Elle tient un soutien dans sa main et de plus elle est arrêtée à la porte, pourquoi pas dedans même dans le salon ? Là je commence à m'imaginer le mensonge que je vais lui dire, je ne sais même pas pourquoi je lui doit des comptes.
Et comment est elle arrivée ici, sans me prévenir ?
Moi: bonsoir, tu es arrivé depuis quand ? Et qui t'a déposé à la maison toi ?
Elle : donc toi on ne doit pas te faire de surprise hein dit moi ?
Moi: bien sûr que j'aime les surprises, mais maman m'avait dit que tu resteras quelque temps avec elle, donc je ne t'attendais pas aujourd'hui, c'est moi même qui devait venir te chercher non?
Elle : waouh, quand je partais tu m'avais fait une promesse n'est ce pas ? Alors dit, ce soutien appartient à qui?
Moi: Eh bien ! Quand tu me regardes est ce que je suis une femme ? Je suis moi un homme bien portant, donc tu peux en déduire que je ne porte pas de soutien parce que ça ne fait pas partie de ma garde robe.
Elle :ne me tourne pas en rond, donc repond moi.
Moi: bah, je ne sais pas à qui ça appartient, mais c'est peut-être pour toi ou bien c'est maman qui a oublié ça ici!
Je savais qu'elle allait bien me ramasser, donc je m'y attends.
Elle prend le soutien et le porte, elle est vraiment folle celle là ! Elle me regarde :
Elle : alors ce soutien balaise la est à moi? Regarde comment ça y est ? Pour ton information, ce soutien il est plus gros que celui de maman, dis moi mon cher grand frère, c'est qu'elle baleine tu as amené dans cette maison ?
Moi: riant à gorge déployée : donc quand tu me regardes je peux rentrer dans l'eau et ressortir avec une baleine pour la ramener chez moi?
Elle : n'essaie pas de l'amadouer, répond à ma question !
Moi: pour l'instant je veux que nous rentrions d'abord dans le salon je vais m'asseoir, là je suis trop fatigué de m'arrêter au dehors pour cet interrogatoire.
Elle : ça te fera quoi si tu me dis la vérité ?
Moi: rien absolument rien, ok, faisons cours, en fait j'ai demandé à une amie de venir me préparer un petit repas pour moi, comme il se faisait tard elle a dû dormir ici, donc elle a peut être oublié son soutien.
Elle : maintenant tu peux entrer dans ta maison, même comme je ne crois pas à un seul mot de ce que tu viens de me dire, parce que le fait de traîner avant de répondre, m'a prouvé que tu étais entrain de fabriquer ton mensonge dans ta tête, mais qui qu'elle soit, je crois que ce n'est pas mon problème, ce n'est pas ma vie.
Je suis rentré, j'ai trouvé la maison bien propre avec une bonne odeur qui vient de la cuisine, j'ai l'impression d'avoir déçu la personne la plus importante de ma vie, mais comme elle vient de dire, ma vie privée c'est ma vie privée ça ne doit pas l'intéressé.
Je prends une bonne douche et sort la trouver au salon, je pars m'asseoir près d'elle, elle dégage un parfum qui sent tellement bon.
Moi: je suis désolé mais tu dois comprendre que je suis un homme, je dois aussi avoir une femme, si je n'amène pas une fille à la maison comment je ferai pour l'épouser ?
Elle : oui, tu as raison, vous pouvez passez à table monsieur, le repas est servi.
Moi: mais tu ne manges pas ?
Elle : non, je n'ai pas faim, en fait la raison de ma venue ici c'est.. bon, bref, allez y manger d'abord.
Je suis allé me régaler, j'ai très bien mangé, quand elle a fini la vaisselle elle est venue me dire.
Elle : la raison de ma venue ici c'est que j'ai dit à maman de me laisser venir te faire à manger, c'est déjà fait, ça y est dans le réfrigérateur, je repars demain matin. Passez une bonne nuit monsieur !
Moi: tout choqué : mais pourquoi as- tu commencé subitement à m'appeler monsieur ? Je préfère que tu m'appelles grand frère, c'est compris ?
Elle : non monsieur, j'aimerais que le respect entre employé et employeur reste entre nous, donc ne prenez pas ça du mauvais côté.
Elle est parti, moi j'ai l'impression que j'ai commis une grosse bêtise, elle a laissé le soutien près de moi, entre temps je la vois revenir :
Elle : monsieur, j'ai oublié de vous dire quelque chose ! Si vous allez avoir une invitée qui va dormir dans ma chambre encore dites le moi parce que je ne veux plus revenir trouver mes affaires dans cet état !
Moi: ok, pas de soucis, je te le dirai.
Elle est repartie toute triste, mais que diable à dit à cette fille de dormir là-bas ? Pourtant je lui ai montré la chambre qu'elle devait occuper ! On dirait qu'elle ne veut pas vraiment la paix, il faut que je la remette à sa place.
Je lance l'appel et elle décroche à la première sonnerie.
Elle : bébé, tu m'appelles pour me présenter tes excuses pour ton comportement ? Eh bien sache que je ne t'en veux pas du tout, tu n'as pas besoin de t'excuser.
Moi: je ne t'appelle pas pour ça ! Mais dis moi dans quelle chambre as tu dormi ?
Elle : eh bien dans la chambre où tes petites amies dorment ! J'ai vu leur affaires là-bas !
Moi:
Tu es quel genre de personne hein ? Dit moi.
Elle : maintenant je n'ai plus peur de me faire virer par mon employeur. Tout ce que je veux c'est être avec toi, j'ai très bien réfléchi avant de prendre cette décision.
Je n'ai même pas pu répliquer qu'elle a déjà raccroché. Dites moi, quand je ramenais cette fille chez moi pour qu'elle me fasse à manger, est ce que je n'étais pas soûl par hasard ? Sinon depuis quand j'amène même les femmes chez moi? Ou bien je voulais peut-être montrer à mon ami que j'étais aussi un garçon ?
Je me posais toutes ces questions étant assis seul, mais subitement, je sentis une main sur mon épaule, je me retourne et...