Chapitre 4 - Le frottement

1002 Words
Trigger warning : Ce chapitre comporte des scènes à caractère sexuel non consenti, pouvant heurter la sensibilité de certains lecteurs. Je suis pétrifiée. Vais-je perdre ma virginité entre les murs de ce vieux manoir pourri, sous cette Bête ? Mes poings se crispent, je ne bouge pas. La peur me paralyse. L’homme ou l’animal, que sais-je, en profite. Il attrape mes hanches et les soulèvent légèrement. Je sens son sexe dur frotter lentement contre mes fesses. p****n… C’est énorme. Et… doux ? Un gémissement rauque s’échappe de sa gorge quand il se penche vers ma nuque. Son souffle chaud me fait frissonner. - Tu as éveillé quelque chose en moi… susurre-t-il à l’oreille. Son membre glisse sur la raie de mes fesses, encore et encore. Je me sens souillée. Les larmes me viennent aux yeux, j’attends l’inévitable, le cœur au bord de l’explosion. Il se colle davantage et ses mouvements deviennent plus pressants, plus désespérés. Entre deux halètements il lâche soudain : - Qu’est ce que tu m’as fait ? Qui t’envoie ? Ses questions ne veulent rien dire. Je suis toujours coincée sous lui et je le sens dur contre moi, pesant, envahissant. Je rassemble mon courage et murmure : - Personne… Laisse moi partir… Sur ces paroles, je tente de me relever et par réflexe, mon bassin bouge. Son membre glisse d’un coup entre mes jambes, juste au creux même de mon intimité. Je panique et me débats, serrant mes cuisses sur sa verge au passage. Mais cette simple pression lui arrache un râle contre mon oreille. - Ah… Qu’est ce que tu me fais ? Il tremble légèrement au-dessus de moi, je suis confuse. - Quoi ?! C’est toi qui… Mais avant même de pouvoir finir ma phrase, il donne un coup de rein et frotte contre ma vulve humide. Cette fois, un grognement de plaisir lui échappe. Non, pas ça ! J'attrape ses poignets et ses mains sur mes hanches et tente de les repousser. Rien à faire, il serre plus fort. Ses hanches bougent en rythme, utilisant mon corps comme un support pour son plaisir. Je le griffe et frappe comme je peux contre ses mains, mais ses à-coups ne font que s’intensifier. Je le sens contre moi, insistant, insatiable. Mes fesses claquent contre lui. Je gémis d’impuissance tandis que lui halète, visiblement en proie à ses pulsions. - C’est trop bon… Qu’est-ce que tu as fait à mon corps ? Il souffle contre ma nuque, sans jamais s’arrêter. Sa queue me titille le c******s, et par réflexe, mes hanches bougent pour s’éloigner. Mais ça ne sert à rien. Au contraire, ça lui donne plus d’élan, et il recommence à frotter, encore, pile à ce point sensible de mon intimité. Je ferme les yeux de honte quand je sens le plaisir monter. Il pousse contre ma vulve, contre mon orifice qui s’ouvre malgré lui. Mais il n’entre pas. Je souffle de soulagement. Il n’a pas l’air de vouloir me pénétrer. Pas encore… Je me mords la joue, incapable de bouger. Chaque friction est une agression. J’ai l’impression qu’il ne s’arrêtera jamais. Il devient plus brutal, plus animal à chaque coup. Et je me tends un peu plus à chaque passage sur ce point sensible. Mon corps me trahit. Encore. Soudain, sa bouche effleure mon cou. Il inspire longuement près de mon oreille sans cesser ses mouvements. - p****n, tu sens si bon. Une chaleur nerveuse se propage dans mon ventre, comme des ailes qui frémissent sous ma peau. J’ai l’impression que tout en moi réagit malgré moi. Comme si mon corps accueillait ce qu’il déteste. Je gémis et détourne la tête, soudain gênée, comme si tout devenait trop… intime. Mais lui, il s’en fout. Sa bouche se referme sur la zone entre mon cou et mon épaule. Sa langue caresse ma peau, lascive, et il grogne. Je tressaille et ferme les yeux. Ses coups de bassin deviennent plus rapides. Il halète contre ma peau et sa mâchoire tremble. - J’arrive pas à… Je peux pas… Mais il s’interrompt. Un râle guttural remplace ses mots, comme s’il n'était plus en mesure de parler. Je sens mon c******s se gonfler, mes hanches commencent à bouger sous l’effet de la pression. Non. Pas encore… Ses dents frôlent ma peau, la mordent à peine. Son souffle est chaud, saccadé. Le sol craque sous notre poids, sous ses mouvements désespérés. - Pitié… je murmure, dans un souffle à peine audible. Sa bouche devient plus cruelle. Il s**e ma peau en haletant contre moi. Mes cuisses sont trempées. Il est plus rapide que jamais. J’ai même peur qu’il glisse en moi à un moment, mais non. Il plaque une main sur le haut de mon dos, m’écrasant sur le sol. J'ai l'impression que mes poumons se vident. Il pèse de tout son corps, me maintenant exposée sous lui. Il continue et vise mon point enflé avec précision. Je me débats contre le plaisir qui monte, contre cette vague qui approche au centre de mes cuisses, contre cette explosion que je ne veux pas vivre. Mais c’est trop tard. Quatre coups de reins de plus, et je sens ce bourdonnement dans mes oreilles. Je le connais. Je le déteste. Je vais jouir. Mon ventre se noue, mon dos se cambre. Mes cuisses tremblent. Je voudrais me retenir et résister contre ce qu’il me fait subir. Mais une série de soubresauts me traverse, incontrôlables. L’o*****e m’arrache à moi-même. Brutal. Honteux. Volé. Et lui… Ses mouvements deviennent plus saccadés, plus chaotiques, comme s’il ne maîtrisait plus rien. Il gémit contre mon épaule, la respiration hachée. Son corps se tend brusquement contre le mien, puis je le sens frémir entre mes cuisses. Un râle profond, presque bestial, lui échappe alors qu’il serre mes hanches jusqu’à me faire mal. Un liquide poisseux jaillit contre moi, par saccades. Et il continue à frotter, comme s’il voulait tout me donner, jusqu’à la dernière goutte. Je me fige sous lui, me sentant sale, vide… Et coupable d’avoir joui encore une fois.
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