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1870 Words
Atheya Je regarde l'un des hommes de Jaïro qui est en face de notre grand lit avec Enola en train de me regarder, je ne sais pas combien de minutes ça fait que son gros corps et en face de moi mais il ne veut pas me lâcher du regard, son sourire en coin me donne envie de lui gerber à la gueule pour lui montrer à quel point il est repoussant et hideux de regarder une femme comme ça que ce soit moi ou une autre. En fait, tous les hommes de Jaïro sont pareils, c'est pour ça qu'ils sont partis du même gang ou je ne sais quoi. Ils sont tous des chiens qui suit le chien le plus fort et le plus riche. Leur comportement me fait quand même rire, ils sont polis avec leur mais quand il s'agit d'une femme, ils ont un tout autre comportement déployable qui donne des envies de meurtres. Je ne suis pas une meurtrière, j'ai trop peur de prendre la vie de quelqu'un, mais j'ai déjà pensé à le faire sur cet homme assis en face de moi sans me lâcher du regard. Il ne peut pas m'avoir, c'est pour ça qu'il vient ici m'admirer comme si j'étais une sculpture, il pense sûrement qu'il m'intéresse au vu du fait que je le fixe avec le même regard insistant que lui avec un petit sourire en coin, mais ce n'est pas du tout le cas, je me moque juste de sa personne pitoyable sans me cacher. Homme - T'es très belle ma jolie. Mon beau sourire mignon s'efface pour afficher un air dégoûté, il faut bien que je lui montre qu'il me dégoûte. Aucun homme ici ne pourrait m'intéresser, ils travaillent avec ce con de Jaïro, et font des choses impardonnables aux femmes. Même si certaines aiment ça, c'est le cas de tout le monde ? Non je pense pas, sinon elles seront plus folle que je le croyais. Celles qui acceptent cette vie et qui sont là de leur plein gré me donnent les mêmes envies que j'ai actuellement pour cet homme, elles ont la chance de pouvoir partir d'ici sans trop faire d'effort alors que moi, je me bats corps e âme pour pouvoir partir d'ici sans me faire repérer. Elles sont connes en fait, elles gâchent leur vie elles même pour avoir du plaisir donc c'est leur faute et qu'elles s'amusent bien, quand elles ouvriront enfin les yeux, j'espère qu'il ne sera pas trop tard pour elles. Homme - Pourquoi tu fais cette tête *rires* j'suis pas beau moi ? Il aurait pu être séduisant s'il ne me dégoûtait pas, dommage que c'est un homme de Jaïro, il aurait peut-être pu m'aider à m'enfuir avec Enola. Homme - C'est vrai que t'es devenue muette toi, ta voix n'est toujours pas revenue ? Ils pensent que je suis muette ? Tant mieux, au moins ils ne pourront pas me forcer à l'ouvrir, qu'ils pensent que je le suis ou pas ne m'intéresse pas, ils n'entendront pas ma voix, c'est tout. Homme -D'après ce qu'on dit de toi, tu es là parce qu'un homme de ton frère t'a livré pour sauver sa mère, c'est vrai ? *rires* Ouais ça doit être vrai, j'vois pas une femme comme toi être ici, ce serait un rêve sinon pour nous les hommes. Ils peuvent rêver encore rêver d'avoir une autre femme avec toutes celles qu'ils se tapent ? C'est drôle, je me demande quand quelqu'un finira à l'hôpital à cause d'une maladie sexuellement transmissible, ça me ferait bien marrer et ils auront enfin compris qu'il faut de un se protéger et ensuite se renseigner sur le corps qu'on veut b****r avant de le faire, mais bon, ils n'ont pas de tête ici, ils sont tous cons sans exception. Homme - Bref, j'suis pas là pour te lécher le cul *il s'étire* ta copine est sous la douche hein ? J'ai bien envie de me la faire avant de partir. Il se lève du sol et moi de mon lit avant que je me mette rapidement devant lui pour lui barrer, Jaïro nous a donner à nous deux, deux semaines de repos à cette vie de chien, il ne touchera pas ma copine. Homme - Quoi ? Tu préfères que ce soit toi ? À côté de lui, je suis minuscule, mais ça ne compte pas pour moi, je ne compte pas lui laisser avoir le corps de ma copine même si je dois me prendre des coups pour ça. Homme - *il se dirige vers la porte* T'as de la chance que tu sois la petite protégée de Jaïro, je t'aurai déjà baisé comme un lion sinon. Il sort de la chambre en me faisant un signe de la main avant, j'ai hâte de voir son corps brûler par les flammes, ça lui apprendra à parler comme ça. Ce sont les hommes d'ici qui ont une grande bouche remplie de parole autant hideuse que leur tête. Je pars fermer la porte à clef avant de m'allonger sur le grand lit en lâchant un long soupire, ça me fatigue de me battre mentalement contre eux, j'ai envie d'en finir maintenant ou du moins le plus rapidement possible. Ils m'énervent tous ici, il y a personne qui sont polis même les femmes ne le sont pas. En même temps, elles ont un gros privilège d'être plus libre qu'Enola et moi, j'aimerais bien les faire couler, mais je ne sais pas comment m'y prendre pour ça. De toute façon, dès que mon frère apprendra la vérité, je sais déjà que Jaïro et son groupe de chien vont couler, il ne va laisser personne en vie ici et peut-être même les femmes. Je dis ça, mais ça va peut-être être le contraire, il va juste me récupérer avec ma copine et nous allons sortir enfin de cette vie. C'est un rêve réalise. Enola - Il ne t'as pas toucher ? Je secoue la tête en la regardant s'approcher de moi, elle se met devant mon corps et attrape mon visage de ses mains, son regard fixe le mien sans le détourner. Enola - Fais attention à toi quand y a un homme ici, c'est vrai que t'es protégée par Jaïro, mais ne les provoques pas non, il n'y a rien qui peuvent leur empêcher de te toucher, et même leur maître. Je hoche la tête en lui faisant un petit sourire, elle s'inquiète plus pour ma vie que pour la sienne alors qu'elle est plus horrible que ma vie. Elle pense toujours à moi qu'à elle, ça me dérange parce que je vis mieux qu'elle et je suis mieux protégée aussi. Enola - Parfois, je me demande pourquoi je suis attirée par les hommes alors que j'ai une magnifique femme à mes côtés *elle me caresse la joue* c'est dommage. Je ris ce qui l'a fait rire ici, elle me prend dans ses bras en me serrant fort contre elle. Enola - C'est moi qui dois te protéger de cette vie pas toi bébé. Je hausse les épaules toujours mon corps contre le sien. Enola - Je sais que tu t'en fous mais quand même, ne prends pas risque et joue pas avec ces hommes, ce sont des chiens qui veulent ta chatte. Elle a raison, j'ai parfois l'impression que certains ne sont là que pour ça. Ils sont tellement excités devant le corps d'une femme que ça m'étonne. Ça ne devrait pas m'étonner pourtant, sauf que je ne comprends rien à ce monde ou plutôt cette vie. Enola - *elle s'allonge sur le lit* Bon au vu du fait qu'on va s'enfuir avant la fin des deux semaines, on dort ensemble maintenant ? Je hoche la tête. Elle tape des mains heureuse avant qu'elle tape le lit pour que je m'allonge aussi. Je vais la laisser parler seule aujourd'hui, je ne vais pas prendre mon ardoise. Enola - Y a quand même quelque chose qui va me manquer ici *elle me lance un regard* cette chambre, elle va me manquer. C'est vrai que c'est bien la seule pièce qui va me manquer ici, c'est là où je l'ai rencontré, entendue pleurer quand elle a donner son corps pour la première fois à Jaïro, rigoler mais aussi péter un câble, j'ai tout vu d'elle ici, dans cette chambre, c'est aussi là ou je me suis juré de ne plus ouvrir la bouche et de faire confiance à personne que ma colocataire - si je peux dire ça comme ça - devenue ma grande sœur. C'est là que mon amour fraternelle pour elle à commencé. Enola - On a quand même de la chance d'être en vie et ensemble. Ils savent tous ici qu'on se soutient et Jaïro aurait très bien pu nous séparer. Je lui aurais mis sept baffes pour qu'il me redonne ma sœur, quitte à me faire tabasser par ces hommes après, je préfère ça qu'être séparée d'Enola. C'est mon soutien depuis le début et sans elle, j'aurais fait plusieurs bêtises sans penser aux conséquences derrière. Enola - C'est fou ce que je vais dire et tu vas peut-être m'en vouloir, mais je crois que je te remercierais jamais assez d'avoir tapé dans l'œil du fou pour être ici avec moi ensuite. J'en ai fais des rencontre de ouf dans ma vie mais t'es ma plus belle rencontre. Je tourne mon corps vers elle et lui souris, elle me sourit de même et lâche un grand souffle. Enola - Bref ce n'est pas le moment de penser à ça, on doit se faire plusieurs plans pour essayer soit de prendre un téléphone aux hommes qui sont devant notre porte ou de s'échapper d'ici, tu préfères quoi ? Je lui dis la deuxième solution de mes mains et elle acquiesce. Enola - Je savais que t'allais penser à celle-là, le problème, c'est qu'il y a des gens en bas et c'est trop haut pour nous. Il nous faut une corde ou au moins qu'on rassemble nos vêtements pour la faire. J'ai pris la deuxième solution, mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée, on est dans une forteresse protégée par une centaine d'hommes minimum, la meilleure solution serait de prendre un téléphone, mais pas à ceux qu'ils sont devant la porte, il y a des caméras partout dans le couloir donc si Jaïro les regarde à ce moment-là, je suis f****e. Enola - Non en fait les deux sont risqués. Il faut que j'attrape un téléphone sans me faire prendre de un par les caméras et de deux par les chiens, ça va être un peu compliqué, car leur téléphone doit être bien au fond de leur poche, mais c'est faisable. Enola - Purée ça m'énerve là, j'ai l'impression d'être dans un labyrinthe sans qu'il ait une porte de sortie. Je lui caresse le bras en me collant ensuite contre son corps, il ne faut pas qu'on s'énerve ni qu'on perde notre sang-froid, on va réussir, il faut juste se donner tous les moyens et essayer de ne pas se faire prendre par l'un des chiens. C'est notre mission de toute façon, on ne peut l'échouer sinon on est morte toute les deux. Atheya.
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