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1898 Words
Atheya Je tousse avant de m'allonger sur le grand lit, ça fait deux jours que je suis malade, mais ce fou de Jaïro s'en fout de mon état, il veut toujours que je continue de jouer sa serveuse hyper sexy qu'il n'aurait jamais sauf que là, je ne suis pas en état de me lever et de jouer un rôle. Je ne sais pas comment lui faire comprendre que je ne joue pas un rôle, il faut quand même pas que je lui pousse à la gueule pour lui montrer que je ne rigole pas et que je suis réellement pas en état pour faire quoi que ce soit. Il devrait normalement me donner des médicaments ou au moins me laisser au lit, mais ce gros porc de bandeur veut m'avoir près de lui à n'importe quel moment, j'ai envide de lui vomir à la gueule pour lui faire comprendre qu'on ne joue pas avec l'état des gens et que si on est malade, c'est qu'on est malade. Je me lève de mon lit et sors de ma chambre, je me dirige vers le bureau de Jaïro et en voulant toquer, l'un de ces hommes ose me barrer la route. Homme - Qu'est-ce que tu fais ma jolie ? La porte est fermée donc il n'est pas disponible. Je hausse les épaules et toque quand même avant d'entrer. En le voyant b****r une femme qui gémissait bien fort, je m'installe en face d'eux et les regarde, ça me mouille même pas un peu tellement que ça m'écœure. Il ne peut pas une fois prendre son travail au sérieux et ne pas fourrer sa bite dans une chatte ? C'est en voulant mettre la jeune femme, c'est le bureau pour changer de position qu'il me voit et lâche un cri de surprise, je lui fais un faible sourire et baisse le regard sur la femme avant de le relever sur lui. Il se dépêche de remettre son pantalon et demande à la femme de sortir du bureau ce qui n'a pas l'air de lui faire plaisir, elle me lance un regard noir avant de sortir en faisant bien claquer la porte. Jaïro - Qu'est-ce que tu fais là p****n ? Et pourquoi ils t'ont laissé entrer ? Je prends un papier posé sur le bureau et prends un stylo non loin de la feuille et écris : Moi - Je suis malade depuis quelques jours, je ne peux pas te servir ce soir. Il le lit puis lâche un rire qui veut tout dire, il s'en fout vraiment. Jaïro - J'en ai rien à faire que tu te sentes bien ou pas, tu n'as rien d'autre à faire que prendre les plats qu'on te donne et nous les ramener, c'est trop dur ? Même un handicapé pour le faire. J'ai eu envie d'écrire qu'il devait alors engager un handicapé, mais je me suis abstenue, il ne faut pas que je ne me retiens pas, je veux être libre rapidement et en m'emportant, ça va juste aggraver les choses pour moi aussi. Il me regarde droit dans les yeux avant de se lever et de venir se mettre derrière moi, il s'abaisse à ma hauteur et son souffle dégoutant se sent sur mon cou. Jaïro - Tu m'as interrompu en train de b****r cette magnifique femme, tu veux que je te prennes à sa place ? Je me lève du fauteuil et me dirige vers la porte, avant que je sorte, il me dit d'un ton moqueur : Jaïro - Je te laisse te reposer pendant deux semaines, après ce temps, on partira avec quelques hommes et femme dans un autre pays, t'en sera plus le moment venu. Je ferme la porte de son bureau et retourne dans ma chambre, je m'allonge sur mon lit et ferme les yeux en serrant mon coussin contre moi. J'ai enfin des vacances où je peux dormir toute l nuit sans être réveillé par les hommes de Jaïro qui ne respecte même pas l'intimité des femmes, ça me rend malade d'avoir pu d'intimité pour moi. Enola, c'est fait prendre toute nue une fois quand elle est sortie de la salle de bain, l'homme était assis sur le grand lit en train de la regarder de haut en bas en ce mordant la lèvre sans gêne, il allait abuser d'elle quand je suis venue au même moment et qu'il est sortie rapidement, heureusement que je suis arrivée. C'était deux mois après mon arrivée, on est le même moment, mais c'est après cet événement que je me suis rapproché de cette femme. Je sais qu'elle était digne de confiance, elle aussi elle veut partir d'ici depuis le début, mais elle joue un rôle pour ne pas être suspecté. Je suis contente d'avoir quelqu'un ici, mes jours son meilleur quand je la vois ou quand je suis près d'elle. Je peux me reposer sur son épaule en me disant que je partirais d'ici main dans la main avec cette femme. Je ne sais pas où elle est actuellement, mais je suis presque sûre qu'un homme est en train de la b****r, elle a moins de chance que moi la pauvre, je ne suis pas celle qu'on b***e alors que c'est mon prénom qui est crié avec le sien quand les hommes se demandent avec quelle femme ils voudront finir leur vie pour pouvoir b****r chaque minute qu'ils passent avec cette femme. Ça me fait bien rigoler au vu du fait que ça ne se produira pas, c'est bien dommage pour eux qu'ils ne peuvent que me regarder sans pouvoir toucher à ma peau. La porte s'ouvre sur ma copine qui avait un sourire triste, je me lève rapidement de mon lit et sans que je me rends compte, je trébuche sur le sol, mais essaye quand même de me relever pour l'approche, elle se précipite vers moi et m'aide à me relever avant qu'on ne s'assoie sur le grand lit, je la regarde longuement en attendant qu'elle parle, elle souffle en passant ses mains sur ses cheveux blonds avant de s'allonger sur le lit et d'observer le plafond. Enola - On peut enfin avoir une pause à cette vie bébé, ça me rend triste que ça a pris un an, mais on l'a purée, il était temps. Elle fait ce regard triste à cause de ça ? Je me mets dans la même position qu'elle et regarde aussi le plafond, je suis autant heureuse qu'elle qu'on se repose enfin, j'espère qu'on aura quand même un peu plus de nourriture et là, je serai totalement heureuse de cette longue pause. Enola - Dis toi qu'on est les seules à avoir ce privilège, *elle chuchote* peut-être qu'ils se doutent que nous ayons toujours en tête de partir d'ici ? Je secoue la tête avant de la poser sur ses seins, elle me caresse les cheveux d'une main en respirant fort. Enola - On a deux semaines pour essayer de s'enfuir ou appeler quelqu'un si on trouve un téléphone. C'est vrai que je n'avais pas pensé à ce temps-là pour essayer de nous enfuir. Enola - Ça fait plus d'un an et demi qu'on est là et il faut qu'on reprenne notre vie d'avant, on est encore jeune, et même si nous vivons un cauchemar ici, on peut toujours survire en nous enfuyant loin de tout ça. Je hoche la tête contre ses seins. Enola - On va réussir, il ne faut juste pas perdre espoir parce que sans l'espoir, notre rêve tombe à l'eau. C'est vrai que c'est devenu un rêve pour nous de pouvoir s'enfuir d'ici. Avec la sécurité qu'ils ont, même sortir de la chambre n'est pas autorisé ici, je n'ai jamais compris pourquoi j'avais cette "chance" de pouvoir aller et revenir dans le bureau du patron, mais bon temps mieux, ça doit sûrement être à cause du fait que ces hommes ont eu l'interdiction de m'approcher et de me toucher. Mais par contre, pour me regarder, ce sont les premiers, ils sont bien pires que leur crasseux de patron. Je pars prendre mon ardoise avant de me remettre dans ma position initiale. Moi - Tu crois qu'on va pouvoir être heureuse après cette vie ? Je lui fais lire et elle sourit lorsque je lève ma tête pour l'observer. Enola - Ouais, j'suis sûre de ça, peut-être que ça va prendre du temps, mais j'en suis certaine qu'on va se remettre à sourire sincèrement à d'autre personne en qui on aura vraiment confiance. J'efface ce que j'ai écris pour lui demander : Moi - On restera ensemble ? Je lève ma tête attendant qu'elle réponde. Enola - Ouais, j'ai bien vu que t'étais un bébé et que tu as besoin de mes seins quelques fois, sur quel sein tu vas dormir sinon ? Je lui souris et efface avant de pauser mon ardoise, être avec elle chez mon frère, c'est une vie que je me suis déjà imaginé plein de fois avant de m'endormir. J'y crois, je me dis que ça va se produire si j'ai toujours l'espoir de pouvoir sortir d'ici vivante. C'est un rêve maintenant, un rêve qui va se réaliser si je ne me fais pas prendre par un chien d'ici j'ai juste besoin d'un téléphone, mais c'est plus compliqué que prévu de prendre un téléphone pour appeler mon frère. Tant que je serais ici dans cette chambre avec Enola, je me dis que c'est possible et qu'il ne faut pas que je trouve ça au fil du temps impossible, tout le monde a déjà fait une gaffe et les hommes de Jaïro, c'est possible qu'ils en fassent un en laissant un téléphone trainer un jour. Je vois peut-être les choses trop simples, mais rien n'est impossible dans ce monde de fou. Enola - J'aimerais bien que ça se fasse vite par contre, je commence de moins en moins à supporter le fait d'être ici et le fait d'être prise pour une p**e. Déjà que je leur donne mon corps comme si leur appartenaient, ils ne nous récompensent même pas que ce soit niveau nourriture ou autre. C'est vraiment une vie de chien et c'est pour ça que je veux fuir d'ici, je ne suis pas cette chienne qu'ils veulent tant. Il y a bien une chose que je n'ai pas compris dans ma venue ici et celle de ma sœur, c'est que toutes les femmes qui sont ici sont là de leur plein gré et au lieu d'en trouver d'autres comme elles, Jaïro a eu deux femmes qui ne voulaient pas de cette vie et les forcent à lui servir. Il avait juste à trouver deux femmes deux plus, sauf que non, il a fallu qu'il nous prenne nous. C'est quand même dans cette vie de merdre que j'ai pu rencontré cette magnifique femme autant extérieurement parlant qu'intérieurement parlant, j'ai eu de la chance de partager cette chambre avec elle, je ne suis pas tombé sur une femme qui voulait être ici et accepte cette vie. Je souris et me colle contre elle avant de fermer mes yeux, ses lèvres se posent sur mon front en même temps que mes mains enroule sa tête, je lève ma tête sur elle avant de me mettre à l'aise. Enola - Dors bébé, t'est fatigué. Je hoche la tête et ferme les yeux pensant à une vie meilleure que celle que je vis actuellement. Atheya.
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