Atheya
J'entre dans ma chambre après l'horrible soirée que j'ai passée avec ces deux hommes, qu'ils crèvent à parler de moi comme si j'étais leur p**e, il faut vraiment que je trouve un téléphone rapidement avant que je craque, rester dans cette villa me donne des envies meurtrières alors que je n'en ai pas de base. Ces hommes sont des chiens, j'aurais dû cracher dans leurs assiettes avant de les servir, ça leur aurait montré à quel point il ne respecte pas les femmes et cette nuit, c'est moi qu'on n'a pas respecté.
Purée...qu'est-ce que je fais là déjà ? Je n'ai pas ma place ici, je me sens pas bien et plus le temps passe, plus je change de personnalité. Je deviens quelqu'un de plus méfiante et plus méchante dans ma tête alors que ça n'a jamais été cas, en même temps vivant avec des hommes remplis avec sperme autant dans leurs bites que dans leur tête, ce n'est pas facile. Parfois, je me demande si je suis la seule à vouloir fuir de cette vie. À part ma copine Enola, le reste, je n'en sais rien.
Si j'arrive à trouver le moyen de m'enfuir d'ici je la ramène avec moi coûte que coûte, c'est hors de question que je la laisse ici souffrir, elle n'est pas là de son plein gré comme toutes les femmes ici, elle mérite de sortir de cet enfer.
J'entre dans ma chambre et m'allonge sur mon lit, je tape mon front plusieurs fois avant que je me lève et me déshabille. Je vais ensuite dans la salle de bain et me lave en prenant tout mon temps, je ne suis pas pressée, ça ne sert à rien que je me dépêche. Quand je sors de la salle de bain habillée, Enola entre à ce même moment dans la chambre et me sourit.
Enola - Je viens de me faire b****r par cette timpe de Jaïro, *elle serre les poings* j'ai hâte qu'il crève ce connard.
Elle s'approche de moi et prends mon visage entre ses mains, elle m'embrasse le front pis me sourit.
Enola - T'as passée une bonne soirée bébé ? *je secoue la tête* Moi aussi, ils sont parlé de toi comme si tu étais une chienne ?
Je hoche la tête ce qui fait qu'elle me prend dans ses bras.
Enola - T'es pas une chienne bébé, tu le sais très bien de toute façon, les écoute pas, t'es parfaite comme femme même si tu ne veux toujours pas parlé.
Je baisse les yeux mais elle relève mon visage.
Enola - Arrête de baisser la tête tu sais que j'aime pas ça *elle me sourit* J'vais aller prendre une douche après on dort ensemble ?
Je hoche la tête et elle m'embrasse la joue avant de partir dans la salle de bain, je l'aime tellement, c'est comme une grande sœur pour moi ici, j'ai l'impression qu'on est les deux seules femmes à être consciente que cette vie ne convient pas du tout, c'est un enfer pour tout le monde mais personne le voit que nous deux.
Je m'allonge sur le lit à deux places là où nous allons dormir, il y a trois lits dans cette pièce, deux lits à une place et une à deux place, en général, on dort séparément, mais ça nous arrive de dormir sur le lit à deux places. Je préfère dormir seule de base, sauf que de temps en temps, être accompagné d'Enola la nuit me fait plaisir.
Lorsqu'elle revient, elle se met sur le lit et nous passe la couverture dessus, elle se colle contre moi et je profite pour mettre ma tête sur ses seins. Je vis un calvaire, mais le soir, savant qu'elle est près de moi ça me rassure et je dors bien grâce à sa compagnie. J'ai quand même de la chance qu'elle soit proche de moi, ce n'est pas la fille qui cherche à créer des embrouilles là où il n'y en a pas. Elle est là pour essayer de suivre.
Ma vie ici n'est rien comparée à ce qu'elle vit, elle a dû donner son corps à tous les hommes qui le voulaient, c'était soir ça ou elle meurt d'une balle dans la tête, j'ai dit que j'étais la fille la plus convoitée ici, mais elle aussi, c'est pareil, ses courbes sont magnifique et je ne parle même pas de son visage de princesse.
Enola - Bébé ?
Je lève ma tête sur son visage.
Enola - Un jour, on partira d'ici tu verras, ça va être galère comme on n'a pas d'argent et pas de moyen de transport, mais j'vais nous sortir de cette vie de merde. Après, j'vais trouver tes frères et tu vas vivre avec eux comme avant.
Je la serre contre moi en fermant les yeux, si ce jour arrive, elle viendra vivre avec nous, je ne peux pas la laisser après ce qu'elle vit ici, c'est quelqu'un avec un grand cœur et je refuse qu'elle soit seule après que j'aie retrouvé ma famille. Elle en fait partie maintenant, c'est devenu ma sœur et je ne compte pas l'abandonner.
Je lève une nouvelle fois mon visage et lui souris ce qui l'a fait aussi sourire. C'est une jolie femme blonde avec des yeux bruns, elle est un peu plus grande que moi, fine avec des courbes magnifiques qui sont b****r tous les hommes ici. Dès qu'elle passe près d'eux, ils ne peuvent pas s'empêcher de la regarder et surtout regarder ce qu'elle propose. Ça me répugne à l'idée que ma sœur soit vue comme une p**e, mais je ne peux rien dire non plus.
Je me décale d'elle et me lève pour aller chercher mon ardoise et le feutre avec, au vu du fait que j'ai décidé de ne plus sortir un mot de ma bouche pour me protéger, Jaïro a décidé de m'acheter ça au cas où, ou je dois dire quelque chose, je l'ai jamais utiliser avec lui, je l'utilise seulement avec Enola. Je pars ensuite allumer la lumière et m'assois sur le lit en face d'elle qui s'assoit.
Moi - Tu viendras vivre avec nous, je te laisse pas seule.
Elle lit le mot sur l'ardoise et sourit.
Enola - Je peux pas m'incruster chez toi, puis tu sais très bien que je ne suis pas à l'aise avec les hommes.
J'efface le mot et lui réponds :
Moi - Ils ne sont pas comme les hommes d'ici, s'il te plaît.
Après avoir lu, elle lève son regard vers moi et sourit.
Enola - Faut déjà qu'on s'enfuit d'ici.
Je souris et pars reposer l'ardoise en effaçant ce que j'ai écrit, je me remets sur le lit et la prends dans mes bras. J'ai besoin d'elle, que ce soit dans cette vie ou celle chez mon frère, c'est vrai que ce sont des hommes aussi, mais ce ne sont pas des chiens. Ils ont leur caractère sauf qu'ils ne sont pas mauvais non plus.
Je suis sûre que ça lui plaira de vivre avec nous à la vie d'Aryan, elle va s'y plaire parce qu'elle sera libre de dire et faire ce qu'elle veut là-bas sans qu'on ne la juge ni qu'on la regarde comme une p**e. Puis je suis aussi sûre qu'elle va plaire à Lenny lui aime les blondes aux yeux bruns, Enola serait parfaite pour elle, après ce n'est pas le moment de penser à ça.
Enola - Je t'aime Theya, on va sortir de cette misère, tu verras.
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Assise en face de Jaïro, il me regarde avec un sourire en coin ne lâchant pas mon corps une seule fois du regard, il ne s'est faire que ça lui, me regarder en se mordant la lèvre. Il doit bien s'imaginer des trucs de ouf dans sa tête, mais dommage pour lui, il ne se passera rien entre lui et moi. Quitte à mourir, je préfère ça qu'être un jour dans son lit en train de le chevaucher en lui criant de continuer à me b****r.
Jaïro - T'es belle aujourd'hui.
Aucune expression ne se lit sur mon visage, j'attends juste qu'il me dise ce que je fais là alors que de base, c'est mon jour où je reste enfermée dans ma chambre. Malheureusement, ici nous ne mangeons qu'une fois par jour pour avoir le corps que Jaïro et ses chiens désirent. Même moi qu'on ne touche pas, je dois manger qu'une fois et dans la journée elle crèvent tous de faim même après plus d'un an ici, personnellement, je me suis habitué au point que j'ai perdue trop de kilos, je trouve toujours mon corps bien pour l'instant, mais je préfère celui d'avant.
Jaïro - Je voulais juste te regarder, tu peux partir maintenant.
Je me lève de ma chaise et commence à partir, au moment où j'allais sortir de son bureau puant, il m'appelle ce qui me fait lui lancer un regard, qu'est-ce qu'il me dégoûte ce type.
Jaïro - Ton frère m'a appelé ce matin il me demande de l'aide pour te retrouver, *il rit faussement* s'il savait que c'est moi qui t'avais, il m'aurait tué.
Je ferme la porte en la claquant fort ce qui lui fait pousser un cri, je me dirige lentement dans ma chambre en ignorant les hommes qui sont présent dans le couloir, c'est pour ça que je ne peux pas m'échapper d'ici, ils sont partout que ce soit le jour ou la nuit, ils me donnent eux aussi des envies de meurtres à me regarder comme si j'étais une p**e mais ce qui me fait bien marrer c'est qu'il ne peuvent pas me toucher tant que leur maitre - alias Jaïro - leur dise. Des vrais soumis.
J'ouvre la porte de ma chambre et entre avant de m'enfermer à l'intérieur, il faut vraiment que je trouve un moyen, je commence à perdre patience ici. Je m'étire avant de me mettre sur mon lit, je devrais peut-être séduire l'un des hommes de Jaïro pour essayer de prendre son téléphone, s'ils sont cons ça ne va pas marcher, mais si je me fais prendre, je suis dans la merde.
Jaïro a dit que personne n'allait me toucher et ça a été le cas sauf qu'il m'a bien prévenu que si je tente une seule de m'enfuir ou de tenté de m'enfuir, il me violerait devant tout ses hommes et les forcerait à me b****r un par un. Il va vraiment faire ça, je sais que pour avoir mon corps, il ferait tout, mais si je romps notre accord, il se gênerait pas du tout de me b****r et de se branler en regardant ses hommes me b****r.
Je passe mes cheveux derrière mon oreille et soupire, mon frère me cherche, ça me rassure de savoir qu'il ne m'a pas oublié et qu'il pense toujours à moi, si seulement je pouvais entrer dans le bureau de Jaïro, prendre son téléphone et lui dire que je suis avec lui sans e faire prendre ça serait mon rêve, mais il ne faut pas que je rêve non plus, Jaïro est intelligent, je me ferais prendre.
J'ouvre la baie vitrée et vais dans le balcon, je lève mon regard sur le ciel bien bleu aujourd'hui et souffle. Quand ce cauchemar va s'arrêter ?
Atheya.