Puis Giorgia se rapprocha d’elle, calme et tranchante. — Ne te sens pas en compétition, Serena. Je m’en fiche du Don. Je suis ici pour faire mon travail, veiller sur Livia… et prendre mon salaire. Elle tourna les talons sans attendre de réponse. Serena, les lèvres pincées, la regarda s’éloigner avec rage. Lorsqu’elle entendit la porte du grand salon se refermer derrière Giorgia, elle frappa doucement à celle de Caterina. — Allez, sors de là. On va dîner. Les deux femmes prirent place dans le petit salon de l’aile Est, là où logeaient encore les anciennes. De son côté, Giorgia s’installa à table, juste à côté de Livia. Carlotta s’approcha pour lui servir son assiette, mais Giorgia l’arrêta poliment. — Merci, Carlotta, mais je peux me débrouiller. — C’est son travail, intervint douce

