La forêt mystique

1345 Words
La nuit là, puisque ma mère et ces compagnons devaient frapper la chefferie par le biais du lézard introduit dont la présence se confondait à celle de la femme du chef, je devais pour eux faire quelque chose de très important. Et ce soir-là devait être pour moi, ma première vraie et véritable expérience de la sorcellerie proprement dite, car mes yeux allaient s'ouvrir. Alors après avoir convaincu mama qu'ils pouvaient effectivement attaquer, il fallait maintenant qu'ils choisissent de quelle façon et ma mère elle, voulait frapper fort. - DIBAMBA : Maîtresse, nous pouvons envoyer des serpents, ils seront tous mordus avant de se rendre compte de leur présence... - ONAH : Ce n'est pas une mauvaise idée, mais s'il faille envoyer quelque chose, autant mieux que ce soit des zatchimb ou bien des oturah. Je n'avais jamais entendu ces mots quelque part, mais quand même je savais ce que c'était, ou plutôt ce qu'ils étaient. Ceci était certainement dû à la présence de ma mère en moi. Donc, il s'agissait là d'appellation d'être, ou plutôt d'une tribu, qui n'existe pas dans le monde que nous connaissons tous. Ce sont en quelque sorte des esprits puisque quand ils sont là même si ton troisième œil est ouvert tu peux quand même ne pas les voir. Pour vous parler un peu d'eux, les zatchimb sont des esprits qu'on envoie pour punir lorsqu'un sorcier à un problème avec un autre ou même quelqu'un de simple il t'envoie un zatchimb et c'est lui qui va décider comment il va te traiter. Ça peut durer des mois, voire des années, mais néanmoins, celui qui te les a envoyés peut également leur faire partir, mais c'est une chose incertaine parce qu'ils sont souvent imprévisibles, car où tu les envoies après il peuvent décider de ne plus partir. Et c'est ainsi qu'un ou plusieurs se retrouvent attaché à une famille de génération en génération... Tant qu'on ne le découvre pas et qu'on le chasse il reste. Mais il y a un hic dans ça, les zatchimb ne s'emprennent jamais à l'innocence. L'innocence, c'est la pureté en d'autre terme la lumière et pour des êtres encore plus sombre qu'une nuit sans lune ni étoiles. Ce type de personnes peut les tuer sans même qu'ils ne s'en rendent compte. En les envoyant chez quelqu'un comme ça, ils peuvent revenir vers toi, pour te prendre quelques choses. Pour ce qui est des oturah il n'y a même pas grand-chose à dire, ce sont les plus dangereux d'ailleurs ils ne se déplacent qu'au prix d'une promesse de sang, mais alors de beaucoup de sang. Ils sont souvent responsables de beaucoup d'accident grave, de catastrophes dites naturelles. Vous voyez par exemple une route sur laquelle pas une semaine ne passe dans qu'il y est un accident où il y a des morts, certains phénomènes d'accident ou ont se retrouve parfois plus de 100 morts et d'autres disparus. Parfois, c'est une route qui vous voyez qui n'a jamais avancé dans ses aménagements, chaque fois qu'on vient pour y travailler bitumage, goudron, rien ne se fait. Des appareils se gâte, d'autres meurs dans des conditions étranges, certains perdent leurs membres, c'est comme ça que ces routes sont mauvaises pour les véhicules. Voilà donc en quelque sorte ce qu'ils sont. Et même s'ils étaient l'un comme l'autre dangereux et efficace, ma mère quand avait une autre idée. - AURIOLE : Je vais les envoyer la foudre - ONAH : Mais maîtresse, comment est-ce que tu comptes faire ça ? À ce jour personne n'a encore réussi à attraper la foudre. - AURIOLE : Ma fille Auriole, elle le fera. - DIBAMBA : Mais maîtresse, elle va... - AURIOLE : AUCUN MAIS... Le temps passe, commencez les préparatifs. Les directives de ma mère étaient simples après qu'elle m'est libérée en quelque sorte. Je devais me rendre au plus haut point du village là-bas il y a un arbre calciné je devais me placer là-bas en soulevant un bocal qu'elle m'avait remise et attendre quelques minutes. Nous étions en pleine saison sèche, je me demandais comment ça pouvait être possible sans pluie. Mais je ne sais pourquoi, j'avais obéi à ma mère et j'étais sortie de la maison accompagnée par Anastasie et ce que je vis cette nuit-là jamais auparavant je n'aurais pensé que de telles choses pouvaient exister. Je devais aller derrière la maison et entrer dans la brousse, le premier constat que je fis était au niveau de l'arbre de mama, vous rappelez sa forme et sa couleur, l'arbre est bel et bien un serpent le gros que j'ai jamais vue. On entre dans la brousse, il est dressé devant nous, il nous voit et s'abaisse. Une énorme tête avec des yeux brillants d'un vert lugubre et d'autres traces verte tout le long de son corps. Anastasie se place de devant moi. Le serpent s'arrête, nous présente sa gueule qui même à l'intérieur, est noir. Il ouvre largement sa gueule comme s'il voulait nous avaler. On reste sans bouger, puis il l'a fermé brusquement, regarde d'un côté comme si quelque chose venait d'attirer son attention, il se redresse et continue de regarder de ce côté-là par la suite bondi... Je ne sais pas sur quoi il a bondi, mais je crois qu'on vient d'avoir la vie sauve. Nous avions continué de marcher Anastasie m'ouvrait le passage, mais tout d'un coup elle s'était arrêté au point où je m'étais heurté à elle. - AURIOLE : C'est comment ? - ANASTASIE : Tu ne vois pas ? - AURIOLE : Quoi ? Où ça ? Dis-je un peu affolé. - ANASTASIE : Devant nous... Regarde là-bas, devant nous. Et justement, devant nous se tenait quelque chose ou quelqu'un... Nous avions essayé d'avancer puisque c'était la seule route en veillant à ne pas être sur le même trajet que cette chose, mais à chaque fois, c'était comme si ça se déplaçait devant nous. Et puis subitement ça se mire à avancer vers nous, ça marchait, lentement, et nous, nous reculions au fur et à mesure que ça faisait des pas. Et après, la chose s'est mise à courir. Et en moins de temps qu'il fallut pour crier, elle était déjà près de nous et nous traversa. La sensation avait été telle qu'un voile qu'on te retirait brusquement après que tu l'ai porté avec une autre sensation de fraîcheur, qui m'avait fait monter des frissons dans le dos. Et ce ne fut pas tout, à un niveau, on tombait nez à nez avec une panthère noir, sorti de nulle part. D'où sortait cette panthère ? La question qui fût dans ma tête, car dans notre forêt au village il n'en existait pas. Oubliant que j'avais les yeux sur ce que d'autres ne voient. Je m'en rendis d'ailleurs très vite compte. Anastasie et moi étions paralysé par la peur, cette panthère était vraiment grande et entre ses dents asserées, se trouvait un lièvre qu'il tenait par le coup son sang était vraiment trop vif pour un animal. Et puis cet autre constat que je fis était quand j'ai plongé mon regard dans le sien ce n'était ni les pupilles, ni l'iris d'un animal, c'était bel et bien ceux d'un homme. Il n'y a donc plus 36 réponses on se tenait là, devant un sorcier qui venait de tuer quelqu'un pendant qu'il dormait paisiblement chez lui. Il finit par partir et nous à reprendre notre chemin. À chacun de nos pas, on voyait des choses innommables, dégoûtante, effrayante. D'un homme ou femme qui est en train de marcher sans peau sur son corps, certains qui étaient même en décomposition, des bébés qui aux regards n'ont même pas encore deux mois, mais ils sont en train de faire des choses que je n'oserais vous qualifier. Après avoir traversé tout cela, nous étions enfin arrivés au point le plus haut de village, où se dresse un arbre calciné, et tout autour sur environ 50 mètre aucune végétation que des creux, des trous et des cendres. Mais devinez quoi d'autre se passe à cet endroit ? Il pleut.

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