerre. C'était horrible comme sensation.

Il caressa à nouveau son visage avant l'embrasser avec douceur et amour. Il l'entendit étouffer un sanglot et décida d'écourter la chose avant qu'elle ne se mette à pleurer.

Avec un dernier regard, il tourna les talons et disparut dans l’embarquement. Élena resta là, les yeux fixés sur l’endroit où il avait disparu, un mélange de fierté et de tristesse l’envahissant. Elle savait que c’était la bonne décision, mais cela ne rendait pas l’adieu plus facile.