Une vie de marié

Comme dans chaque mariage il y a des hauts et des bas. Des joies et des peines. Le miens n'en ai pas différents. J'ai bon vivre dans le luxe, avoir un beau mari, on pourrait dire que j'ai tout ce qu'il me faut, je n'ai pas besoin d'en faire trop. Il me manque quelque chose. Cela fait maintenant 1 ans et quelque mois que je suis marié, toujours pas d'enfants, je préfère attendre c'est bien ce que ma maman me reproche. Elle dit « So amoul dome ak sa djeukeur, dina dem outti feenen » si tu n'as pas d'enfant avec ton mari, il ira voir ailleurs. Mais ce n'est pas de ma faute, je ne voudrais pas avoir d'enfant dans de tel circonstance. Mon mari ne n'aime ou plus comme avant je ne suis pas sûr non plus de mes sentiments. Je ne sais plus si j'ai fait le bon choix en l'épousant du mois des fois, je me pose cette question. Après tout il a quitté sa femme pour moi, et s'il fait la même chose avec moi ? Il a trompé sa femme avec moi, même si on n'a rien fait de mal... Je ne voudrais que cela m'arrive à moi aussi ! J’ai peur que l’histoire se répète et que cette fois ci je devienne la victime. Je sais que je n’ai pas était toute sainte dans leur histoire. Car malgré tout, il était un homme marié et aujourd’hui elle se retrouve divorcé. Mais comme on le dit si bien : si tu ne prends pas soins de ton mari quelqu’un le fera à ta place. C’est exactement ce qui s’est passé… La porte qui se ferme me sort de mes pensé, voici Khalifa, qui vient de rentrer du travail. - Bonsoir, lui dis-je - Hm Il ne me lance même pas un regarde et monte dans la chambre. Je me dirige vers la cuisine pour réchauffer le repas, puis je monte à mon tour. Je lui enlève ses chaussures et sa veste avant de les rangers à leur place. Quand je défaisais sa cravate j'étais près de lui je sentais son souffle sur moi. Je lève la tête et il regardait ailleurs. Une larme sort dès mon œil que je nettoie aussi rapidement avant de sortir, mais il me retient. Je me retourne et basse les yeux. - Pourquoi tu pleurer ? Il ose me demander cela ? Je ne vais même pas prendre la peine de lui répondre. Je retire ma main mais il me tenait aussi fort. - Je dois aller à la cuisine, s'il te plait laisse-moi y aller Il me laisse et je me dirige vers celle-ci. Lui sert a mangé, avec un verre de jus coco-ananas. Quand je me retourne, il était devant moi, je le contour et il m'interpelle. - Vient manger avec moi - Je n'ai pas faim - Adama, dit-il doucement Je souffle et me m'assoie, ont mangé dans le silence, je le regardais, essayant de lire sur son visage, mais je ne suis pas comportementaliste, je ne peux faire cela. Il dépose sa fourchette et croise les bras. - Parle, me dit-il - Huh ? - Je sais que tu veux me dire quelque chose alors parle - Est-ce que, hum, tu voies une autre femme - Quoi ? Il se mit à rire. - Je suis sérieuse Khalifa, cela fait 1 mois que tu distant avec, c'est à peine si tu me parle, et quand tu me parle c'est pour mal me parler, dima khass - Tu recommence avec tes sottises, je t'ai dit que je ne voie personne - Tu disais sa à Ramatoulaye aussi non…? Il frappe sur la table et se lève. Je voyais la haine sur son visage, je me lève à mon tour, j'avais vraiment peur de lui des fois. Il avance vers moi et ma respiration s'accélère. Il me regardait dans les yeux et crispé sa mâchoire, comme pour se contrôler de me frapper, j'irais même jusqu'à dire me tuer. A ma plus grande surprise, il pose des lèvres sur les miennes sauvagement et me soulève tout en m'embrassant et se dirige vers la chambre d'en bas. Arrivé, il me jette sur le lit. - Plus jamais tu ne dis son nom Je secoue sa tête et il se remit a m'embrassé. *** Le lendemain, je me réveille tout heureuse, je m'ouvre les yeux et sursaute en voyant mon mari, me regardais comme une bête de foire. Il se mit à rire en voyant ma réaction. - Bonjour, dis-je souriant - Bonjour, bien dormir - Oui, dis-je comme un bébé Il ne dit rien et se met à sourire bêtement. - Pourquoi tu souris ? - J'avais oublié à quel point tu étais bonne Je le frappe sur le torse, mais ça m'a fait plus mal à moi qu'a lui. Il était musclé et pas qu'un peut. - Tship, le non-respect - Quoi ? mais tu devrais être contente que je te dise cela non ? si tu ne l'étais pas il y a longtemps que je serais allé voir ailleurs Je me lève et d’assois sur lui. - En parlant de ça, pourquoi ses temps si tu es distant avec moi - Je ne te trompe pas loin de là, c'est juste que je négocier un contrat pour un nouveau partenaire - Hm - Ecoute moi, Ramatoulaye, je l'aimais certes mais elle n'était pas faite pour moi, je sais que je t'aime toi et personne d'autre - Qui me dit que tu ne me ferras pas la même chose ? - Qui me dit que ce n'est pas toi qui me le ferras - Jamais, je suis à toi rk Khalifa - Hm, lolou d'eh nekhnama (j'aime bien ça) Il me retourne et monte sur moi. - Round 2 ? Je rigole et l'embrasse. *** L'après-midi, comme Khalifa est allé au travail. J'ai décidé de faire un petit tour dans mon restaurent-pâtisserie. J'ai toujours aimé la cuisine, surtout faire des gâteaux et des gourmandises. Depuis petite, a chaque fois que ma maman préparée a mangé je me retrouvais devant la cuisine à l’attendre. Surtout lorsqu’elle préparé des plats étrangers, je retenais très facilement les recette. En grandissant je commencer à les faire moi-même et je pris gout a la cuisine. Voilà pour après avoir fait des études en pâtisserie pendant 3 ans, j’ai tout fait pour ouvrir mon restaurant. Cela n’aurait pas étais plus facile si ce n’étais pas pour l’aide de mon marie. Il était assez rempli, des familles, des couples, je regardais tellement les gens que je ne regardais pas devant moi et j'ai heurté une personne. - Oh excusé moi - Non c'est moi, je ne r... Je lève la tête et là, mon cœur a arrêté de battre pendant une seconde. Je n'arriver plus à respirer, j'avais l'impression que mon monde s'effondré. Mon cerveau ne fonctionner plus, juste pour vous dire quel point j'étais choqué. Une vague de souvenir et de larme m’envahie, cette personne que j’ai essayer d’oublier pendant si longtemps. Cette personne qui m’a trahi au plus profond de moi, qui m’a poignardé dans le dos, mon fait le plus souffrir au monde. Cette personne était en face de moi et pourtant je ne ressentais pas de la haine envers elle : non au contraire mon cœur était rempli de chaleur. J’étais heureuse de le revoir, je me surprenais même à réagir ainsi. Jamais je n’aurais pensée que j’allais réagir ainsi en le revoyant. - W-Wally - Adama