Fugue

2247 Words
Riccardo: Je monte à l'étage pour rejoindre le bureau du patron. J'arrive devant sa porte et toque quelque minute de silence et il me dit de rentrer. J'attrape la poignée et entre puis ferme la porte derrière moi. Je m'approche de son bureau. Il lève les yeux de ses dossiers et se lève. Patron_ J'ai appris que tu étais parti avec Gina ce matin. Elle n'a pas fait de bêtises rassure-moi. Riccardo_ Non... Gina est juste... Pleine de surprises. Patron_ Elle l'est, c'est vrai. J'ai même appris que tu l'as obligé à rentrer ses vêtements seule. Riccardo_ J'y étais un peu obligé. Il me sourit et se lève puis met sa veste sur ses épaules avant de s'approcher de moi. Patron_ Il y a un problème sur le territoire C... Un groupe de dealer que je ne connais pas marchande là-bas. Peux-tu t'en occuper ? Riccardo_ J'y vais de ce pas. Patron_ Merci... Moi, j'ai rendez-vous. Il se dirige vers la porte... Je me tourne vers lui. Riccardo_ Monsieur ? Il s'arrête et se tourne face à moi. Patron_ Oui ? Riccardo_ Quand vas-tu parler d'elles à Giuseppe et Gina ? Il passe sa main dans ses cheveux gênée. Patron_ Je dois la préparer mentalement... Surtout que Gina est compliquée, elle aura du mal à l'accepter. Riccardo_ Pourquoi son avis comptes autant ? Patron_ C'est ma fille. Sa mère la abandonnée alors qu'elle n'était qu'un bébé. J'ai pris soins d'elle tu l'as vu, tu as même grandi avec elle. C'est vrai que Gina est une fille compliquée. Elle avait du mal à faire confiance aux personnes autour d'elle et ça continue toujours. Elle ne fait confiance à personne à l'extérieur de la maison. Je suppose que c'est pour ça qu'elle ne veut pas de vraie relation. Patron_ Comment tu penses qu'elle va réagir quand elle va la rencontrer ? Mal... Elle va réagir très mal même. Rien que d'y penser. Je la vois déjà détester la femme que son père est tombé amoureux. Riccardo_ Je pense que pour une fois...Tu devrais penser à toi. Patron_ Dis ça à Gina... Elle est vraiment. Compliqué cette enfant. Surtout avec ses provocations. Je hoche la tête. Bien sûr qu'elle aime faire des provocations, elle me fait du rentre dedans tous les jours. J'ai beau la repousser, mais elle me colle... Et le pire de tout ça, c'est que j'aime ça, je ne devrais pas penser comme ça de la fille de l'homme qui m'a sauvé la vie. Patron_ Bon, je te laisse, n'oublie pas le territoire C. Je compte sur toi. Je lui souris. Il passe la porte et s'en va rapidement. Je regarde son bureau puis sors à mon tours. Je pose les yeux sur l'un des hommes. Riccardo_ Rassemble 5 de nos hommes ont par dans cinq minutes. Homme_ Bien Monsieur. Il s'en va. Je m'apprête à m'en aller quand j'entends un bruit dans l'une des chambres. Je m'approche et vois la porte entre-ouverte avec de la lumière. Je regarde à l'intérieur et la vois. Elle renverse les sacs et range-les vêtement un à un. Je souris en la voyant si sérieuse... Elle n'obéit presque personne et a un terrible ego et pourtant. Cette enfant à traverser beaucoup de chose et néanmoins... C'est fou qu'à chaque fois que je la vois, elle parait sûre d'elle, elle est mignonne. Elle est comme un fruit interdit. Je ne peux pas y toucher même si je le veux. Je ne devrais pas... Je ne dois pas franchir cette ligne. Après quelque minutes, l'un des hommes m'appelle C'est l'heure. Je la regarde une dernière fois avant de partir. Gina : Je regarde vers la porte, mais rien... Je suis sûre que quelqu'un était là. J'entends les bruits de moteur, je m'approche de la fenêtre et vois une voiture... Hum ? Papa va quelque part ? Je m'apprête partir quand je vois Ricardo monter dans la voiture. Il s'en va ? Papa a dû lui assigner une tâche. On toque à la porte, je tourne la tête. Pauline entre dans la chambre et regarde les vêtements éparpillés de partout. Pauline_ Le dîné est prêt. Gina_ J'arrive. Je regarde pat la fenêtre, la voiture s'en va. Je me demande bien où ils vont et maintenant qu'il n'est pas là, je peux faire quelqu'un d'autre ranger ça à ma place. Je descends et rejoins la salle a mangé... Deviné qui je croise. Je souris et prends place en face de lui. Il lève les yeux de son téléphone, je bats des cils. Giuseppe_ Oui, petite sœur ? Gina_ Oh ! Tu as retrouver ton humeur. Où étais-tu hier soir. Giuseppe_ Tu es trop curieuse. Gina_ C'est vrai. Je regarde la délicieuse nourriture qui nous attend avec Giuseppe, je déplie ma serviette en papier et la pose sur mes genoux. Giuseppe_ Oh ! J'ai un cadeau pour toi. Gina_ Vraiment ? Mon frère ? Avec un cadeau ? Je parie que c'est encore une connerie. Il prend une boîte sous la table et la glisse vers moi. Ça a l'air d'un réel cadeau cette fois. Giuseppe_ J'ai eu l'idée quand j'ai vu que Riccardo te mettait des râteaux. Oh non ! Et dire que ça commençait bien . J'ouvre la boîte et la referme aussitôt. Je crois même que le rouge m'est monté aux joues. Je fusille Giuseppe du regard. Il me fait son sourire malicieux. Giuseppe_ Tu en penses quoi ? Tu peux l'appeler Riccardo. Gina_ Je n'appelai pas ce truc Ricardo. Giuseppe_ Quoi ? Tu crois que ce n'est pas la bonne taille. Gina_ Qu'est-ce que j'en sais. Je ne l'ai jamais vu... Et pourquoi on parle de ça ? Giuseppe_ Tu n'aimes pas ? Gina_ Bien sûr que non ! Giuseppe_ Mais ça vibre et tout. Gina_ Giuseppe fermé là. C'est exactement comme ça qu'il est quand il est de bonne humeur. Il s'approche de moi et ouvre la boîte et sort son " cadeau" de l'intérieur et l'agile devant moi. Gina_ Arrête ça. Giuseppe_ Tu es sûre que tu n'aimes pas ? En attendant qu'il te donne la vraie hein ? Gina_ Arrête de l'agité devant moi. Giuseppe_ Regarde, tu appuie ici et... Il appuie sur le bouton et ça se met a fibré. Il affiche son sourire tordu. J'essaie de le prendre dans ça mon pour l'arrêter quand je vois une personne que je ne voulais pas voir à ce moment précis. Giuseppe lève les yeux et le voit. Giuseppe_ Oh ! Riccardo. Tu n'étais pas parti. J'aimerais me cacher dans un trou là maintenant. Je sais que j'affiche souvent un air confiant, mais là... Toute la confiance s'est barré, surtout avec ça dans ma main. Je le lâche, Giuseppe fait de même. Il tombe au sol et vibre dans tous les sens. Je donne un coup à Giuseppe, il me fait pareil Riccardo_ J'ai...J'ai... Il essaie en placer une main, ce truc n'arrête pas de vibré par terre. Giuseppe le ramasse et l'éteint. Giussepe_ Gina ton truc, il est tombé. Gina_ Mon... Que... Je pose les yeux sur Riccardo. Gina_ Ce n'est pas à moi. Giuseppe_ Comment tu l'as appelé déjà ? Ri... Je pose ma main sur sa bouche et rigole nerveusement. Gina_ Ce n'est pas lui sur la table là ! Il regarde la direction que j'ai donnée, puis le prend. Je sens un truc vibré sur moi, je lâche un cri et lâche Giuseppe qui explose de rire. Riccardo nous regarde. Giuseppe_ Tu réagis super bien... Tu es toujours la toi ? C'est le cri de ma sœur qui te retient. Riccardo_ Vous êtes vraiment pas croyable... Je ne suis pas idiot. Gina_ Tu ne devrais pas partir ? Riccardo_ Cacher votre truc là... Et je m'en fiche complètement de qui l'utilise. Il tourne les talons et s'en va. Je frappe Giuseppe qui rigole à gorge déployer et en plus, il est fière de sa connerie ! Gina_ Je n'oserai plus jamais me montrer devant lui. Giuseppe_ Oh vraiment ?... Je croyais que tu étais une perverse à 100 % Gina_ Ce que tu dis n'a aucun sens ! Giuseppe_ Vraiment ? Toi, quand je suis à la maison, des mecs différents sortent de ta chambre. Gina_ Et alors ? Tu n'es pas mieux toi. Lorsque tu es à la maison, des meufs et des mecs sortent de ta chambre... Mais ça n'a rien à voir Ok. Riccardo, c'est différent, je peux être sûre de moi et ne pas l'être en même temps. Giuseppe_ Donc... Tu affiches une personnalité qui ne t'appartient pas devant lui. Gina_ Elle m'appartient donc la ferme ! Je regarde dans sa main puis prend la boîte et l'ouvre. Il la pose dedans ensuite je ferme la boîte et lui rends. Gina_ Sert toi en. Giuseppe_ Je ne me fais pas dominé... Je suis le dominant. Gina_ Je m'en fiche complément, on n'offre pas ça à sa petite sœur innocente. Je pose mes mains sur mes joues en affichant un sourire innocent. Giuseppe_ Innocente ? On n'a pas la même définition. Je retourne m'assoir à table et attaque mon dîner... Après ça je monte dans ma chambre et prépare un sac. Après la honte que Giuseppe vient de mettre devant Ricardo. Je ne risque certainement pas de rester ici. J'enfile une veste et sors en toute discrétion afin que personne ne me voies. Vu que Ricardo n'est pas là, je peux m'échapper plus facilement et j'ai aussi envie d'aller crécher autre pars. Je prends les clés de la Jeep et rejoins le garage avant de monter dedans et me rends chez mon ami... Je vous explique plus clairement la situation. Tout le monde croit que j'ai une amie mais en faite... C'est un ami. Si mon père le savait, il aurait fait une crise cardiaque pour lui l'amitié fille et garçons n'existe pas. Je monte à l'étage de son appartement et toque à la porte. On est jeudi, je parie qu'il se prépare pour sortir. La porte s'ouvre, il affiche un air souriant, son torse nu et une serviette enroulait autour de sa taille. Il appuie son bras sur la porte et pose sa tête dans le creux de son bras. Je lève les yeux au ciel... Lui, c'est Marco alias l'aimant. Toutes les personnes qui le voient veulent absolument le mettre dans la poche. Je lève les yeux au ciel. Marco_ Ma belle métisse comment puis-je t'aider ? Gina_ Mon beau brun dégage devant la porte. Je vais crécher chez toi deux ou trois jours. Marco_ Pourquoi ? Gina_ Comment ça pourquoi ? Parce que j'ai envie. Je le bouscule et me rends sur le canapé. Je croise les jambes dessus puis enlève ma veste. Il s'approche de moi et croise les bras. Marco_ Alors ? La vraie raison de ta visite ? Tu sais que nous sommes jeudi et tu sais ce que je fais jeudi ? Gina_ Giuseppe ma mise la honte devant Riccardo et je ne peux pas lui faire fasse. Marco_ La honte ? Que veux-tu dire par là ? Gina_ Il m'a offert un cadeau. Marco_ Un cadeau... C'est gentil de sa part, mais je ne vois pas ce qui fait la honte. Gina_ C'est le cadeau... C'était un... Je me mords les lèvres et regarde ailleurs, il cherche mon regard. Gina_ Un... Tu vois. Marcos_ Quoi ? Gina_... Gode Marcos_ Un... Il explose de rire, ce qui me fait lever les yeux au ciel. Je savais qu'il allait rigoler, il est exactement comme Giuseppe vu qu'il était ami avant mais ils sont en conflit, mais ça ne m'empêche pas de me réfugiés chez lui et de traîner avec lui. Il arrête enfin de rigoler et de s'installer sur le canapé à côté de moi. Marco_ Bon continue. Je me tourne dans sa direction. Gina_ J'ai refermé aussitôt la boîte et pour m'embêter encore plus, il m'a montré que ça vibre quand... Il est entré dans ma pièce, on avait tous les deux ce truc dans la main à le regarder. Il me regarde puis explose à nouveau de rire. Gina_ Bref... Il doit penser que j'utilise ce genre de truc. Marcos_ Tu ne lui as pas dit que tu préférais la sienne ? Gina_ Marco ! Marcos_ Je rigole !... Tu connais Giuseppe, il a des attitudes à t'embêter et si Ricardo crois que tu utilises ce genre de chose, c'est qu'il ne te connait pas assez bien. Gina_ Oui... De toutes les façons, il ne semble pas vouloir quelque chose avec moi. Marco_ Pourquoi ? Il suit encore les règles lui ? Gina_ Oui...À croire qu'il va mourir s'il ne les suit pas. Marco_ Charme-le. Gina_ J'ai déjà essayé. Marco_ Et le coup de la serviette ? Gina_ Quoi ? Marco_ Tu viens tout juste de sortir de la salle de bain et... Oups... Elle tombe. Gina_ Ouais... Marco_ Ou sinon...Laisse tomber. Je trouve que tu souffres assez en essayant de te le mettre dans la poche. Mets-les chose au clair avec lui. Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais les conseille de Marco sont parfois très bien. Je le regarde de la tête ou pied et soupire. Gina_Ou sont tes vêtements ? Marco_ J'allais m'habiller, mais tu m'en à empêcher sans me prévenir en plus. Il se lève et s'éloigne. Je pourrais tenter tout, mais il ne me touchera jamais et même si ça l'excitaterai... Il ne le montrera pas. Je devrais peut-être abandonné et accepter mon destin d'épouser cet idiot.
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