My Possessive Mafia

***Anastasia Call*** Aujourd'hui c'est samedi et comme toujours j'ai la ferme conviction que le cabaret sera bondé de monde. Vu que c'est le weekend les plus grands hommes d'affaires seront là pour se divertir et faire passer le stress de toute la semaine. Nous en tant qu'employé, nous avons le devoir de bien nous tenir et bien faire notre job pour ne pas que le patron ne perde ses clients. Et en parlant de lui, c'est un homme strict qui peut plaisanter avec tout sauf avec son argent et il n'hésite jamais à nous le faire savoir. Je me rappelle que j'allais me faire virer pour avoir manqué de respect à un client selon lui. Mais j'ai juste empêché un vieux pervers de profiter de mon corps. Non je ne suis pas une fille de joie comme certains peuvent le penser. Même si l'idée m'a souvent effleuré l'esprit. Ne me jugez pas vite. Certaines réalités de la vie peuvent souvent nous pousser à faire des choses pas catholiques. Je suis une fille de 23 ans mais très vite j'ai été confrontée aux aléas de la vie. Dès le bas âge j'ai dû me débrouiller toute seule parce que j'ai perdu très tôt mes deux parents et ma grand mère qui s'occupait de moi à aussi rendis l'âme. Je me suis faite quelques amies et c'est même avec une d'entre elles que je partage un petit studio pas très loin du cabaret dans lequel nous travaillons toutes. Je n'ai pas pu terminer mon cursus faute de moyens. Mais je compte faire quelque chose de ma vie. Avec tout l'argent que je mets de côté je compte ouvrir un magasin de vente de vêtements et accessoires pour femmes mais pas pour le moment. Je n'ai pas encore assez de sous. Je vais travailler quelques années et peut être je pourrai accomplir mon rêve. Comme je l'ai dit plus haut,mon ami a aussi travaillé dans ce cabaret. Nous n'avons pas vraiment le choix. Elle est mon aînée d'une année. Nous sommes là-bas en tant que stripteaseuses. Nous avons souvent des propositions indécentes telles que coucher avec certains clients mais nous les déclinons très gentiment. J'espère juste que les difficultés ne nous pousseront pas jusque là. Je l'espère. vraiment. Pour le travail d'aujourd'hui j'ai dû me payer de nouveaux fringues parce que ceux que j'ai sont plutôt usés. Avec mon amie et cochambrière Léa,nous avons fait les boutiques aujourd'hui. J'ai pris des habits qui plairont au boss mais aussi aux clients. Je ne sais pas pourquoi mais je suis plus excitée que d'habitude à l'idée d'aller travailler. Je n'ai jamais été aussi enthousiaste. -Eh baby…. Toujours pas prête ? J'ai vite reconnu la voix de Léa. Elle est toujours prête avant moi et est obligée de m'attendre. Disons que la ponctualité c'est pas trop mon truc. -Une minute et j'ai fini. J'étais en train de me mettre du rouge à lèvres et d'arranger aussi mes vêtements. Pour être discrets nous attendons toujours d'être au cabaret avant d'enfiler les habits requis pour le boulot. C'est vrai que nos voisins savent déjà ce que nous faisons mais bon on est déjà habituées. C'est ainsi que quelques minutes plus tard on prit le chemin pour notre lieu de travail. Certains hommes voulaient nous parler mais on les ignorait en continuant tranquillement notre route. Faut dire qu'on est plutôt belles. Pas comme des mannequins ou des miss mondes mais tout de même belles. Léa à un petit ami mais moi non. J'ai eu des aventures et des coups d'un soir avec des mecs que je croyais aimer mais il s'est avéré que ce n'était pas le cas. Depuis lors, je vis ma petite vie solo et je m'y plais bien. Il y a aussi longtemps que je me suis retrouvée seule dans une chambre avec un homme mais je prends sur moi. Heureusement pour nous, nous sommes arrivées à l'heure et nous nous sommes vite changés. On ne va pas tarder à monter sur scène pour nous trémousser devant tous ces riches pervers. Mais bon tant que ça rapporte quelque chose on le fera toujours. Le cabaret commençait à se remplir tout doucement et à un moment donné on remarquait du monde partout. Nous sommes montées sur scène à la demande du boss et avons commencé à danser. C'est une musique sensuelle et donc on était obligé de le faire au rythme de la musique. Je pouvais sentir tous les yeux sur mon postérieur mais je ne faisais pas attention. Je me centrais juste sur ma tâche. Pendant ce temps, au fond du cabaret se trouvait un homme qui m'observait mais dans son regard on pouvait sentir autre chose que du désir. C'était comme une envie de possession. Il avait complètement oublié ce pour quoi il était là et me dévorait du regard comme s'il n'avait jamais vu de femmes de sa vie. Je ne saurais vous expliquer ses réelles intentions puisque je l'ignore moi même. La musique se faisait plus douce et j'augmenterais aussi la sensualité dans mes gestes lorsque soudain je sentis une tapé sur mon fessier Furieuse, je me retournais et donnais une claque à l'homme qui était derrière moi. Il était âgé et avait une cigarette dans la bouche. Il me regardait d'un regard pervers et ne m'inspirait que du dégoût. Très vite, il me rend ma gifle et mon patron fait son apparition. Le client lui donna sa version des faits et il me prit par les cheveux et voulut me traîner en guise de punition. Mais l'homme qui me détaille différemment des autres prend ma défense et juste à temps. Il m'arracha rageusement des mains de mon patron qui lui avait pris peur d'un coup. Tout le monde s'arrêta pour observer la scène. Mon amie quitta le podium de danse puis s'approcha de moi. L'homme en question tenait toujours fermement mon bras. Il ordonna à mon patron de s'en aller et il lui présenta des excuses avant de se retirer. Le vieux pervers avait déjà disparu. Mon sauveur me fit me redresser et m'emmena dehors par mon poignet qu'il tenait fermement. Avant cela il ordonna à des hommes qui étaient vêtus de noir de le suivre. Une fois dehors, je me suis rendue compte de ma bêtise. C'est vrai qu'il m'a sauvé mais je ne peux pas le laisser m'emmener où il veut. Heureusement Léa nous suivit et lui cria de me lâcher. Je me mis aussi à crier et à me débattre. Il s'arrêta dans sa marche et je me perdis dans son regard. -Merci de lâcher mon bras. Il me regardait juste sans me dire quoi que ce soit. Je commençais à prendre peut mais je ne voulais rien laisser paraître. Et le fait que Léa soit là me rassurait. Elle voulait me tirer mais un homme des hommes habillés en noir lui barra la route. -Que voulez -vous? -J'aime bien les femmes de caractère. -Ca ne répond pas à ma question. -Que tu arrêtes ce travail. -Lol. Il ne restait plus que ça. Perme moi de te tutoyer. Tu penses que parce que tu m'as sauvé la vie tu as tout les droits sur moi ? Laisse moi te dire que tu te trompes. Et d'ailleurs je ne t'ai rien demandé donc ce serait mieux que tu me laisses en commençant par lâcher mon poignet bien évidemment. Son regard changea d'un coup. Je sentais qu'il était en colère. D'un signe de la main il ordonna à l'homme qui barrait la route à Léa de la porter et il en fit de même pour moi. Il me jeta comme un sac usé sur son épaule et s'engouffra dans une voiture dont la portière était déjà ouverte. Je n'ai pas eu le temps de réaliser quoi que ce soit que la voiture était déjà en marche. Je me retournais et je vis mon amie assise à côté de moi. Elle me regarda perdue et malgré la mine que j'essayais de montrer, j'étais morte de trouille à l'intérieur de moi. Je ne comprenais vraiment pas ce qui nous arrivait aujourd'hui. Pourtant la journée avait bien commencé. Pourquoi ceux qui ont suivi la scène n'ont rien fait pour nous aider ? Pourquoi j'ai l'impression qu'ils avaient peur de lui? Qui est réellement cet homme ? Peut être que si j'avais eu la réponse à cette question je me serai rendu compte de la m***e dans laquelle nous étions ou plutôt j'étais…..