Chapitre 3 - Mon Sang

1001 Words
Chapitre 3 - Mon Sang Trigger warning : Ce chapitre contient des actes sexuels non consentis. Veuillez lire avec précaution. Sans hésitation, il glisse sa main entre mes cuisses. Mon ventre se contracte sous le choc, ses doigts effleurent ma chair et frôlent mon point sensible. Il approche ses doigts de son nez et les renifle en fronçant les sourcils. - Ton sang a coagulé ? Non, c’est différent… Il semble réellement préoccupé, ce qui me rend encore plus livide. Mon sang se fige quand je le vois porter ses doigts à sa bouche pour les goûter. Il ferme les yeux et tique légèrement. - C’est dégueulasse ! Qu’est-ce que tu fais ?! Ma voix tremble et part dans les aigus. J’ai l’impression que mon courage et toute ma force se sont évanouis. - Ne bouge pas, il faut qu’on arrête le saignement. Qu’est-ce qu’il dit ? Je n’ai pas le temps de parler. Sa prise se desserre une fraction de seconde, juste le temps qu’il se repositionne. Agenouillé devant moi, je remarque qu’il porte un pyjama en flanelle. Curieux pour une bête… Soudain, il me soulève les jambes avec fermeté, ses mains derrière mes genoux. ,Rapidement, je sens sa tête s’enfoncer entre mes cuisses, entre mon pantalon à moitié baissé et mon entrejambe. Je sens son souffle chaud sur mon intimité. Puis c’est sa langue qui se glisse au creux de mes plis. Je me fige. Il est en train de me lécher. Je retiens ma respiration, incapable de me débattre ou de lâcher un mot. Pourtant il n’a pas l’air d’y prendre plaisir. C’est là que je comprends. Ce n’est pas sexuel. C’est mon sang qu’il goûte. Comme un animal qui lèche une plaie. Je le regarde avec horreur et il soutient mon regard, impassible. Un deuxième coup de langue, plus profond cette fois. Comme s’il cherchait à atteindre l’endroit d’où venait le sang. Sa langue explore chaque pli lentement, méthodiquement. Quand il passe sur mon bourgeon, je me cambre malgré moi. Il s’arrête une seconde en me fixant avant de reprendre sur ce point sensible et je ne peux m’empêcher de gémir de honte. Non, pitié. Je ne veux pas ressentir ça. Il remarque ma réaction et recommence plusieurs fois. Mes hanches cherchent à fuir, mais rapidement une chaleur diffuse irradie entre mes jambes. Ma respiration s’accélère. Mon corps me trahit, ce traître. Et lui… il perçoit tout. L’air entre nous devient plus lourd et chargé. Il prend une longue inspiration, reniflant sans doute des informations que je ne capte pas avec mon nez d’humaine normale. Un grondement rauque monte de sa gorge. Sourd, animal. Sa langue revient, plus insistante, plus vorace. Elle tourmente ce point jusqu’à me faire haleter. Je gémis. C’est à ce moment qu’il change. Ses pupilles se dilatent, son souffle s’emballe. Quelque chose en lui vient de se réveiller. Quelque chose de dangereux. - Arrête… s’il te plaît, je murmure, mes mains agrippant ses cheveux. Il relève à peine la tête, le regard perdu entre l’incompréhension et quelque chose d’instinctif. - Je ne comprends pas pourquoi tu saignes, mais ton corps aime quand je lèche cet endroit. Et il recommence. Sa bouche se referme doucement sur mon point sensible, qu’il aspire délicatement. Sa langue le caresse, lente, précise. Mes cuisses se resserrent d’elles-mêmes autour de son visage. Il répond en aspirant plus fort. Un gémissement me monte à la gorge. Mes mains le repoussent et l’attirent en même temps, tiraillées entre refus et besoin. Une pulsation vive éclate entre mes jambes. Je ferme les yeux, mais c’est pire. Ses mouvements gagnent en intensité, en rythme, et je sens la chaleur monter en moi. Oh non, si ça continue… Sa langue ne s’arrête pas. Elle me titille encore et encore. Je serre les dents pour tenter de lutter, mon corps se tend. Mais il le sent et sa bouche ne me lâche plus. Il me s**e plus fort et plus vite. Sa langue s’enroule et me harcèle. - Non... non s'il te plaît... Mais je craque. Une décharge électrique me traverse le bassin et me fait vibrer. Je jouis, contre ma volonté. Mon corps se contracte autour de sa bouche, par vagues. Mes cuisses tremblent contre son visage. Je gémis, humiliée. Il s’arrête et relève doucement la tête. Ses yeux sont noirs, dilatés. Il me fixe. Comme s’il savait. Évidemment qu’il sait. Je serre les poings. Je sens son souffle devenir plus lourd. Il grogne tout bas. Ses ongles s’enfoncent dans ma chair, un peu trop fort. - Ton odeur me rend fou. Sa mâchoire est crispée. On dirait qu’il lutte avec quelque chose de plus fort que lui. Il baisse les yeux, fronce les sourcils, comme pris d’un vertige. - Je n’ai jamais ressenti ça… - Laisse moi partir maintenant, je supplie, la voix tremblante. Il retire son visage et s’écarte d’entre mes cuisses. Je crois un instant qu’il a retrouvé la raison avant d’apercevoir une bosse dans son pantalon de pyjama. Mon estomac se noue. - Tes phéromones… Elles m’ont rendu dur, dit-il d’un ton presque accusateur, comme si c’était de ma faute. Ses mains m’agrippent brutalement et ses doigts s’acharnent sur mon pantalon. Je me débats. Je crie. - Arrête ! Pas ça ! Mais il tire. Il l’arrache presque, le descend d’un coup, me laissant jambes nues. L’air froid me frappe. Je tente de me redresser, de fuir, mais mon pantalon coincé entre mes chaussures entrave ma fuite. Il me plaque facilement le ventre contre le sol et se positionne à plat sur moi. - Non, pitié ! - Je n’arrive pas à résister à tes phéromones… Je te jure que je ne veux pas… Mais ton odeur… Elle me commande. Il halète, visiblement troublé par sa propre réaction. Son bassin se colle contre mes fesses et je sens son érection, dure et pesante. Je le sens se frotter, me plaquant encore plus fort. Soudain, il se redresse légèrement et repousse son propre pantalon vers le bas. Mon souffle se coupe.
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