VNul ne se montra surpris, à l’ouverture du testament de Mme Brénoux, d’apprendre que la vieille dame laissait à Didier, son filleul et son préféré, la presque totalité de sa fortune. Des legs de peu d’importance étaient faits seulement aux deux jeunes filles et à Gratien, que la défunte n’aimait pas. Ce fut Didier qui vint l’apprendre à ses amis des Nardettes après le départ du notaire venu à la Mirille pour que M. Larmy, très souffrant, ne se dérangeât pas. – Si cette fortune existait encore, ce gros avantage qui m’est fait me serait fort désagréable, à cause de mes sœurs et de mon frère, dit-il à M. Bordès. Mélite et Valentine sont très désintéressées, elles, mais il n’en est pas de même de Gratien. – C’est cependant assez naturel, puisque tu étais son filleul, et que tu as d’ailleur

