Sans profession Paris, 183… « Vous me demandez, ma chère maman, si je suis heureuse avec mon mari. Assurément monsieur de Fischtaminel n’était pas l’être de mes rêves. Je me suis soumise à votre volonté, vous le savez. La fortune, cette raison suprême, parlait d’ailleurs assez haut. Ne pas déroger, épouser monsieur le comte de Fischtaminel doué de trente mille francs de rente, et rester à Paris, vous aviez bien des forces contre votre pauvre fille, monsieur de Fischtaminel, enfin, est un joli homme pour un homme de trente-six ans ; il est décoré par Napoléon sur le champ de bataille, il est ancien colonel, et sans la Restauration, qui l’a mis en demi-solde, il serait général : voilà des circonstances atténuantes. Beaucoup de femmes trouvent que j’ai fait un bon mariage, et je dois conve

