I

1895 Words
Point de vue de Heidi: J'entends mon alarme sonner et je me lève en sursautant. Décidément, je ne m'habituerai jamais à ce son. Putain j'ai une de ces envies de dormir! Grrrrrr! Je sors du lit, malgré moi, puis je me dirige vers la salle de bain. Je me mets devant le miroir. Avec tous ces cheveux en pagaille, j'ai vraiment une tête à faire peur. J'attrape ma brosse à dents et je me mets au boulot. Dans moins de trente minutes, je dois réussir à changer de tête si je ne veux pas repousser les gens au bureau. Dans environs vingt minutes, j'ai déjà terminé. J'ouvre mon closet et regarde ce que j'ai à me mettre. Cette robe verte là, je ne l'ai encore jamais mise. Je la colle sur moi en me regardant dans la glace. Elle est simple, mais superbe. Je l'enfile sans plus tarder, puis je mets dessus une veste blanche. Je suis pas mal. Je ne suis pas plate, c'est vrai. Mais avec mes courbes, je ne suis vraiment pas mal. Je me fais rapidement un léger makeup, puis je me chausse avec des talons de dix centimètres blancs, enfin attrape mon sac pour sortir de la chambre en courant. Je vais être en retard, p****n! Je saute littéralement à l'intérieur de ma voiture, puis je démarre. Direction, l'entreprise pharmaceutique pour une autre journée ennuyeuse. Ma vie est un vétitable fiasco. Et le pire c'est que j'ai peur d'essayer d'y mettre un peu de piment. J'ai toujours eu la phobie du changement. Mais, en même temps, je ne peux pas m'empêcher de m'imaginer euh... différente. Un peu plus ouverte, quoi! Genre, mini jeans, crop top, une coupe de cheveux ou encore les cheveux teints en mauve... ouh! J'adore le mauve! De grands boucles d'oreilles, des amis, sortir les weekend, etc. Ou laaaaa! On dirait que je parle d'une autre version de moi, dans un autre monde, une autre vie. Je suis trop timide pour oser quelque chose de nouveau. Je suis alors condamnée à être la fille ennuyeuse que je suis déjà. La belle affaire! Je me gare dans le parking de l'entreprise, puis j'y entre. Je prends l'ascenseur et me rends au 3e étage. Je salue Lyze qui est à l'accueil, puis je me rends à mon bureau pour y déposer mon sac. Je me rends ensuite à la cafétéria et fais un café pour le directeur. Je prends la tasse et me dirige vers son bureau. L'odeur du café me faisait envie, j'irai m'en faire un après. Je toque à sa porte deux fois. Je l'entends me dire "Entrez!", je m'execute. "Bonjour Mr Georges! Votre café, interviens-je. -Bonjour Mlle Saint-Jean. Comment allez-vous? Me demande-t-il. -Bien merci, et vous Mr? Je vous apporte votre café. -Très bien. Merci beaucoup, c'est gentil de votre part. -De rien Mr. Bon, je me retire. Si vous avez besoin de moi, bipez moi! Lui dis-je avec un sourire en pointant du doigt le téléphone fixe su trouvant sur son bureau. Je me dirige vers la porte. -Attendez! Dites-moi, êtes-vous prise, ce weekend? Me demande-t-il. -Euh... non Mr... pourquoi? Lui demandai-je, perplexe -Je me disais qu'on pouvait aller manger quelque chose ce weekend. Je connais un hôtel dont le restaurant est suculent, me répond-t-il avec un sourire au coin. Ah non Seigneur, pas encore! -Je ne pense pas que ça soit correct Mr. On en a parlé des millions de fois déjà et là, sincèrement, ça devient gênant. Si vous me le permettez, j'ai du boulot. Dis-je en fronçant les sourcils. J'appuie sur le poignée de la porte. -Et après vous allez demander une augmentation, n'est-ce pas? N'y pensez même pas! Me dit-il, visiblement en colère. -Ah mais rassurez vous, Mr, je m'en contre-fou de votre augmentation. Passez une bonne journée! Dis-je, fièrement." Je sors, puis je claque la porte bruyamment. Non mais, pour qui se prend-t-il ce vieux chnoque? C'est vrai qu'un petit ami ne serait pas de refus, mais je ne suis pas désespérée au point de sortir avec un homme marié. Ça fait plus d'une fois qu'il me fait des avances maquillés. A croire que les secrétaires sont prédestinées à finir dans le lit de leur patron. Non mais, et puis quoi encore? Qu'il aille se faire foutre. Ça fait moins de six moins que j'ai eu ce job, mais ça ne m'empêcherait pas de tout plaquer si il continuer à me harceler. Je suis peut-être quelqu'un de doux, mais je déteste que les gens pensent qu'ils peuvent m'utiliser et que ma sagesse me rende vulnérable. "Eh! Nadia, tu fais quoi vendredi soir? Criai-je à Nadia à environs 20m de moi. -Tu veux dire demain? Me demande-t-elle en s'approchant de moi. -Euh... ouais! Demain c'est vendredi. Que je suis bête! Dis-je en me tapant le front. -Bah! Quelque chose que tu ne sais pas faire... -Ce qui veut dire? -M'amuser! Dit-elle en sautillant. -Ha ha ha! Très drôle... -Mais quelle question idiote Heidi, j'te jure. Vendredi c'est weekend ma poulette. Et qu'est-ce qu'on fait les weekend? Bah on s'amuse meuf! On s'détend, en mode zen quoi! Et voilà, elle se met à gesticuler devant moi, on dirait un vers de terre. -Et, dis moi... euh... ça te dérangerait si je t'accompagne? Dis-je, soudainement prise d'une gratelle. Et si elle dit non? Merde, la honte! Elle me regarde bizarrement. Comme si j'étais une extraterrestre. -Euh... excuse-moi... quoi? Tu te sens bien Heidi? Laisse voir! Elle dépose la paume de sa main sur mon front. Elle est sérieuse? J'enlève violemment sa main. -Je sais que j'ai pas l'habitude. Mais pas la peine de faire tout ce cinéma. C'est bon là! Après tout, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, non? -Ok ok! A demain soir chérie. Avant que tu ne changes d'avis. Mais à condition que tu viennes t'habiller chez moi ma cocotte, me dit-elle en s'éloignant. -Et pourquoi ça? -Pour la simple et bonne raison que tu ne me foutes pas la honte en te ramenant comme si tu allais parrainer un mariage." Elle me fait un clin d'œil de surcoît. Oh la g***e! C'était pas cool ça. Ils pensent tous que je ne sais pas m'amuser. Mais elle va voir ce qu'elle va voir. J'ai déjà hâte! ___________________________________________ Point de vue de Jensen: Je me lève et m'assieds sur le lit. Je jette un coup d'œil derrière moi et vois cette nana encore essouflée à cause de cette 3ème partie de jambes en l'air qu'on vient de faire. Depuis hier soir on b***e. Et ce matin, elle ne voulait pas s'en aller. Alors, j'ai pas pu résister à sa peau jaunâtre qui brillait sous le soleil du matin. De plus, je crois qu'elle adore que j'aime avoir le contrôle. Il y a encore les marques de mes doigts sous son cou. J'ai failli l'étrangler, mais j'aime quand c'est dur, quand on casse tout de plaisir, si vous voyez ce que je veux dire. Et elle aussi apparemment, vu la façon dont elle hurlait il y a encore quelques minutes. Elle est plutôt jolie cette nana. C'est pour ça que Sandro a été le premier à baver sur elle hier soir, au club. En fait, tous les mecs en avaient l'eau à la bouche, sauf moi. Pourtant, c'est moi qu'elle est venue brancher. Et après s'être déhanchée sur moi pendant toute la soirée, elle m'a proposé de passer la nuit ensemble. J'y suis pour rien. Pourtant je sais déjà que les mecs vont mettre la faute sur moi. J'y suis vraiment pour rien. Faut croire que les meufs préfèrent les bad boys. Parce que ma face ne fait aucunement penser que je suis un enfant de cœur. Pourtant, Marco et Sandro ont tous les deux un joli minois. On dirait des anges. Alors que moi, j'ai des cheveux en pagaille, des piercing, des tatouages. Alors qu'est-ce qu'elles me trouvent tous?! Je passe ma main à mon visage, puis je me lève pour me rendre sous la douche. Je crois que j'ai eu assez de partie de b***e pour aujourd'hui. Elle peut se trimballer toute nue dans toute la maison en lançant son postérieur de droite à gauche, je ferai l'aveugle. J'ai de la vaisselle cassée, des flacons de parfum brisés partout sur le sol de la maison, juste parce que je l'ai glissé sur toute les surfaces durs et lisses qui se trouve dans cette maison hier soir. Je peux vous affirmer qu'avec un peu d'alcool de trop dans le système, on peut faire des merveilles! L'eau froide qui glisse le long de mon corps en passant d'abord par mes cheveux me fait un bien fou. "Nettoie tout, si tu veux bien! Criai-je à la fille se trouvant nue dans mon lit alors que je ne connais pas son nom alors que je suis encore sous la douche. -Je suis pas ta bonne! Me lance-t-elle." Ah vraiment?! Alors que j'essaie d'être gentil avec elle c'est comme ça qu'elle décide d'agir? Ok. On règlera ça quand j'aurai fini de prendre ma douche. Je vais me dépêcher d'ailleurs. Après une quinzaine de minutes, j'ai terminé. Je sors de la douche, attrape ma serviette et m'essuie les cheveux et le corps. Puis, je l'enroule à ma taille. Je sors de la douche et je trouve cette fille encore dans mon lit, enroulée dans mon drap, sur le point de piquer un somme. Elle est sérieuse? Depuis quand je suis aussi tolérant avec les gens? Je m'approche d'elle, j'attrape une des pointe du drap, puis je le tire vers moi de toute mes forces. En moins de cinq secondes, la nana se retrouve par terre. "Non mais t'es malade! Qu'est ce que tu fais? Me crie-t-elle, furieuse, en se levant. -Si t'étais ma bonne, j'aurais compris que tu sois fatiguée de travailler et je te laisserais te reposer. Mais vu que c'est pas le cas, tu te crois où là en te mettant autant à l'aise? Allez, enfile ça! Je lui envoie sa culotte qu'elle attrape. Elle semblait être sur le point d'exploser de colère. Elle l'enfile quand même. Je laisse tomber le drap et m'approche d'elle. J'arrange un peu ses cheveux, je relève son menton, puis je l'embrasse langoureusement. Elle répond immédiatement à mon b****r. Je me déplace avec elle, sans lacher ses lèvres. Les yeux fermés, elle déguste ce b****r qu'elle pense inoffensif. En deux temps trois mouvement, nous étions déjà devant la porte. Je tourne le poignée de la porte sans lacher une seconde ses lèvres, puis, je la pousse brusquement dehors. "Va te trouver un autre mec qui ne te prendra pas pour une bonne, bébé! Lui dis-je avant de lui faire un doigt d'honneur. -Qu...quoi? Et mes vêtements? T'es taré ou quoi? Me demande-t-elle, visiblement sous le choc. -Ah ça, t'inquiètes! Je suis sûr qu'il t'en fournira des plus jolis. Ceux là sont un peu démodés, tu crois pas? Je lui fais mon plus beau sourire, puis je claque la porte." Je suis pas ta bonne! Non mais, elle est gonflée celle-là. Personne ne me parle ainsi, moi. De plus, c'est de sa faute s'il y a tout ce bazar, enfin j'ai aussi ma part de responsabilité. Mais quand même, juste quelques verres à ramasser, il y a-t-il vraiment de quoi d'avoir une bonne? De toute façon, demain soir, j'y retournerai, et pas question de ramener une autre détraquée cette fois.
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