Mon garde du corps ( Un peu trop sexy)

Je danse sur une piste de danse avec beaucoup de monde autour, je me laisse emporter par la musique de rock en bougeant mes cheveux de droite à gauche. J'enfile quelque verres et saute sur la piste de danse... Tout dans un coup la musique s'arrête. Tout le monde expriment leurs mécontentements. On tapote sur le micro. Homme_ Gina Lucchese ! Ramène-toi immédiatement ! Je me tourne quand j'entends mon nom, je souris quand je vois l'homme sur scène. Il a fini par me repérer. Homme_ Ne bouge pas ! Il descend de scène et passe parmi les personnes qui me regarde quand il arrive à ma hauteur. Il fronce les sourcils, il m'attrape le bras, je me défais de son emprise. Gina_ Je suis occupée là. Tu ne vois pas ? Homme_ Dépêche-toi de me suivre et maintenant. Il me tire avec lui jusqu'à l'extérieur de la boîte de nuit. Je retire mon bras et fronce les sourcils. Gina_ Je veux m'amuser. Est-ce trop demandé ? Homme_ Je ne suis pas d'humeur... Tu fuis en douce sans personne. Tu te mets en danger. À quoi, tu penses ? Je lève les yeux au ciel. Ce mec-là, c'est Riccardo Costa. Mon garde du corps qui est aussi le bras droit de mon père. Vous devez vous demander qui je suis pour avoir un garde du corps à mes trousses. Commençons par le commencement. Je suis Gina Lucchese, 23 ans, métisse, mon père est italien et ma mère et bein... Elle est des îles si j'ai compris. En faite, je ne l'ai jamais connu... Je suis pleine de vie et le pire de tout ça, je suis la fille du chef de la Mafia Italien de Sicile Francesco Lucchese. Le problème, c'est que mon père sait que je suis plaine de vie donc il a mit son meilleur homme à mes trousses. Son bras droit. Gina_ Si je t'avais demandé de m'accompagner. Tu serais venu ? Riccardo_ Tu connais ma réponse. Gina_ Alors...Je ne vois pas pourquoi je serais sorti avec l'un de vous. Riccardo_ Gina... Gina_ Quoi " Gina"? Et Riccardo est aussi mon béguin. Même s'il n'a pas l'air de vouloir de moi, il le montre à ça façons. Il enlève sa veste et me la met que les épaules. Je soupire. Riccardo_ On rentre et je vais devoir en parlez à votre père. Gina_ Tu n'es pas drôle tu le sais ça ? Riccardo_ Allons-y. Il m'ignore ? Il s'approche de la voiture et m'ouvre la portière... Je soupire et monte dans la voiture sans discuter. Il ferme la portière derrière moi et monte à côté de moi. Riccardo_ Démarre. Le chauffeur démarre la voiture. Ça m'agace des fois, j'aimerais ne pas être née dans cette famille mafieuse. Toute ma vie est un enfer. Mon père est surprotecteur ! Je veux m'amuser, mais ce n'est pas possible avec lui. Riccardo_ J'aimerai que tu arrêtes de fuir comme ça. Je ne sais plus où chercher après. Gina_ Fais travailler ton cerveau alors...J'ai 23 ans. C'est normal que je veuille m'amuser. Tu ne t'amuses pas à mon âge ? Riccardo_ Peu importe. Ne le refais pas. Il m'agace. Des fois, j'ai l'impression de parler à un mur. Un vrai crétin. Nous arrivons à la villa, j'ouvre la portière avant même que la voiture s'arrête. Je pose les pieds au sol et sors de la voiture. Je tente de m'échapper, mais je l'entends m'appeler. Je m'arrête et me tourne face à lui. Gina_ Quoi ? Riccardo_ Rassure-moi, tu vas dans ta chambre. Je souris puis écarte ma mèche de cheveux devant mes yeux à l'aide de mon doigt avant de m'approcher de lui. Gina_ Arrête d'agir comme mon père. Riccardo_ Ce n'est pas ce que je suis en train de faire. Gina_ Parfait... Je croyais que tu avais oublié la façon que je te voyais. Riccardo_ On en à parler... Je ne le laisse pas finir, je retire sa veste de mon épaule et la lui rends le sourire aux lèvres. Gina_ Merci d'être venu me chercher. Je tourne les talons et me rends dans ma chambre. Après ma douche, j'enfile mon pyjama puis m'installe devant ma coiffeuse et me brosse lentement les cheveux. On toque à ma porte, je jette un coup d'œil à l'heure ensuite souris. Réglé comme une horloge. La porte s'ouvre et mon père apparaît. Gina_ Riccardo t'a tout raconté. Hein ? Père_ Je croyais en avoir parlé avec toi. Gina_ Mais je suis là non ? Père_ Gina ! Je me tourne face à mon père qui ne semble plus vraiment rigoler. A en voir son expression, il s'est encore mis quelqu'un à dos. Gina_ Qui d'autres ? Père_ Ce n'est pas une conversation que je dois avoir avec toi. Gina_ Oh Papa. Nous avons eu des conversations bien pire que ça comme...Les fiançailles. Père_ On ne va pas remettre ça sur le tapis. Gina_ Et pourquoi pas ? Père_ Nous en avons parlé des milliers de fois... Je ne souhaite pas en parler à nouveau, pas maintenant. Et à partir de maintenant, je te demande de te faire accompagner par Riccardo quelque soit l'endroit où tu vas, il ne doit pas te lâcher, il doit garder un œil sur toi. Gina_ Ok... Mais imagine que je vais me faire épiler le maillot. Il est obligé d'être dans la pièce ? Père_ Je ne plaisante pas Gina. Gina_ Je prends ça pour un oui. Mon père soupire et se pince l'arrêt du nez en fonçant les sourcils. Père_ Tu sais quoi... J'arrête de te répondre parce que tu me fatigues. Bonne nuit chérie. Il sort de la chambre en fermant la porte. Je me lève pour ouvrir la fenêtre puis m'apprête à me coucher quand je vois Riccardo à l'extérieur, il s'allume une cigarette et commence à fumer... Il y a quelque chose chez cet homme qui m'attire, mais je ne serai quoi. Ça fait maintenant deux ans que les dans le collimateur, mais il respecte tellement mon père qu'il me voit autre comme une gamine. Je reste là à le regarder, il finit par lever la tête dans ma direction. Je reste figé sur place. Mince, il m'a vu le regarder. Je détourne rapidement les yeux et regarde au loin avant de refermer les fenêtre sans lui jeter un regard. Je vais le coucher dans mon lit et ferme les yeux... Le lendemain, je descends prendre mon petit déjeuner. J'arrive à la table sur laquelle mon petit déjeuner attends, je regarde la table, mais ne vois que mon assiette. Je me tourne face à Pauline, la domestique, celle que je préfère dans toute la maison. Gina_ Où sont-ils ? Pauline_ Ton père est en train de dormir parce qu'il est entré. Il n'y a pas une heure et Giuseppe n'est pas rentré hier soir. Gina_ Pourquoi ça ne m'étonne pas ? Mon père ne peut que dîner avec moi à cause de son travail. Ce qui ne me dérange pas, mais Giuseppe mon grand-frère lui. Je le vois très peu et des fois je le vois trop. Il disparaît puis réapparaît sans prévenir. Pauline_ Si tu veux. Tu peux aller déjeuner avec ton amie. Gina_ Non. Tu as préparé tout ça. La moindre des choses est de manger... Je vois Riccardo passer avec l'un des hommes de mon père. Gina_ Mais je ne pourrais pas manger ça toute seule... Riccardo ! Il s'arrête et se tourne dans ma direction, je lui fais signe de s'approcher. Il dit quelque chose à l'autre et s'approche de moi. Riccardo_ Vous voulez quelque chose ? Gina_ Pauline a préparée tout ça et je ne peux pas le manger toute seul. Tu as déjà mangé ? Riccardo_ Non mais je n'ai pas le temps. Gina_ Dommage... Pauline a préparé tout ça et ça peut finir à la poubelle. Ça me fait de la peine pour... Riccardo_ C'est bon arrête de faire ça ! Dis simplement que tu ne veux pas déjeuner seule. Je baisse les yeux pour faire ma timide et relève les yeux en battant des cils. Gina_ Je ne veux pas déjeuner seule. Riccardo_ Appel ton amie, je n'ai pas le temps de jouer avec toi. Il s'apprête à partir, mais je m'agrippe à son bras. Il essaie de se défaire de mon emprise. Gina_ Aller Riccardo ou... Je l'attrape par le col et l'attire vers moi puis lui chuchote à l'oreille. Gina_ Je dis à mon père que nous avons échanger un b****r. Riccardo_ Je te signale que c'est toi qui m'a embrassée et sur l'emprise de l'alcool Gina_ Oui, mais tu ne m'as pas repoussé. Riccardo soupire avant de retirer ma main dans son vêtement et s'éloigne de moi. Riccardo_ Gina, arrête d'agir comme une enfant gâté et mange ton déjeuner. J'ai des choses à faire et j'aimerais que tu ne traînes pas dans mes pieds. Il s'éloigne sans plus me porter aucune attention. Comme je disais, il est extrêmement compliqué. Je retourne m'installer autour de la table et commence à déjeuner seule, je parcours mon site internet et comme d'habitude. Je décide de me commander des vêtements sauf que je refuse cette fois de me faire livrer, je vais aller les chercher seule... Plus la journée passe et plus, je m'ennuie à mourir, voilà ce que ça fait d'avoir un père protecteur. Je me promène dans la villa et croise un revenant, les cheveux en bataille, il baille, la bouche grande ouverte. Il tourne la tête dans ma direction puis se rend directement dans la cuisine. Je me demande ce qu'il fait de ses nuits pour être autant fatigué même si que principalement, je m'en fiche, je suis curieuse donc comme je n'ai rien à faire. Je vais aller voir ce qu'il fait. Je me rends dans la cuisine, il sort le reste du frigo et les fait chauffer et se grattant la tête. Je m'approche du plan de travail et l'observe attentivement. Il pose les yeux sur moi, mais ne fait pas attention et sort son dîné, il prend une canette dans le frigo et sort de la cuisine. Hein ? Franchement dans cette maison. Personne ne fait attention à moi, je décide d'aller moi-même le faire m'adresser la parole...Je cours devant lui et me positionne devant les escaliers. Il soupire. Giussepe_ Quoi ? Gina_ Oh rien. Comme je m'ennuie, je veux... Giuseppe_ Quoi ? Tu veux quoi ? Dépêche-toi de parlée. Il est aussi très grognon quand il vient de se réveiller. Si ça se trouve, il a mal digéré la came qu'il a prise hier soir. Gina_ J'ai commandé des vêtements et j'ai besoin d'un chauffeur. Giuseppe_ Que fait Ricardo ? Gina_ Il m'a envoyé valser ce matin. Giuseppe_ Quoi, tu l'as encore dragué ou fait du chantage ? Gina_ Je...Je ne suis pas comme ça. Je lui fais un regard innocent sauf que mon frère me connait très bien. Il ne peut pas avaler ce que je viens de lui dire et lève les yeux au ciel. Giuseppe_ Pourquoi commander encore des vêtements ? Tu n'as presque plus de place dans ta chambre. Gina_ Qui a révélé ça ? Il reste cinq chambre à remplir ici. Giuseppe_ Tu en as déjà rempli trois avec que tes achats. Gina_ Si j'avais autre chose à faire. Je n'achèterai pas des vêtements. Giuseppe devient de plus en plus agacé. Finalement, c'est mieux de lui parler après sa douche ou encore après ses soins du matin. Il est désagréable, mais il l'est plus quand il est de bonne humeur donc dans les deux cas... Il me fait son regard noir qui fait frissonner toute la maison, toute la maison sauf moi. Giuseppe_ Non ! Il fait un chemin et monte à l'étage, je le regarde monter. Je voulais lui demander ce qu'il fait les nuits, mais a ce que je vois Monsieur est un enfoiré qui refuse de parler à sa petite sœur. Je vois à nouveau Riccardo entrer dans la villa, son téléphone a l'oreille. Je m'ennuie dans cette baraque. Bon bein, ils ne vont pas dire que je n'ai pas fait d'effort pour me distraire. Je vais me préparer à sortir quand je vois mon père entrer avec une femme. Je m'arrête et les vois entrer dans le salon puis les hommes fermer la porte derrière eux... Qui est cette femme ? Je m'approche discrètement de la porte et tends l'oreille. Je n'entends rien... Ne me dites pas que mon père va faire ce que je pense là. Je colle mon oreille sur la porte afin d'essayer d'écouter. Riccardo_ Que fais-tu ? Je me retourne, Riccardo se tient devant moi, il regarde la porte fermer derrière moi. Je veux bien trouver une excuse, mais quoi ?... Je regarde les alentours et une idée me vient en tête. Gina_ Je... Je veux les clés de voiture dans le salon. Riccardo_ Lesquelles ? Gina_ Ceux de...La Ranger ? Riccardo_ Ils ne sont pas là-dedans. Gina_ Je veux comme même aller vérifier. Je pose ma main sur la poignée de porte quand il saisit mon poignet, mon souffle se coupe lorsque je remarque qu'il est très proche de moi, mon cœur s'agite. Il me prend la pochette des mains puis sort les clés. Riccardo_Ça fait trois jours que j'attends que tu les remettes en place. Je ris gênée et anxieuse en même temps, je ne sais même pas quelle émotion exprimer, mais je veux savoir ce qui se trame là-dedans. J'arrache les clés des mains de Riccardo ainsi que ma pochette. Gina_ Qu'est-ce qui se passe là-dedans. Riccardo_ Donc la petite enfant est curieuse. Gina_ Alors ? Il se penche dans ma direction, je sens son souffle dans mon oreille. Riccardo_ Ce ne sont pas tes affaires. Il s'écarte de moi et tourne les talons. Il...Il...Rha ! Ce n'est pas vrai... Je le poursuis et l'arrête. Gina_ Riccardo ! Riccardo_Quoi ? Tu as besoin du baby-sitter ? Gina_ Non merci... Sauf si tu le souhaites. Il soupire agacer encore une fois, il me fait comprendre que suit qu'une enfant. Riccardo_ Ou tu comptais aller ? Gina_ Chercher des vêtements. J'enroule mes boucles autour de mon doigt. Riccardo_ Encore des vêtements ? Gina_ Et alors ? En quoi ça te regarde ? Riccardo_ Allons-y. Gina_ Quoi ? Non, j'y vais seule. Riccardo_ Non. Tu te rappelles ton père à des ennemis un peu partout et te connaissant, tu ne vas pas aller que chercher des vêtements. Gina_ Bien sûr que si. Riccardo_ On y va. Gina_ Non !... Sauf si tu me dis ce que mon père fabrique avec une femme à l'intérieur. Il croise les bras puis incline légèrement sa tête sur le côté. Riccardo_ Non. Gina_ Bien alors ne me suis pas. Je tourne les talons quand j'entends des bruits de clé derrière moi. Je m'arrête. Oh mon dieu, j'ai peur de me tourner parce que j'ai un mauvais pressentiment. Je fouille dans mon sac...Elles ne sont plus là ! Mais comment il fait ça ? Je me tourne face à lui. Il tient les clés et les agitent devant moi, fière. Ricardo_ Prête ? Gina_ Je te déteste. Ricardo_ Et je m'en fiche complément des sentiments que tu as envers moi. Mon travail est mon travail. Il se dirige vers le garage. Je soupire. Moi qui voulais ne plus voir les personnes de cette personne un moment. Il faut qu'ils me suivent et si j'arrivais à le charmer.