Les révélations brutales PREMIER GENRE.– Caroline adore Adolphe ; – elle le trouve bien, – elle le trouve superbe, surtout en garde national. – Elle tressaille quand une sentinelle lui porte les armes, – elle le trouve moulé comme un modèle, – elle lui trouve de l’esprit, – tout ce qu’il fait est bien fait, – personne n’a plus de goût qu’Adolphe, – enfin, elle est folle d’Adolphe. C’est le vieux mythe du bandeau de l’amour qui se blanchit tous les dix ans et que les mœurs rebrodent, mais qui depuis la Grèce est toujours le même. Caroline est au bal, elle cause avec une de ses amies. Un homme connu par sa rondeur, et qu’elle doit connaître plus tard, mais qu’elle voit alors pour la première fois, monsieur Foullepointe, est venu parler à l’amie de Caroline. Selon l’usage du monde, Carolin

