Deux nouveaux allégeants

1231 Words
Du coup, très en colère, je vais vers la porte. Comment est-ce qu'ils pouvaient venir à cette heure de la nuit rien que pour leur remboursement ? J'avais l'intention de leur crier dessus avant de les renvoyer chez eux pour qu'ils reviennent seulement le matin pour prendre leur différence. Mais au moment où je suis sur le point d'ouvrir la porte, ils sont déjà à l'intérieur et derrière moi. Par où étaient ils entrés ? Aucune idée à ce moment. Mais laissez-moi vous expliquer comment ceci s'est passé. Vous vous rappelez ce qu'est l'appel mystique ? C'est à peu près pareil sauf qu'ici on n'a pas besoin de nom. Tu peux être tranquillement chez toi à une heure comme minuit passé, précisément entre 00 h et 03 h... Puis tu entends comment on frappe à ta porte toc toc toc... Pas frapper avec la main, mais plutôt la voix de quelqu'un. Que peut ou non t'être familière. Le simple fait que tu demandes, c'est qui, ou même que tu prononces le moindre mot s'adressant directement à ce que tu as entendu sache que tu viens de les inviter à entrer chez toi tous autant qu'ils sont. Je vous le redis encore, la sorcellerie est dangereuse. Ça peut être une exclamation ou n'importe quoi du moment que tu t'adresses à eux. Pour la suite de mon récit. Une fois qu'ils étaient déjà à l'intérieur ils s'étaient directement mis à parler : - Maîtresse nous sommes ici pour te voir ? J'ai à peine sursauté et je ressens ma chaîne bougée et mama qui prend le contrôle. Ils l'ont su et ont directement continué dans leur propos. - Maîtresse, nous sommes venus pour te prêter serment et allégeance. Nous avons tous ressenti ce qui se prépare et nous choisissons ton camp. Je t'amène pour ma loyauté, le cœur de mon unique garçon. - AURIOLE : Ton unique garçon, mais tu as d'autres enfants ? - Oui maîtresse j'en ai en tout sept dont mon seul garçon et c'est son cœur que je te présente ici. Mais si cela ne te suffit pas, tu pourras en prendre un autre à ta guise. - AURIOLE : Un autre ? Moi, je les veux tous. Et sans même hésiter il avait accepté. Ma mère ne plaisantait pourtant pas et moi-même je n'arrivais pas à y croire même si ça sortait de ma bouche. Puis ce fut autour de l'autre. - AURIOLE : Et toi, qu'as-tu à m'offrir pour me montrer ta loyauté ? - Maîtresse, il n'y a que ma propre vie, je chérisse le plus dans ce monde et rien de plus, alors je te la donne. Tu peux en disposer comme bon te semble. Mais si cela ne te satisfait pas, j'ai également une femme avec 5 enfants dont un martyr... Tu peux également en disposer comme tu le voudras maîtresse. Et il avait sorti un petit flacon dans lequel on y voyait un liquide bizarre. Quand je le regardais ç'avait l'aire visqueux avec plusieurs couleurs dont je ne saurais vous donner les noms puisque moi-même je ne l'ignore, jamais au paravent je n'avais vu ces couleurs. Et ils avaient l'aire de se mélanger, mais ne sans jamais devenir homogène. Mama prise le flacon et dit : - AURIOLE : Comment vous vous appelez ? - Moi, c'est Onah. - Et moi, c'est Dibamba. - AURIOLE : Onah, je crois en ta loyauté. Dibamba, j'ai rarement vu des gens ne tenir qu'à leur vie et la donner ainsi... Je crois aussi en ta loyauté. Vous serez désormais mes yeux et mes oreilles. Et voici comment pour prêter allégeance à ma mère, ces hommes étaient prêts à tout sacrifier... L'un tous ses enfants s'il le fallait. Vous voyez dans certaines familles où des enfants meurs toujours sans explication... Courte maladie ou bien une maladie dont on ne trouve jamais le remède ou même le mal en question peu importe les examens que vous passerez. Parfois il va juste se cogner le pied et tomber ou encore plus simple recevra un coup que ce soit dans une bagarre ou même amicale. Quant à l'autre, c'était sa vie, qu'il disait chérir plus que tout. Même si pour lui s'était une meilleure façon de la protéger en se mettant au service de la sorcière dite la plus redoutable du village. Pour une preuve de loyauté envers ma mère, ils étaient prêts à donner en sacrifice toute sa famille femme et enfant. - DIBAMBA : Maîtresse, merci de nous accepter auprès de toi en tant que tes yeux et tes oreilles. À ce propos, sur le chemin, nous sommes passés près de la maison du N'Gassa et une importante réunion s'y déroule en ce moment. Beaucoup de gens se rassemblent pour le suivre. Si on lance une attaque ce soir... Ses allégeant auront des doutes sur sa puissance et ils ne pourront que se rallier à nous maîtresse. - AURIOLE : Tu insinue quoi là Dibamba ? Que je ne suis pas assez puissante pour en finir avec eux ? HEIN ?! - DIBAMBA : Non ma maîtresse. Jamais je n'oserai douter de votre redoutable puissance. Je veux juste dire qu'on peut lancer quelques choses ce soir parce que le N'Gassa ne s'y attends pas. - AURIOLE : Et comment compte tu faire ça ? Ne sais-tu pas que dans sa maison, même lui ne pas attaquer quelqu'un qui s'y trouve, s'il n'est pas à l'intérieur ? - DIBAMBA : Je le sais très bien maîtresse et Onah peut vous dire comment. Mon regard se pose sur celui-ci. - ONAH : Sur le chemin en venant ici comme Dibamba vous la dit, nous sommes passés près de sa demeure et j'en ai profité pour y introduire un lézard. Et grâce à lui on peut envoyer n'importe quelle attaque maîtresse. - AURIOLE : Tu dis bien n'importe ? Tu es sûr de toi qu'il n'a déjà pas été repéré ? - ONAH : J'en suis certain, maîtresse... - AURIOLE : Explique moi ta certitude. - ONAH : Vous savez une des femmes du chef à pour habitude de venir se faire des tresses chez ma femme, alors j'avais prélevé un de ses cheveux que j'ai attaché sur le lézard. Je n'avais pas su à quel moment, mais le serpent s'est retrouvé en train d'étrangler Onah. Ça, c'était passé tellement vite. - AURIOLE : Qu'est-ce que tu viens de dire ? Finalement, je crois que tu ne me serviras à rien. Prendre un cheveu... S'il s'agit de ceux de Gertrude... Alors ton plan est inutile et tu ne me sers à rien. Elle était décidée à finir avec quelqu'un qui venait juste de lui prêter allégeance en lui donnant tout ce qu'il possède de chère en ce monde. Il était tellement asphyxié par l'étreinte du serpent sur son cou qu'il n'arrivait plus à parler, mais pourtant essayait. Ce ne fut que grâce à l'intervention de son ami qu'il a vu sa vie prolongée. - DIBAMBA : Maîtresse ? Il ne s'agissait pas de Gertrude, Mais de Timéh, la première femme du chef. Et cet ainsi que le serpent lâcha son étreinte et disparu. Voilà comment ma mère et ses deux nouveaux confrères allaient mener un raid contre la chefferie le même soir. Mais bien sûr avant, il fallait des préparatifs et pour ça, je devais faire quelque chose pour ma mère.
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