Je redresse la tête en éloignant mes cheveux éparpillés sur mon visage. Je regarde et vois Marie. Ses cheveux sont toujours impeccables, tout comme ses vêtements ; elle me regarde avec haine. — Vous n'en avez pas assez de vivre dans ce manoir ? Vous devez exposer votre honte devant les autres ? De quoi elle parle ? Je passe la main dans mes cheveux. Je peux agir comme je le fais avec Ernest ou la renvoyer promener. — Un conseil : ne vous approchez plus de l'entreprise Altioria, me dit-elle avec un regard noir. — Pourquoi ? je demande, comme pour la provoquer. Je n'ai fait qu'aller voir mon petit ami. Elle relève la main et la frappe vers moi ; j'attrape son poignet avant qu'elle ne me gifle. — Je suis allée là-bas pour le voir, pas pour exposer notre relation. J'étais moi-même surpri

