Encore une fois, elle se laisse emporter et me gifle quand elle se rend compte que je ne fais pas ou que je ne réponds pas comme la petite fille qu’elle a tant traumatisée. Je relève la tête puis la regarde dans les yeux en passant ma main dans mes cheveux. Ce n’est pas sa gifle qui brûle, c’est de la revoir.
— Tu as fini ? lui demandé-je sans me plaindre de sa gifle.
Elle reste debout, les yeux grands ouverts, ses cheveux sont en bataille. Elle passe son doigt sous son nez en reniflant. Je secoue la tĂŞte de haut en bas lentement et tourne les talons pour aller Ă ma moto.
— Attends... Luna !
Elle m’attrape le bras que je repousse immédiatement avant de me tourner face à elle. Elle gratte son bras avec ses ongles rongés...
— Ne t’en va pas... On... On peut bien discuter toutes les deux
