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MA FAMILLE TOME 1: DILEMME

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C'est l'histoire de deux jeunes : Prudence issu d'une famille pauvre et Clara issue d'une famille aisée. Ils tombent follement amoureux l'un de l'autre mais malheureusement les deux vivent dans une époque où le statut social occupe encore une grande place dans notre société. Ils vont tout faire pour passer au-dessus de tous les préjugés et faire triompher leur amour.

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INTRO
PRUDENCE SETONDJI Je viens de décrocher mon baccalauréat il y a quelques mois en arrière. C'est ce parchemin qui me donne l'accès à l'Université. À l'époque où j'étais élève, je n'étais pas un calé comme certains élèves de mon âge. J'étais plutôt élève moyen. Avant l'examen, j'avais promis à mes parents de réussir et c'est fait. La rentrée en première année est pour bientôt et je dois aller faire mon inscription avant la clôture. Mon désir au collège a toujours été d'avoir la chance de rentrer dans une école de grande renommée comme les gosses de parents riches, mais la nature n'a pas fait les choses comme tel. J'ai des parents dont le niveau de vie ne leur permet pas de m'offrir ce genre de chose. À défaut des dents, on se sert des gencives dit-on. Je vais alors comme tout étudiant ordinaire, m'inscrire dans une faculté classique. C'est ce que j'ai fait et nous avons démarré les cours depuis quelques mois. Dans quelques jours, nous allons être évalué sur la base des cours reçus et démarrer par la suite avec les cours du deuxième semestre. Je me suis inscrit en Droit pour plus tard devenir un homme de lois. Tout va bien pour le moment avec les différents enseignements et je fais l'effort de m'adapter à ce nouveau monde dans lequel je me retrouve. La pression semble me dominer mais je suis résistant. Pour revenir à ma personne, je m'appelle Prudence SETONDJI à l'état civil béninois. Âgé de dix-neuf ans, je suis l'aîné d'une famille de cinq enfants dont trois filles et deux garçons. Pour ce fait, j'ai une grande responsabilité qui m'attend parce que je suis en quelque sorte l'espoir de la famille. Conscient de la situation de mes parents, je ne peux que me battre sans relâche pour réussir. Ma mère fait de petites activités génératrices de revenus pour accompagner mon père dans le foyer. Mon père quant à lui est vigile dans une structure de placement d'argent. La vie n'est donc pas toute aussi agréable à vivre pour nous. Les choses sont allées très vite ces derniers jours. Le temps passe avec la vitesse de l'eau d'un robinet à forte pression. C'est la fin du premier semestre à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques (FADESP) à l'Université D'Abomey Calavi (UAC). Plus de cours ni de travaux dirigés pour nous au sein de notre département. C'est le repos total avant l'entame du second semestre qui mettra un terme aux activités pédagogiques de l'année en cours. Un repos temporaire bien sûr. Les résultats sont tantôt catastrophiques pour certains étudiants et tantôt satisfaisants pour d'autres. Le tout dépend du sérieux accordé aux cours et le prix payé par chacun pour arriver à un bon ou mauvais rendement scolaire. Bien entendu, tout le monde veut réussir, mais tout le monde ne fournit pas les mêmes efforts. C'est ça aussi les réalités du monde universitaire. Pour donner du sens à l'adage qui dit je cite : ''Qui n'a personne ne doit avoir de plaie au dos'', dès le premier jour de démarrage des cours, je me suis créé toutes les conditions nécessaires malgré ma situation sociale pour assurer ma réussite en fin d'année. Je ne suis qu'un pauvre fils de vigile et de vendeuse de friperies dans un petit coin de rue de la ville carrefour du pays. J'ai donc de bonnes raisons d'être très productif pour ne pas faire plus souffrir ma mère avec des résultats médiocres. Il faut que ses investissements sur moi soient récompensés par mon succès. C'est évident qu'être étudiant à la faculté dans mon pays le Bénin n'est pas chose aisée. Le tout ne suffit pas de s'inscrire et d'avoir la volonté, mais il faut avoir aussi la capacité pour ne pas dire des capacités. Là-bas, on ne plaisante pas. C'est sans pitié. Il n'y a pas de place pour les enfants chéris de papa et de maman. Il faut avoir la carapace dure et être très combatif pour sortir sa tête du lot des quatorze mille poussières étudiants inscrits en première année de Droit. Pour s'assurer une bonne place au cours, il faut se réveiller tous les matins à la même heure que le muezzin appelle les fidèles à la mosquée ou même un peu plus tôt. Dans le cas contraire, il faut avoir des amis de confiance. Des gens qui viennent très tôt pour chercher de place. Ils se chargent de te réserver de place, mais là encore, c'est toute une lutte à faire. Le pire, c'est lorsqu'il s'agit de se rendre au restaurant. C'est gâté comme le disent les ivoiriens. Ne dit-on pas que je cite : ''Ventre affamé n'a point d'oreilles ?''. Il faut faire un tour dans les restaurants de cette université vieille de plus de quarante années d'existence pour bien comprendre ce proverbe sur la faim. Pour faire court, c'est très dur la vie dans les universités publiques chez moi. Comme mentionné plus haut, c'est la période des congés pour moi et mes camarades. Chacun se livre à ses loisirs loin des cours et tout le corollaire. Chacun vaque à ses activités personnelles le temps de regagner à nouveau les salles de cours que nous appelons amphithéâtre. Ceux qui vont passer leur temps au lit s'y plaisent bien. Pendant ce temps de répit, en ce qui me concerne, contrairement à mes amis qui ne s'occupent à rien d'autres à part les cours, j'ai intégré un groupe de génie en herbe et d'art oratoire pour booster mon niveau en culture générale et pour améliorer mon degré d'éloquence quand je m'exprime. Ensemble avec d'autres étudiants de notre faculté, nous avons formé l'équipe des érudits pour prendre part à des concours de génie en herbe et d'art oratoire. Nous représentons notre faculté à travers notre personne en affrontant des équipes d'autres facultés ou écoles de notre université ainsi que les équipes des universités privées venues d'ailleurs. C'est simplement fantasmatique. Pour mieux me faire comprendre, il s'agit de deux choses différentes. Quand on parle de génie en herbe, il s'agit d'un concours pédagogique d'origine québécoise mettant en compétition deux équipes de quatre joueurs. Ces joueurs doivent répondre souvent, le plus rapidement possible en appuyant sur un bouton-réponse à diverses questions de culture générale. Il permet aux participants à un pareil concours, d'enrichir leur bagage intellectuel dans plusieurs domaines de connaissance. Dans le jargon de génie en herbe, le joueur s'appelle herbogéniste. Quant à l'art oratoire, c'est dit qu'au croisement de la rhétorique et de l'éloquence, c'est l'art de convaincre, d'émouvoir par la parole. C'est un art en ce sens qu'il propose une dimension esthétique du discours, mais aussi parce qu'il requiert l'apprentissage d'une méthode et donc d'une technique. Il permet aux orateurs de défendre à tour de rôle de différentes thématiques. Il confère ainsi aux participants la capacité et l'aptitude pour se tenir debout devant un public avec aisance pour faire passer des messages. Ce dernier est très recommandé pour des personnes qui ont pour défaut la timidité, car il leur permet d'apprendre à s'intégrer dans un groupe social et à affronter le regard d'un grand auditoire. Plus timide que moi au collège et en début d'année universitaire, on n'en trouvera pas, ma vie. J'étais tellement replié sur moi-même. Tout comme le Japon à une époque donnée, je vivais moi aussi en autarcie, mais grâce à ce groupe d'éveil et d'acquisition de savoirs de ma fac, je me suis débarrassé complètement de ce complexe qu'est la timidité et j'ai réalisé à quel point je suis indispensable non seulement pour la communauté estudiantine mais aussi pour la société, surtout lorsqu'il s'agit de faire des débats de haut niveau sans oublier lorsqu'il s'agit pour moi de draguer les nombreuses créatures féminines que je croise partout où je vais. Je tremblais avant l'obtention de mon BAC devant les filles lorsqu'il était question de leur dire qu'elles me plaisent, mais pour ma première fois après mon entrée dans le groupe, j'ai réussi à faire facilement des avances aux filles, même si la seule que j'ai draguée m'a envoyé paître (rire). Mais je ne désespère pas pour autant car j'ai d'autres objectifs pour le moment. Le pari à gagner au départ pour être honnête, c'était juste de tester ma capacité à aller affronter ces filles et pas d'entrée de jeu à me faire désirer par elles. Je dois d'ailleurs toute ma gratitude à Laure, une amie d'amphithéâtre et coéquipière qui m'a séduit pour que je fasse mon intégration au sein de l'équipe. Je profite désormais de mes nouvelles aptitudes pour influencer mes camarades avec des boules aux poitrines, mais aussi et surtout pour rendre jaloux mes potes avec des couilles (rire). Qu'est-ce que je suis drôle ! C'est donc dans le cadre de ces concours que mes camarades et moi avons décidé d'être les ambassadeurs de notre prestigieuse faculté. Il faut avoir l'audace de le dire de cette façon quand bien même je sais qu'il y a d'énorme tas qu'on rencontre au sein de la fac. Après tout, c'est ma fac et c'est elle que nous allons représenter une nouvelle fois très bientôt. Pour les phases éliminatoires du concours, nous avons battu avec brio notre vis-à-vis qui n'est autre équipe que celle des polytechniciens de notre université. Nous les avons envoyés tout simplement dans les laboratoires et garages (hahaha) pour s'occuper de ce qu'ils savent faire le mieux. Notre équipe est dès lors qualifiée pour la phase des demi-finales et nous affronterons dans quelques jours, l'équipe d'une grande école privée du pays à la renommée internationale. Je mets donc en ce moment à profit ma journée pour réviser quelques exercices de génie en herbe. En même temps, je fais quelques recherches sur les méthodes et techniques de certains ténors de l'art oratoire, car je dois retrouver d'un moment à l'autre les autres membres de mon équipe. Pour ça, il me faut être bien rôdé dans la tête avant qu'on ne se retrouve pour travailler en groupe en attendant cette épreuve des demis qui va nous donner le laissez-passer pour la finale si nous arrivons à éliminer l'équipe d'en face. Bien vrai, il ne faut pas sous-estimer son adversaire, mais l'autre chose, c'est que connaissant la force de mes coéquipiers et sans aucune prétention, j'ai l'assurance que nous allons déplumer notre dernier adversaire avant la finale. J'ai foi. Le quadruplet d'érudit en génie en herbe et en art oratoire que nous avons constitué est composé de Laure, de Josée Ester, de Blevenec et de moi en tant que chef du groupe. Nous allons donc nous rassembler au domicile des parents de Laure pour ce dernier entraînement. Nous avons des gens qui viendront nous supporter de partout. Les autorités du décanat et celles du rectorat ainsi que nos vaillants supporters qui sont nos camarades d'amphi et d'ailleurs. J'ai hâte d'être à ce grand rendez-vous des herbogénistes pour donner une correction inoubliable à l'équipe des bleus qui a zéro échec à son tableau d'honneur dans la compétition. Pour moi, tout ceci n'est qu'un simple jeu. Je ne vois vraiment pas ça comme une compétition à mes yeux car je trouve le niveau de la compétition moins fort que le nôtre. Si on prend mes éléments séparément et qu'on les interroge, leur version ne peut différer de la mienne. C'est ça l'équipe. Nous allons ramener ce trophée pour la première fois dans notre faculté pour inscrire son nom dans les annales de ce concours inter universitaire. En fait, il n'y a pas que les articles, alinéas et paragraphes qu'on connaît au sein de notre fac.

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