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2011 Words
Je le revois m’enlever ma robe, pour ensuite m’allonger sur le lit. Il me dévore des yeux, comme si j’étais le plus fabuleux des desserts. Puis il retire son tee-shirt, pour me montrer sa musculature parfaite, et terriblement excitante. En ne me quittant toujours pas des yeux, il décroche le bouton de son pantalon. J’ai cru qu’il allait le descendre jusqu’à ses chevilles, mais non. Il joue avec moi. Avec un regard aguicheur, il plante ses dents dans sa lèvre inférieure d’une façon sensuelle, pour ensuite se les lécher. J’ai terriblement envie de les goûter. Ma culotte est trempée, mon rythme cardiaque s’accélère. Il me le faut et tout de suite. Je deviens donc entreprenante, en me mettant accroupie sur le lit, et baisse son pantalon en même temps que son boxer. Son érection se dresse devant moi. Je la prends dans mes mains, et fais de lents va-et-vient. Un râle de plaisir sort de sa bouche, ce qui me donne l’envie d’être encore plus audacieuse. Je le pousse pour qu’il se retrouve couché sur le lit. Je m’avance au-dessus de lui à quatre pattes de façon féline, tout en le regardant droit dans les yeux. Mon regard, se dirige ensuite vers son sexe dressé devant moi. Je le prends à pleine bouche et le fais coulisser dessus. Ma langue s’enroule autour, tandis que ma main vient caresser ses testicules, pour lui provoquer un maximum de plaisir. Lorsque je le sens au bord de la jouissance, j’accélère le rythme. Mais avant qu’il ne réponde plus de lui, il me stoppe, pour ensuite me jeter avec force sur les draps. Sa bouche s’écrase sur la mienne. Il demande l’accès à ma langue que je lui donne avec plaisir. Elles commencent une danse endiablée, pendant laquelle ses mains se baladent sur mon corps, pour ensuite s’arrêter sur ma poitrine. Elles s’aventurent sous mon soutien-gorge. De sa main gauche il joue avec mon téton et de l’autre il malaxe mon sein. Ses gestes sont millimétrés, pour me procurer un maximum de plaisir. Sa bouche quitte mes lèvres, pour se diriger vers mon cou tandis que ses mains continuent leurs douces tortures. J’ai envie de le sentir en moi, cela devient un besoin urgent. Ses lèvres me procurent un chapelet de baisers, tout en descendant vers le sud. Ses mains expertes dégrafent mon soutien-gorge, pour qu’ensuite, l’une d’elle reprenne sa place initiale sur ma poitrine. Tandis que l’autre suit le même trajet que sa bouche, toute en continuant son ascension un peu plus bas, pour atterrir sur ma petite culotte. Il me la retire, en prenant bien soin d’effleurer ma jambe. Un frisson me parcourt, je suis à fleur de peau. Il me procure tellement de bien. J’ai à peine le temps de réagir, qu’il écarte mes jambes, pour ensuite placer son visage au niveau de mon entre jambe. Du bout de sa langue il vient titiller mon c******s. Je place mes mains dans ses cheveux, et tire dessus pour qu’il y aille plus franchement. Sa langue continue de jouer entre mes lèvres, tandis qu’une de ses mains joue avec ma vulve. Je n’en peux plus. C’est trop bon. Je sens mes jambes trembler, mon esprit part ailleurs, et je jouis dans un cri assourdissant. Je le vois à peine enfiler un préservatif, qu’il s’enfonce brusquement en moi, pour en ressortir aussitôt. Je grogne. Je me sens vide et frustrée. Alors que lui me regarde avec un sourire coquin. Il tient son sexe proche du mien, puis me pénètre lentement. C’est une torture. Je mets mes jambes autour de ses hanches, et d’un coup sec, à l’aide de mes pieds, j’appuie sur ses fesses pour qu’il rentre jusqu’à la garde. Un son rauque sort de sa gorge. Il en mourrait d’envie tous comme moi. Ses va-et-vient se font à un rythme assez soutenu, mais j’aime ça. Je lui dis d’aller plus fort, plus vite, et il s’exécute. Il accélère son déhanchement endiablé. Je sens le plaisir monter en moi. Lui aussi n’est pas loin. Un dernier coup de rein, et nous jouissons ensemble. Le même bip qui m’a réveillée, me sort de ma rêverie. J’en reste encore sous le choc. C’était l’une des meilleures nuits de ma vie. Le bruit est incessant, il continue encore et encore. Lorsque je me rends compte qu’il s’agit de mon téléphone, je le cherche, et le trouve rapidement. C’est Justine qui m’appelle. Je décroche et lui dis que je la rappelle. Je m’habille rapidement, sors de la chambre en faisant le moins de bruit possible, pour éviter de réveiller celui qui se trouvait à mes côtés ce matin, pour ensuite prendre la fuite comme une voleuse. Dehors le soleil est levé. Je me rends compte que je ne sais pas l’heure qu’il est. Lorsque je regarde celle-ci sur mon téléphone, mon cœur rate un battement ! — Merde ! Il est huit heures trente ! Je commence dans une demi-heure ! Je hèle un taxi, et lui indique l’adresse de ma meilleure amie. Une fois arrivée, je fonce en direction de ma chambre. J’entends au loin Justine me parler, mais la coupe dans son élan en lui disant : — Désolée, mais là, je n’ai vraiment pas le temps de parler. En l’espace de dix minutes je suis prête, un temps record ! Je ressors de chez Justine comme je suis arrivée, c’est-à-dire en trombe même si elle a essayé d’entamer la conversation à plusieurs reprises et surtout savoir où j’ai passé la nuit. De toute façon, elle le saura bien assez tôt, je ne peux rien lui cacher. Je remonte dans le taxi, qui a eu la bonté d’âme de m’attendre, pour qu’il puisse m’emmener au travail. J’arrive à 9h15. Un quart d’heure de retard. Mon patron n’y fera même pas attention. Au plus profond de moi-même, j’espère que la journée va bien se passer, car avec cette migraine, celle-ci risque d’être difficile. J’ai le sentiment d’entendre la cloche de Big Ben sonner dans ma tête sans jamais s’arrêter… La journée a été longue. Très longue… Il était temps qu’elle se termine. Plus jamais je ne sors un dimanche soir. Cette expérience m’a suffi. J’ai été amorphe durant chaque heure et chaque minute de cet interminable lundi. Lorsque mon chef me parlait, c’était comme s’il s’adressait à un sourd. Mon cerveau était incapable de travailler correctement et surtout d’écouter. Alors que je suis sur le trajet du retour, je reçois un SMS d’Alex. J’hésite à l’ouvrir, mais après tout c’est ma sœur et la curiosité est plus forte que tout. « Tu me manques petite sœur... Reviens à l’appartement s’il te plaît ! Je suis désolée pour cette histoire d’audition. Je ne t’en parle plus, promis ! Mais s’il te plaît, reviens. Tu sais que ça me coûte, de te dire tout ça. » Son message me va droit au cœur. Je sais qu’elle a dû faire un effort énorme pour m’envoyer ce message ! Et qu’elle a mis sa fierté de côté. « Toi aussi tu me manques Alex ! Ça ne nous est jamais arrivé de nous disputer ainsi, et je n’aime pas ça. Je rentre si tu me jures, que tu ne me parles plus de cette audition ! » « Je te le jure Sara » Je suis vraiment trop faible… Alex Cela fait maintenant quatre jours que Sara est revenue à la maison. Et comme promis, je ne lui ai pas parlé de l’audition. Le seul problème, c’est qu’elle a lieu aujourd’hui ! Nous sommes vendredi, et en début d’après-midi le casting débutera. J’ai déjà réussi à lui faire prendre sa journée d’aujourd’hui. Je lui ai dit qu’après tout ce qu’il s’était passé, j’avais besoin de passer une journée avec ma sœur. L’excuse parfaite ! Pour l’instant je suis dans les bras de Max, je profite de lui au maximum comme aujourd’hui, je dois « normalement » passer la journée avec sœur. Cependant, il remarque que j’ai un air soucieux. — Qu’est ce qu’il se passe ma belle ? Tu n’as pas l’air bien ? — J’ai peur de la réaction de Sara. — À quel sujet ? — À propos de l’audition. — Attends, je ne comprends pas tout ! — Je ne lui ai pas reparlé de l’audition... Je vais la mettre devant le fait accompli. — Quoi ? Tu ne lui as rien dit ! — Elle m’a fait promettre de ne plus en parler. Chose que j’ai faite. J’ai donc dû trouver une autre solution. — Alex, tu abuses un peu là, nan ? Je sais, je sais… Mais c’est pour elle, pour son bien. Je suis certaine qu’elle me remerciera d’avoir fait ça pour elle. En réponse à Max, je hausse simplement les épaules. — Et je peux savoir, comment ma petite amie s’y est prise pour manipuler sa sœur ? — Je ne l’ai pas manipulée, mais juste un peu menti. Je lui ai dit qu’on allait passer la journée entre sœurs. — Et ? —Et quoi ? — Comment tu comptes t’y prendre, pour l’emmener sur les lieux de l’audition ? — Elle a lieu au Lax Studio. Je sais que Sara y est déjà allée pour prendre des cours de danse, et adorerait y retourner. Je vais donc lui fait croire qu’on va aller prendre un cours de danse là-bas. — Sans vouloir te vexer ma chérie, la danse et toi, ce n’est pas vraiment ça ! Je lui frappe gentiment l’épaule. — Arrête ce n’est pas drôle ! Elle croira que je fais ça pour m’excuser de mon comportement. Crois-moi ça va marcher ! — Si tu le dis ! — Max, s’il te plait ! J’ai besoin de soutien ! — Je dis ça pour te taquiner Alex ! Je suis sûr que ça va fonctionner, me dit-il en m’embrassant la joue. — J’espère... Mon plan doit absolument fonctionner, il le faut ! Je n’ai pas de plan B. Cette idée de renforcer notre lien fraternel est mon seul espoir. Faîtes que ça fonctionne ! Chapitre 7 Your Destiny Kévin Levar Aujourd’hui, Alex m’a demandé de passer la journée avec elle. Pour être franche, je ne sais pas du tout ce qu’elle me réserve. Elle m’a seulement dit de prendre mes affaires de danse. Cela m’a dans un premier temps étonnée ! Car il faut être honnête, Alexandra et la danse ça fait deux ! Elle n’est pas capable d’aligner un pied devant l’autre et risque de finir aux urgences. Puis, je me suis finalement dit, qu’elle faisait ça pour se faire pardonner. Après avoir mangé dans un restaurant plutôt sympathique et convivial dans Paris. Ma sœur m’entraîne dans le 20ème arrondissement. Sincèrement, je me demande ce que nous allons faire là-bas ! Au bout de quelques minutes, je commence à reconnaître le quartier dans lequel ma sœur m’emmène. Lorsque j’aperçois, écrit en grosse lettre, sur la façade de l’immeuble « Lax Studio », je me retourne vers ma sœur. — Tu m’emmènes au Lax ? — Oui je voulais te faire plaisir, et comme je sais que ça fait un moment que tu as envie de reprendre des cours dans ce studio, je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée ! — Tu plaisantes, c’est génial ! Merci Alex, lui répondis-je en lui sautant dans les bras. Le Lax, est un super studio de danse. On peut y retrouver tous les styles, en passant par le hip-hop, le contemporain, le modern-jazz, le classique, le classique-fusion, le dance hall, la batchata etc... Il m’est déjà arrivé de prendre quelques cours là-bas, et d’assister à des SPECIAL CLASS. Et je dois avouer que je n’ai jamais regretté. Les professeurs sont géniaux ! Je rêve d’y prendre des cours réguliers, malheureusement je n’en ai pas le temps et surtout le talent. Les élèves qui y assistent ont un excellent niveau. À côté d’eux j’ai l’air ridicule, mais mon plaisir, mon envie, mon amour pour la danse me poussent à y aller de temps en temps afin de me dépenser sur des chorégraphies à couper le souffle. Plus nous nous dirigeons vers l’endroit où a lieu le cours, plus je sens le comportement d’Alexandra changer. Elle semble agitée. Elle ne cesse de jouer avec ses doigts comme une gosse qui aurait fait une bêtise. — Alex, tu es sûre que tout va bien ? — Oui très bien. Pourquoi ? — Je ne sais pas, tu es devenue bizarre d’un coup ! On dirait que tu es nerveuse. Elle ne répond pas et continue d’avancer. Bizarre… Alors que nous arrivons dans la salle, je me rends compte qu’il y a énormément de monde. Ils sont tous en train de s’échauffer, et beaucoup ont l’air stressé. J’avoue que là je ne comprends pas tout ! Pourquoi sont-ils aussi stressés pour un simple cours de danse ? — Écoute Sara, je ne danserais pas avec toi aujourd’hui ! — Si tu ne te sens pas bien, on peut rentrer, ce n’est pas grave. — Non ! Toi tu restes, et moi je pars ! — Mais ne t’inquiète pas, je vais rentrer avec toi. Je viendrais à un autre cours. Je vois Alex ouvrir la bouche pour ensuite la refermer. Puis finalement, elle se jette à l’eau. — S’il te plait Sara, ne m’en veux pas. J’ai fait ça pour toi. — Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Tu me fais peur là Alex ! — Ce n’est pas vraiment un cours de danse qui a lieu aujourd’hui ! — Comment ça ? Je ne comprends pas ! — C’est l’audition ! Et toutes ces personnes sont également là pour la passer. Bodel de merde, elle n’a quand même pas osé !? — Quoi ? Dis-moi que c’est une blague ! S’il te plait Alex, dis-moi que c’en est une ? — Non c’est la vérité, Sara. Le jour où nous nous sommes disputées, je voulais te dire quelque chose, mais tu ne m’en as pas laissé le temps.
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