je ne vis plus que pour lui

Aussi loin que je me rappelle je me suis toujours demandé à quoi je suis destiné, quel est ma place en ce monde. Car en effet je n'arrivais jamais à m'intégré où que j'aille. j'ai grandi dans une petite ville où tout le monde connaît tout sur tout le monde, en dehors de moi qui n'était pas dans le coup. j'ai grandi avec ma tante qui était bien avec moi son premier fils et tous mes aînés m'adoraient, mais tout à changé lors de son second mariage (ou plutôt vie maritale car oui il n'y a pas eu de mariage), déjà que je m'étais replié sur moi au milieu du primaire, mais la naissance de leur enfant m'a fait perdre ma place car, je ne savais plus où me mettre. Je préférais être dehors à m'amuser avec mes copains car une fois à la maison je me sentais comme en prison. J'étais même devenu comme la servante de mon adorable petite sœur, je n'avais pas le droit de lui faire un quelconque reproche car quand je m'y faisais prendre je recevais des blâmes parfois ça allait plus loin, j'en garde encore les séquelles. A 5ans la petite dernière avec développé une passion pour les jeux dangereux et la violence, à chaque fois qu'elle se faisait mal au point d'en pleurer, la faute était remise sur moi et j'étais physiquement puni. j'étais en seconde lorsque j'ai fait la connaissance de Linda que, j'allais considéré comme ma meilleure amie. Elle avait aussi une amie (Hélène) qui ne m'aimait pas beaucoup et qui pensait bien le cacher mais, de toute façon je ne l'appréciait pas non plus. J'appréciais beaucoup Linda c'est une de ces filles avec qui on ne s'ennuie jamais elle m'a appris beaucoup de choses que j'aurais normalement dû apprendre avec ma mère ( plutôt tutrice). et je commençais à vraiment m'épanouir je me sentais plus dégagé grâce à elle, j'ai même découvert que j'étais capable de faire des trucs que je n'imaginais même pas (en rapport à des évènements scolaire). par son biais j'ai fait la connaissance d'un jeune homme très sympathique, mais à ce moment je n'imaginais pas qu'un jour un seul sourire de lui suffirait à illuminer mes journées. Parfois j'admirais vraiment mon beau père car, en dehors de son comportement envers moi il était un père formidable pour sa fille et un mari irréprochable de mon point de vue. Je ne l'ai même jamais vue se disputer avec sa femme. Il n'y a que quelques rares fois où je l'ai surpris fouillant le téléphone de sa femme.(pour trouver quoi? ne me demandé pas) Un début de week-end, j'étais restée seule avec ma sœur déjà âgée de presque 9 ans, et j'ai commis l'erreur de m'en dormir, ce sont les pleures de ma sœur qui m'ont réveillées je me suis précipitée vers elle ; et qu'est-ce que je vois ? du sang partout. Je ne sais par quel moyen elle avait presque réussi à se crever un œil mais Dieu merci, ce n'était pas très alarmant pour sa santé. J'ai nettoyé sa plaie et je lui ai fait un bandage, je me sentais comme la pire grande sœur qui puisse exister. Après qu'elle ce soit calmé devant la télévision, je me demandais ce qui allait m'arriver maintenant, ma petite sœur m'a surprise en larme et elle m'a pris dans ses bras, c'est la chose la plus réconfortante à laquelle j'avais eu droit depuis des années. Quand la maman est rentrée elle lui a expliqué qu'elle jouait et c'était cogné contre le verrou de la porte et quand on m'a demandé ce que je faisais pendant ce temps j'étais prise de panique et elle m'a coupé en disant; _ maman ce n'est pas de sa faute je lui ai demandé à manger et elle est allée me servir. J'étais tellement soulagée et je n'ai eu droit qu'à une violence verbale qui pour moi n'était rien comparé à ce que j'imaginais. Après cela je veillais à baisser les yeux pour ne pas croiser les regards qui m'était destiné, ces regards qu'on lance à un chiffon crasseux et dégoûtant qu'on est obligé de ramasser. ma petite sœur me considérais maintenant vraiment comme sa sœur et elle est devenu mon seul réconfort on ne manquait pas une occasion de s'amuser. Mon enfer commence vers la fin du lycée... Un samedi matin ma petite sœur vient me trouver dans la chambre le père avait voyager et la maman était dans sa chambre : _Louna! _oui mama! ( j'aimais l'appeler mama avec un ton comme on dirait mon bébé car elle a le nom de sa mère) _ Tu te souviens quand tu m'as dit que je peux tout te dire ? _ Bien sûr mon ange qu'est-ce qui se passe ? _... Après un petit moment de silence _ Quand papa et moi on a voyagé pour aller voir mamie on a dormi à l'hôtel...( à ce moment j'ai perdu le fil de ma pensée car ce qu'elle allait m'annoncer, et ma réaction à ça, sont les principaux déclencheur de tout ce qui arrivera par la suite.