FLASHBACK ET DIABLE MASQUÉ

2406 Words
Précédemment Aïden : annulez mes rendez vous, débarrassez moi de cette médiocrité, * en parlant du corps *, et toi tu viens avec moi J'avais peur de ce qu'il pouvait me faire, Aurore voulu dire quelque chose mais je lui fis signe de la tête que non, sinon elle aurait payé aussi. ---------- Toujours dans le flashback Pdv shanelya Le bruit du fracas de la porte résonnait dans l’obscurité. Mes jambes fléchirent, et je me laissai tomber sur le sol froid de la pièce. Un éclair de peur traversa mon esprit. Je venais d’être emportée dans un monde que je ne comprenais pas, un monde où la lumière semblait se dissiper lentement, remplacée par l’ombre d’un homme au regard intense, masqué. Il m’attrapa violemment les cheveux, tirant ma tête en arrière avec une force brutale. La douleur me fit étouffer un cri. Je le regardai, le cœur battant, tandis qu’il me traînait vers un escalier. Chaque marche que je gravissais semblait plus lourde que la précédente, comme si chaque pas me tirait vers un abîme insondable. La pièce où il m’entraîna était une chambre, les murs tapissés de velours sombre, le sol glacial contre ma peau. Ses yeux, derrière le masque, brillaient d’une lueur inquiétante, presque animale, comme s’il anticipait le mal qu’il allait me faire. Il me jeta sur le lit, ses mains se posant autour de mon cou, serrant de manière à m’ôter le souffle. Je suffoquais, mes pieds battant l’air dans une lutte désespérée. — Je… n’arri… ve… pas à… ,murmurais-je, la voix brisée par l’angoisse. Il me lâcha un instant, mais pas pour longtemps. À peine avais-je retrouvé une inspiration que sa poigne me souleva à nouveau. Mon cœur battait la chamade, tambour battant de terreur. — S’il te plaît… tentai-je de dire, mes mots s’étranglant dans ma gorge. Soudain, un coup v*****t retentit, un bruit résonnant contre ma joue. — QU’EST-CE QUE JE T’AVAIS DIT ? rugit Aïden, sa voix résonnant comme le tonnerre dans la pièce. Je restai muette, une douleur brûlante me picotant la joue, me laissant totalement sonnée. Je ne savais pas quoi dire, la peur paralysant mes pensées. — RÉPONDS ! ,ordonna-t-il, sa voix plus dure qu’un coup de fouet. — Je… je… balbutiai-je, hésitante, ma voix tremblante. Il desserra légèrement son emprise, juste assez pour que je puisse prendre une respiration haletante. — Je… ne… vais… pas… essayer… de… m’enfuir, dis-je en sanglotant, la soumission s’installant en moi comme une seconde peau. — ET QU’EST-CE QUE TU VIENS DE FAIRE LÀ ? À CAUSE DE TOI, J’AI TUÉ L’UN DE MES MEILLEURS HOMMES ! Je ne savais pas quoi répondre. Mon esprit était embrouillé. La réalité de ses mots me frappait comme un coup de poing. — Je… voulais… pas… que ça arrive… murmurai-je, l’angoisse écrasant ma poitrine. Il se pencha vers moi, son regard brûlant d’un mélange de colère et de passion. — TU VOULAIS PAS QUE ÇA ARRIVE, SI TU VOULAIS PAS QUE ÇA ARRIVE TU SAVAIS QUOI FAIRE ! Maintenant, tu vas en payer les conséquences. L’angoisse me souleva le cœur. Je n’avais jamais voulu qu’il en arrive là. Je ne comprenais pas, je ne savais pas ce qui l’avait poussé à une telle rage. — N… non, A… Aïden… je t’en prie, ne me fais rien… s’il… te… plaît, le suppliai-je, mes larmes roulant sur mes joues. — Ici, il n’y a pas de place pour la pitié ! , gronda-t-il. Il se leva, laissant ma nuque douloureuse dans le silence. Mes pensées tourbillonnaient alors qu’il s’éloignait. Il fouilla dans un dressing et revint avec un demi-masque, révélant seulement la partie inférieure de son visage. Une frisson d’horreur me parcourut lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes avec une violence inouïe. Je me débattais, criant à l’aide, mais mes cris se perdaient dans le néant. Personne ne viendrait à mon secours. — Aïd… Aïden, s’il te plaît, tentai-je de plaider, ma voix un murmure à peine audible. Il ne semblait pas entendre mes supplications, trop absorbé par ses propres démons. Chaque morsure sur ma peau me ramenait à l’horreur de ma situation, mes souvenirs s’entremêlant avec la douleur de l’instant présent. Ses dents se refermèrent sur ma chair, et je criai de toutes mes forces, mais il ne montrait aucun signe de pitié, comme s’il cherchait à m’inculquer une leçon par la souffrance. Il glissa ses mains sous ma robe, me pressant avec force. Mon cœur battait la chamade alors que je tentais de me libérer de son emprise, mais mes mouvements ne faisaient qu’attiser sa rage. La terreur me paralysait. — ARRÊTEZ, S’IL VOUS PLAÎT ! hurlai-je, mais ma voix se perdit dans l’angoisse. Il retira mes bretelles, ma robe glissant le long de mon corps. Je me débattais, mais rien ne semblait le stopper. Il défit les derniers liens qui me retenaient à ma dignité, alors que je me débattais vainement. La honte m’envahissait, et je réalisai avec effroi à quel point j’étais vulnérable, exposée devant lui. — NON, NON, je te promets, j’essaierai plus jamais de m’enfuir, pleurai-je, ma voix se brisant sous le poids de ma terreur. Aïden se moquait de mes supplications. Il était au-delà de la cruauté, sa détermination l’emportait sur tout. Il se pencha vers moi, son visage à quelques centimètres du mien, son souffle chaud contre ma peau. — Calme-toi tout de suite, ou je te la mettrai bien profond, grince-t-il, sa voix un mélange de menace et de désir. Je fermai les yeux, refusant de croire que ma vie pouvait prendre une tournure aussi tragique. Un coup frappé à la porte m’arracha à mes pensées. — QUI OSE ME DÉRANGER ? rugit Aïden, la colère faisant vibrer sa voix. — Monsieur, je vous en prie, arrêtez, ne faites pas de mal à cette petite, implora Aurore, la voix tremblante, au-delà de la porte. Aïden grogna, furieux. — VA T’EN D’ICI AVANT QUE JE PRENNE MON ARME ! VOUS SAVEZ TRÈS BIEN QUE VOUS N’ÊTES PAS AUTORISÉE À MONTER À CET ÉTAGE, INDIGÈNE ! Il se tourna vers moi, son regard furieux comme un éclair. — À CAUSE DE TOI, CETTE BONNE OSE CONTREDIRE MES ORDRES ? Il resserra encore une fois sa prise sur ma mâchoire, m’arrachant une plainte de douleur. Mon corps, marqué par ses griffes, était une carte des souffrances. — Aïden… je t’en prie, je ferai tout ce que tu demandes… mais s’il te plaît… sanglotai-je, mon cœur se brisant lentement. — J’aime mieux ça, murmura-t-il, un sourire cruel sur ses lèvres. Il se leva, remettant son pantalon, me regardant pleurer avec une satisfaction perverse. Cela lui plaisait, ce pouvoir qu’il exerçait sur moi. — Viens là !,ordonna-t-il, sa voix autoritaire. Tremblante, je m’avançai vers lui, mes larmes coulant sans fin sur mes joues. — Prends ma chemise, dit-il, comme s’il me donnait un ordre. Je me penchai pour ramasser sa chemise, mes mains tremblantes. — Mets-la moi, continua-t-il. J’étais comme un animal dressé, obéissant à chaque mot. Je lui mis la chemise, ses mains caressant mes bretelles, et je boutonnai avec soin, repliant le col. — C’est bien, tu fais bien ton boulot de future femme, déclara-t-il, un rictus amusé sur les lèvres. Je me mordis la lèvre, luttant pour ne pas craquer sous la pression. — Dès que je franchirai cette porte, je veux qu’Aurore te fasse ton bain. Tu ne parles à personne d’autre qu’à elle. Tu fais ce qu’elle te dit sans broncher. La styliste viendra prendre tes mesures pour le mariage à midi. Une femme chargée de t’inculquer les bonnes manières sera presente à quatorze heures , pas la peine de retourner dans ta chambre, tu dormiras ici cette nuit . Voici une réécriture de ton passage de manière romanesque : --- Mon visage s'est complètement décomposé, pris au piège entre l'incrédulité et la douleur. — M... — Chut, ne dis rien qui pourrait m'énerver, dit Aïden d'une voix ferme. Ne me force pas à retourner au lit pour achever ce que j'ai commencé. Il s'éloigne, en prenant son masque rouge sang, laissant derrière lui un écho de menaces et de désespoir. Je me sens vide, mon cœur déversant un flot de larmes. Pourquoi moi ? À ce moment-là, Aurore entre dans la chambre, son regard lourd de tristesse. Elle m’enveloppe dans ses bras, m'offrant un répit temporaire dans cette tempête. — Je suis désolée, ma puce, murmure-t-elle, les larmes aux yeux. Il n'avait pas le droit de te faire ça. Je suis paralysée, incapable de prononcer les mots qui me brûlent les lèvres. Je voudrais lui dire qu'il ne l'a pas fait, mais ma voix est étouffée par la peur. Aurore m'invite à me lever et va préparer un bain chaud. Lorsque j'y plonge, une sensation de picotement m’envahit, et elle remarque aussitôt les marques sur ma peau. — Oh mon Dieu, regarde toutes ces cicatrices ! Je reste silencieuse, consciente que tout commentaire me plongerait davantage dans l'angoisse. Après le bain, je me sèche pendant qu'elle fouille dans un tiroir, avant de me demander de m'allonger. Je m'exécute, et elle retire mon peignoir, me laissant exposée. Une chaleur réconfortante s’infiltre dans la pièce alors qu'Aurore commence à masser mon dos avec un liquide apaisant. **Fin de flashback** Depuis ce jour, je ne sors plus. Le lendemain de cet incident, Aïden m'a autorisée à rejoindre ma chambre, mais je ne parlais toujours pas. Mes repas se résumaient à des bouchées avalées sans goût ni plaisir. Aujourd'hui, c'est dimanche. Catherine entre dans ma chambre avec une nouvelle. Elle m'informe qu'il y a un gala, et que je dois me préparer car le roi m'attend. Aurore entre avec une robe blanche, éclatante comme la lumière. — Tu es vraiment belle, dit-elle avec un sourire radieux. Des coiffeurs s'affairent autour de moi, une jeune femme me maquille, et je fais un effort pour répondre. — Merci. Son sourire s'élargit alors qu'elle m'aide à enfiler la robe, magnifiquement coupée, accompagnée de chaussures à talons. — Tu es ravissante, nous y allons. Nous sortons de la maison, nos pas résonnant dans la cour où une limousine nous attend. Un garde me prend par la main avant qu’un autre ouvre la portière, m'aidant à monter. À l'intérieur, Aïden est là, en costume noir, absorbé par la lecture du journal du matin, une main dans les poches et un cigare aux lèvres. Le chauffeur démarre la voiture dans un silence pesant. Malgré les vitres fermées, le froid s’insinue en moi, je me frotte les bras pour me réchauffer. — Allume le chauffage, ordonne Aïden au chauffeur. Peu à peu, la chaleur enveloppe l’habitacle. Aïden plie le journal et se sert un verre de vin blanc. Je pose ma tête contre la vitre, mes yeux se perdent dans le paysage. En repensant à ma vie, je réalise qu’il n’y a rien qui me retienne à New York. Pas de père, pas de mère, pas de famille ni d’amis. Ici, au moins, j’ai Aurore, cette perle rare qui se soucie vraiment de moi. — Tiens, mets ça, dit Aïden en me tendant un masque doré. Ne l’enlève sous aucun prétexte. J’enfile le masque, qui ne laisse apparaître que mes lèvres. La limousine s’arrête devant une immense maison illuminée. Aïden sort et me tend la main. Je n’ai pas envie de la prendre, mais je me souviens de ses avertissements. Je finis par l’attraper, et Aïden échange quelques mots avec un garde qui en sort un manteau en fourrure blanche, qu’il m’enroule autour des épaules. Nous avançons, le stress me nouant l’estomac alors que nous sommes bras dessus, bras dessous. — Pas de stress, marche avec élégance et confiance, me murmure-t-il. Ne me mets pas à la honte. Nous pénétrons dans la maison, et un animateur annonce notre arrivée, ou plutôt celle du roi. Un serveur s'approche pour me retirer ma fourrure, mais Aïden presse ma main et prend la parole. — Ne touche pas ma femme, ordonne-t-il au serveur. Celui-ci baisse la tête, et Aïden réajuste son masque. Tous les regards se tournent vers nous, je sens la pression de l'attention, le poids de l’instant. Un homme, au bas des escaliers, me tend la main. Je cherche Aïden du regard, il approuve, et j’accepte l’aide de l’homme pour descendre. La soirée se déroule, ennuyeuse et pesante. Je m’efforce de masquer mon malaise face aux sourires faux et mesquins des femmes. Leur beauté n’y change rien, je devine l’hypocrisie derrière leurs mots. Chaque tentative de discussion se résume à des questions sur Aïden. Certaines personnes ne portent pas de masques, et l’envie de demander à Aïden pourquoi me brûle les lèvres, mais je me retiens. Un homme, d'une quarantaine d'années, prend le micro. — Bienvenue au Diablemasqué, chers amis, chefs de gang, princes, chefs de mafias et mafieux, et enfin, un accueil tout particulier à notre roi Diablo. Les applaudissements fusent, tous les regards se tournent vers Aïden, qui hoche simplement la tête. Je comprends alors pourquoi ils ont tous peur de lui. — Aujourd'hui, nous avons l'honneur d'accueillir les nouvelles mariées et futurs mariés de notre cercle. Il présente plusieurs couples, et les applaudissements continuent, jusqu'à ce qu'Aïden se dirige vers le vaste podium. — Bonsoir. Un frisson me parcourt. Son ton glacial impose un silence instantané dans la salle. — Aujourd'hui, j'ai l'honneur de vous présenter une femme... Une main se lève dans l’assemblée. Aïden hoche la tête. — Est-elle plus belle qu'Anastasia, et toutes tes conquêtes ? Des murmures parcourent la foule, chacun se demandant qui je suis. — SILENCE ! Le cri résonne dans la salle, coupant court aux chuchotements. Aïden reprend, d’une voix ferme. — Comme je le disais, cette femme mérite votre respect. Aucun homme n'a le droit de l'approcher ou de la toucher sans mon accord. Est-ce clair ? Ses mots sont des menaces voilées, et la foule acquiesce. — Je vous présente Shaïnaëlle. Mon cœur s'emballe. Aurore m'avait prévenue que je porterais ce nom, mais la réalité est bien plus écrasante. Je m’avance, les regards se braquent sur moi, certains hommes non masqués m’examinent avec désir, d’autres avec malice. Je sens une nausée me monter à la gorge. Aïden prend ma main et m’accompagne sur les marches, me plaçant sous le feu des projecteurs. La vaste salle est remplie de plus d'un millier de personnes, et l'humiliation m’envahit. Aïden continue son discours, annonçant que notre mariage aura lieu dans trois jours à la tour royale.
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