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Cuero Conti

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Blurb

Après la mort de sa femme, Domenico Conti devient un homme sombre et impitoyable, prêt à tout pour protéger sa fille Livia. Enfermé dans la violence et l'ombre, il ne vit que pour elle... jusqu'au jour où Giorgia entre dans leur vie, ravivant un cœur qu'il croyait à jamais éteint.

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Chapitre 1
Veronica attendait, nue, à genoux sur les draps sombres, le regard baissé comme on baisse les armes. L'air était dense, chargé de silence. Lorsqu’il entra, l’atmosphère se durcit aussitôt, comme si sa présence glaçait les murs. Il ne dit rien. Il la contempla un instant, sans chaleur, sans désir apparent comme on observe un objet qu’on possède déjà depuis longtemps. — Tu sais pourquoi tu es là, dit-il enfin, sa voix grave, lointaine, tranchante comme le métal. Elle acquiesça lentement, sans oser relever les yeux. — Oui... pour vous. Il s’approcha. Ses gestes étaient mesurés, contrôlés, empreints d’une précision presque militaire. Il effleura son menton du bout des doigts, la forçant à lever la tête. — Tu ne parles pas, sauf si je te le demande. Tu n’as pas besoin de comprendre. Tu as juste à obéir. Elle frissonna. Ce n’était pas la peur. C’était l’abandon. — Je suis à vous, murmura-t-elle, sa voix tremblante d’une tension qu’elle ne maîtrisait plus. Il la fit se lever, l’empoigna par la nuque avec cette autorité tranquille qui ne laissait place à aucune hésitation. Puis il la poussa doucement, mais fermement, contre le mur froid. — Tu n’es pas ici pour le plaisir. Pas pour le tien. Tu es ici parce que je l’ai décidé. Elle ferma les yeux. Ses joues s’empourprèrent sous l’humiliation délicieuse que ses mots traçaient sur sa peau comme des lames fines. — Je ne suis rien... qu'à vous. Il ne répondit pas. Il n’avait pas besoin de mots. Son silence était une possession plus féroce encore. Veronica a sucé sa bite à un rythme soutenu, avec une grande régularité. Il avait une grosse bosse, elle le sentait en pleine forme. Elle était au bon rythme. Elle voulait gagner de l'argent, mais elle voulait aussi qu'il soit fier d'elle. Soudain, il se retira de sa bouche. — Tu as bien mérité ton fric, s****e. Mais je veux m'amuser encore un peu. J'aimerais que tu fasses tout ce que je veux. — Aucun problème, patron. Ensuite, il la retourna sans ménagement, la plaquant contre le mur. Sa paume s'étala contre son dos nu, ferme, possessive. Elle ne broncha pas elle connaissait les règles, connaissait cette brutalité élégante qu'il maniait comme un art. Il n’y avait pas de tendresse dans ses gestes. Seulement le besoin de posséder, d’imposer sa loi jusqu’au plus intime. Il la pénétra d’un coup sec, sans un mot, sans une caresse. Juste ce silence, dense, chargé d’un pouvoir absolu. Elle étouffa un cri, plus de stupeur que de douleur. Il ne ralentit pas. Il ne cherchait pas sa réaction, il ne cherchait rien d’elle, sinon sa soumission entière. Chaque va-et-vient était une déclaration muette : — Tu es à moi. Pas une femme. Pas une amante. Une chose entre mes mains. Elle s’agrippait au mur, les yeux fermés, bercée par cette violence méthodique. Elle n’existait plus. Seule comptait sa position, son rôle, ce qu’il exigeait d’elle. — Tu respires trop fort, souffla-t-il contre sa nuque. Même ça, tu dois le contrôler. Elle hocha faiblement la tête, muette. À cet instant, elle n’était plus qu’un corps tendu, offert, sculpté par sa volonté. Il accéléra, chaque coup plus profond, plus froid, plus affirmé. Pas de passion, pas de chaleur. Juste une forme de domination mécanique, maîtrisée, implacable. Et lorsqu’il finit sans un soupir, sans un frisson il se retira lentement, laissant derrière lui ce silence pesant, et elle, tremblante, le front contre le mur, le souffle court. — Nettoie-toi. Ne me regarde pas. Puis il tourna les talons, la laissant là, nue, marquée, offerte et vide. Veronica, est une jeune femme de 26 ans, belle mais arrogante. Elle est sa p**e. Elle a toujours été éprise de lui, profondément amoureuse. Depuis trois ans, ils se retrouvaient régulièrement, et à chaque fois, elle recevait ce qu’elle désirait : argent, appartement, luxe. Mais Domenico ne lui offrait jamais plus, aucun mot tendre, aucun geste d’affection. A son retour dans la chambre. Elle se coucha sur le côté et le regarda, un sourire satisfait sur les lèvres. — Mon anniversaire approche, dit-elle d’une voix douce, presque enfantine. Je voudrais une voiture. Domenico tourna lentement la tête vers elle. Il la fixa sans expression, sans émotion. — Tu l’auras, dit-il simplement. Satisfaite de la réponse, Veronica se dirigea vers lui, voulant lui offrir un câlin. Mais alors qu’elle s'approchait, elle s'arrêta net, son cœur battant plus vite. Le regard de Domenico avait changé. Il l’avait fixé d’un regard glacial, comme une lame acérée qui transperçait l’air. C'était un regard qui lui glaça le sang. Un regard noir, profond et implacable. Ce regard, celui de l'homme qui ne ressentait rien, même après qu'elle se soit donnée à lui. Domenico Conti. Il avait 34 ans. Un visage dur, marqué par les années de violence et de souffrance. Son regard était perçant, impitoyable. Chaque trait de son visage semblait sculpté dans la pierre. Il était imposant, musclé, son corps une véritable machine forgée par une vie d’adrénaline et de sang. Il n’était plus celui qu’il avait été, mais une ombre de ce qu’il avait perdu. Une ombre de l'homme qu’il avait été autrefois, avant la mort de sa femme. Maintenant, il était comme un iceberg, froid, détaché, implacable. Il n’y avait rien derrière ses yeux, rien qu’un vide profond. Veronica se recula doucement, sentant la tension dans l’air, bien qu’elle ait envie de se blottir contre lui. Mais elle savait que ce regard, ce simple regard, était une mise en garde. Elle n’osait plus rien faire. Domenico, comme à son habitude, ne ressentait rien. Même après l’acte, même après cette partie de jambes en l’air qui avait secoué Veronica, il restait de marbre. Rien n’avait changé en lui. Il était vide. Il tendit une liasse de billets à Veronica, sans un mot, comme il le faisait chaque fois. Elle le prit sans hésitation, avec un sourire satisfait. Il n'y avait aucune tendresse dans ses gestes, juste un échange. Un contrat, rien de plus. Il se dirigea ensuite, vers la salle de bain sans se retourner. Veronica resta là, seule sur le lit, les mains caressant doucement les billets qu’il lui avait donnés, comptant l’argent avec un sourire satisfait. Elle se sentait bien, mais ce bien-être était fugace. Rien ne la comblerait jamais pleinement. Rien à part lui, Domenico. Pourtant, elle savait au fond d'elle-même qu’il ne la verrait jamais autrement que comme une simple p**e. Les bruits de la maison, la routine, recommençaient doucement. Un cri, lointain, brisa l’atmosphère de la chambre. — Papa ! Papa ! La voix aiguë d’un enfant. Veronica grimaça, irritée. Elle avait envie de crier à l’enfant de se taire, mais elle n’osa pas. Cela la dérangeait, cette intrusion dans sa tranquillité. Elle enfila son peignoir et sortit de la chambre, la colère montant en elle. Elle n'avait aucune patience pour les enfants, et encore moins pour celui-là. Mais lorsqu'elle franchit le seuil du couloir, elle s’arrêta brusquement. Là, face à elle, se trouvait une petite fille, pas plus de cinq ans. Elle la regarda droit dans les yeux, un air confus peint sur son visage. Un petit visage pâle, aux yeux grands et innocents. Juste derrière, une femme âgée, Carlotta, apparaissait dans l’encadrement de la porte. Veronica la connaissait bien, mais la petite, elle, elle ne la reconnaissait pas. La petite fille leva les yeux vers Veronica, comme si elle cherchait une réponse, une direction. — Où est mon papa ? demanda-t-elle d’une voix douce et tremblante. Veronica sentit un frisson parcourir son corps. Elle comprit en un instant. C’était la fille de Domenico. La petite Livia. Elle en avait entendu parler, bien sûr, mais elle ne l’avait jamais vue. Elle savait seulement que Domenico la protégeait, l’adorait, et ne la laissait jamais s’approcher de sa vie. Mais maintenant, cette petite se tenait là, devant elle, innocente et désorientée. Veronica se pencha légèrement, se mettant à la hauteur de l’enfant, un sourire poli sur les lèvres, bien que son regard soit froid. — Tu t'appelles comment ? demanda-t-elle, d’une voix douce mais autoritaire. La petite baissa les yeux avant de répondre, timidement : — Livia. — Livia, répéta Veronica, comme pour tester le nom, se l'appropriant à sa manière. Puis elle se redressa, le regard dur. — Bien, Livia, tu vas retourner dans ta chambre et tu attendras ton père. Elle se tourna ensuite vers Carlotta, les yeux brillants d’impatience. — Carlotta, emmène cette enfant. Elle nous dérange. Carlotta hocha la tête, visiblement gênée par l’interaction. Elle s’approcha doucement de Livia et lui murmura quelque chose à l'oreille avant de lui tendre la main. Livia, toujours aussi perdue, attrapa la main de la vieille femme et se laissa guider. A suivre

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