L’Amadis-Omnibus Vous comprenez que je me mis à mâchonner le bout de ma canne, à consulter la corniche, à regarder le feu, à examiner le pied de Caroline, et je tins bon jusqu’à ce que la demoiselle à marier fût partie. – Vous m’excuserez, lui dis-je, je suis reste chez vous, malgré TOUS peut-être ; mais votre vengeance perdrait à être dite plus tard, et si elle a constitué pour votre mari quelque petite misère, il y a pour moi le plus grand intérêt à la connaître, et vous saurez pourquoi… – Ah ! dit-elle, ce mot : c’est purement moral ! donné comme excuse m’avait choquée au dernier point. Belle consolation de savoir que j’étais dans son ménage un meuble, une chose ; que je trônais entre les ustensiles de cuisine, de toilette et les ordonnances de médecin ; que l’amour conjugal était as

