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2097 Words
Atheya Je craque fais tourner ma tête de droite à gauche à cause de mon cou qui me faisait mal, je supporte vraiment de moins en moins d'être ici et mon corps me le fait ressentir. En plus d'être sûrement malade, j'ai des douleurs dans le corps qui me viennent comme ça sans que de un je m'y attende et de deux, que ça me tue vraiment le corps. J'en ai marre de rester dans la chambre étant allongé sur mon lit en train d'attendre que le temps passe, c'est beaucoup trop long et à chaque fois qu'une journée commence, j'espère vite qu'elle se termine. C'est épuisant à la longue, ne rien faire et être enfermée, évidemment que c'est moi qui nous enferme au cas où, ou un homme de Jaïro veut entrer ici, mais je n'ai limite pas le choix, ils ne respectent rien eux, donc c'est normal que je nous protège de leur arrivée même si ce n'est que fermer la porte à clef de la chambre, c'est déjà assez, ils ne peuvent pas défoncer la porte, Jaïro les tuerais et moi ça me réjouirait. Je tourne encore mon cou de droite à gauche en lâchant quelques souffles peu audibles, je ne dois pas réveiller Enola qui dort sur son lit, nous n'avons pas dormi sur le même lit hier soir au vu du fait que quand elle a pris sa douche hier soir, je me suis endormie sur mon lit. J'étais vraiment épuisée et je le suis encore, j'ai l'impression que mon corps va lâcher si je ne fais pas quelque chose pour les horribles douleurs corporelle que j'ai en ce moment. Ça me fatigue et c'est de moins en moins supportable que moi. Je baille doucement et me lève de mon lit avant d'aller sur le balcon en ouvrant la baie vitrée doucement, la vue est belle d'ici, et le jardin est magnifique, je n'ai jamais posé mon pied là-bas, Jaïro m'a interdit d'y aller, peut-être parce qu'il y a un moyen très facile de pouvoir s'enfuir d'ici ou simplement parce que ce n'est qu'un gros connard. Le deux confirmerait le fait qu'il ne le veut pas, mais j'opte pour la deuxième solution, la première serait trop bénéfique pour moi si je voudrais m'enfuir en passant par là-bas, il n'y a qu'un chien qui garde le chien, un coup de bien dans son entrejambe et voilà, il est à terre. Ça fait un an que je cherche un moyen de partir d'ici sauf que je n'aie toujours pas un plan détaillé dans ma tête, que deux propositions dont je ne suis même pas sûre que je vais pouvoir faire. Celle du téléphone est celle qui me convient le mieux, mais c'est celle ou si on me voit sur l'une des nombreuses caméras, j'ai signé mon arrêt de mort. Le téléphone, j'aurais très bien pu demander à l'une des femmes d'ici de m'aider, mais je suis presque certaine qu'elles le diront à Jaïro, elles ne sont pas là pour les mêmes raisons que moi donc si je veux m'enfuir, vaux mieux ne pas faire confiance, que ce soit aux hommes ou aux femmes. Cette misérable vie. Elle n'est pas que misérable pour moi et Enola, les hommes d'ici aussi doivent se dire la même chose. Comment tu peux être heureux alors que tu vies comme un chien dans une forteresse ? Ce n'est pas possible pour moi. Si Jaïro avait une âme et qu'il serait un minimum gentil avec ses hommes-là d'accord, je n'aurais pas pensé qu'ils auront une misérable vie sauf que ce n'est pas le cas du tout, que tu sois un homme ou une femme ici. T'es le ou la chienne du maître, tu suis à ses ordres et si tu désobéis, t'es dans une merde pas possible. Je passe ma main sur mes cheveux avant de fermer les yeux. Je revois mon frère Aryan me serrer dans ses bras quand j'étais dans son bureau assise sur lui, il me manque vraiment beaucoup et je ne parle même pas de Mason avec qui j'ai encore presque rien fait. C'est cool d'avoir deux grands frères, mais être séparé d'eux ou même des gars ça me déchire le cœur, ça fait plus d'un an que je suis enfermée ici sans que j'ai pu les voir. Si seulement quelqu'un pouvait venir me chercher, j comprends qu'Aryan se doute de rien, il fait un minimum confiance à Jaïro, il lui a même demandé de l'aide pour me retrouver alors que je suis enfermée avec ce chien. Il ne se douterait jamais que je suis là, ça serait trop beau pour moi pour être vrai et il ne faut pas que j'oublie que je suis dans une réalité et que ma vie n'est pas jeu où je suis celle qui contrôle tout. C'est bien dommage d'ailleurs. Purée. J'ai envie de crier fort "je veux m'enfuir d'ici" mais pour avoir une balle dans la tête juste après ou une bite dans la chatte et une autre dans la bouche non merci. Tant qu'aucun homme ne me touche ici, je serai toujours mieux que les femmes ici et je suis considérée avec plus de respect malgré leur regard insistant sur mes fesses. J'ai quand même une grande chance par rapport à ça, si j'arrive à m'en sortir d'ici et que je retrouve ma famille, je compte envoyer un petit message à Jaïro pour lui dire que je suis bien chez moi et qu'il aille se faire b****r par un cheval, il verra que ce que ça fait d'être traité comme quelque chose qu'il n'est pas, là en priori, il serait considéré comme la p**e du cheval. Je mérite avant de bâiller en mettant ma main devant ma bouche, je suis réveillée il n'y a même pas une heure et j'ai dormi toute la nuit pourtant, je suis tout de même épuisée et ça, c'est à cause du fait que je tombe doucement malade et que j'ai des douleurs horribles dans le corps, je devrais aller chez le médecin, sachant qu'on ne mange pas beaucoup ici et qu'en plus de ça, je suis restée quelques fois sans nourriture parce que Jaïro voulait me faire souffrir gratuitement. Parfois, je me demande comment j'ai pu survire à tout ça, mais quand je pense à Enola, je me dis que ce n'est rien comparé à elle qui donne son corps aux hommes pour ne pas avoir une balle dans la tête. ___ Quelques heures plus tard. Je rince mon visage avec de l'eau et me regarde dans le miroir, je suis toute rouge à cause de la chaleur que j'ai dans le corps, je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mais j'ai l'impression que mon corps ne va plus tenir et me lâcher. Tout ça à cause de ce chien de Jaïro, si je meurs dans cette villa, je le maudirai d'où je serai dans l'au-delà. Je ne mérite pas de mourir ici et surtout comme ça, je dois mourir allongée sur mon lit avec mon mari ou du moins la personne qui serait à mes côtés, ce n'est pas comme ça ici dans une villa où j'ai envie de tout casser. Je pars mettre un grand pull et un grand jogging avant de me diriger vers la porte sous le regard d'Enola qui fronçait les sourcils, je lui fais un petit et lui fait un signe que j'arrive avant d'ouvrir la porte et de sortir de la chambre en la refermant. Je vais dans le bureau de Jaïro sous le regard de ces hommes qui se moquent de ma tenue avant d'ouvrir la porte du gros chien en train de lécher une chatte, ça ne me choque plus, je le surprends toujours en train de faire ce genre de chose. Je ferme la porte fort ce qui lui fait sursauté en même temps que la femme se redresse pour me regarder. Femme - Hé, c'est mon tour là tu vois pas ? Dégage vient dans deux heures. Je m'installe en face d'elle puis lui fais un petit sourire mieux qui l'a fait se rhabiller rapidement, elle part sans rien dire et mon regard se concentre sur cette merde en train de sourire. Jaïro - J'vais finir par croire que tu fais exprès de venir dans mon bureau au mauvais moment Atheya, tu veux que j'te b***e, c'est ça ? On peut le faire maintenant, j'ai toute ma journée devant moi. Je lui fais un doigt avant de prendre une feuille pas très propre et un stylo. Jaïro - C'est mon sperme dessus, tu veux gouter ? J'écris mon mot puis lui montre. Je compte pas lui répondre, c'est une perte de temps. Moi - Je suis malade, il faut que t'appelle un médecin. Il le lit puis fronce les sourcils avant de se lever et s'approcher de moi, il se met derrière le fauteuil où je suis assise et je le vois du coin de mon œil s'abaisser à mon niveau. Jaïro - J'ai tout de suite remarqué ta peau rougie quand tu es arrivée, je pensais que ça te faisait rougir de me voir être entre les cuisses d'une jeune femme que toi. J'ai eu une envie de gerber, mais je me suis retenue, il m'énerve, cet homme est jamais sérieux et pense un jour que mon magnifique corps bondirait sur le sien, qu'il rêve, ça n'arrivera jamais que dans ces rêves. Jaïro - Je vais appeler mon ami qui est médecin, il viendrait ici d'ici quelques jours et bien sur, je serais là. Je hausse les épaules avant de me lever, je prends une autre feuille et garde le stylo avant de sortir de ce maudit bureau. Je reste devant la porte et écris un petit mot avant que je trouve l'un des chiens en train de me regarder, je m'avance vers lui et lui montre ce que j'ai écrit. Moi - Je pourrais aller dans les toilettes ou tout les monde peut y aller ? Il le lit puis fronce les sourcils avant de me regarder droit dans les yeux, il s'abaisse à ma taille sûrement pour avoir si j'ai un plan ou pas. Je veux juste aller aux toilettes sauf que je risque de prendre un peu de temps au vu du fait que j'ai vraiment mal au ventre, je ne veux pas qu'Enola s'inquiète. Homme - J'vais te laisser cinq minutes quand tu entres dans la cabine pas plus. Il me dirige dans les toilettes communes des femmes, je pensais que j'allais entendre des gémissements à l'intérieur, mais non, juste le bruit de nos pas et quelques hommes qui parlent un peu loin. J'entre dans la cabine et vomis directement avant que je pose mes fesses sur le sol. Depuis le temps que je voulais gerber, il fallait bien que ça sorte un jour ou l'autre. J'entends un petit "boom" ce qui m'attire l'intension et en voyant un téléphone par terre juste à quelques centimètres de moi, je ferme les yeux quelques secondes avant d'essayer de le prendre sans me faire prendre par l'homme. Il est près de son pied, mais si je ne me trompe pas, il est de dos donc il ne peut pas voir ma main. Je réussis à le prendre et l'allume, comme je m'en doutais, il y a un code, j'essaye trois codes simples que tout peut mettre, mais ça ne le déverrouille pas, je souffle un bon coup avant d'essayer la date d'anniversaire de Jaïro et avec grand étonnement, ça marche. Il se déverrouille. Je vais rapidement dans message et vais dans le petit icône en haut pour écrire un nouveau message, je compose le numéro de mon frère Aryan en espérant qu'il ne l'a pas changé et dis : Moi - C'est Atheya, localise ce téléphone et viens me chercher s'il te plaît, je suis avec Jaïro. J'envoie le message, bloque le numéro, efface message des dernières application utilisé avant de verrouiller le téléphone et le remettre à sa place. Je tire la chasse d'eau avant de sortir de la cabine, il se retourne et me lance un regard noir puis en voyant son téléphone à ses pieds, il souffle puis le ramasse. Homme - La prochaine fois que t'as envie de gerber, fait ça dans ta chambre. Je pars me laver les mains et il me raccompagne dans ma chambre lorsque j'entre et m'enferme à l'intérieur, je souffle de soulagement et me couche sur mon lit en ne disant rien à Enola, ça y est, j'ai réussi. On va pouvoir sortir, s'il n'a pas changé de numéro. Atheya.
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