Summer sparks

1286 Words
BONNE LECTURE ❤ __________________________________________________________________________________ 🌴 SUMMER BURN "Sometimes the spark is hidden inside the fire you fear the most." LÉNA Je suis restée un long moment, assise seule sur ce foutu rocher, à écouter le bruit des vagues comme une chanson triste. La nuit m'a enveloppée, collante, et j'ai fini par me relever, la gorge encore serrée. J'ai remonté la plage jusqu'à la villa, vidée. Mes pieds traînaient dans le sable, mes pensées tournaient en boucle sur Nathan. Ce mec me rendait dingue. Quand je suis rentrée, mon téléphone vibrait déjà. Maya : Je reste avec Nolan, il est cool et me fait marrer. Promis je fais gaffe. Love u. Je souris. Nolan avait l'air plus soft que son pote l'ours mal léché. Puis un autre message, de Chloé cette fois : Chloé : Babe, je suis avec Mick, c'est un p****n de clown, on s'éclate. PS : j'ai découvert un truc de ouf ! Mick, Nolan et Nathan vivent ENSEMBLE. Nos voisins sexy quoi. Et devine ? Nathan c'est le maître-nageur... tu sais celui à qui t'a donné une baffe 😂 bonne nuit ma belle. J'ai relu au moins trois fois. Nathan. Ce c*****d avait donc un prénom. Et j'allais devoir le supporter tout l'été. Super. Je suis montée dans ma chambre. J'ai ouvert la fenêtre qui donnait pile sur celle des voisins, comme une mauvaise blague du destin. Et là, je l'ai vu. Nathan, torse nu, assis sur le rebord de sa fenêtre, une clope au bec. La fumée s'enroulait autour de lui comme un voile. Ses tatouages ressortaient à la lumière de la lampe, son regard était perdu au loin. Mon cœur a cogné bizarrement. Quand il m'a vue, il a plissé les yeux, m'a fixé. Puis, lentement, un rictus est apparu sur ses lèvres. Il a levé la main et m'a adressé un doigt d'honneur, sans la moindre honte, avant de tirer le rideau d'un geste sec. Je suis restée plantée là, choquée. - c*****d. Je referme la fenêtre, la mâchoire serrée, prête à le gifler encore si je le recroisais. 🌊🌊🌊🌊 J'ai mal dormi. J'avais l'impression que chaque rêve me ramenait à son regard, à ses mots blessants, à ce p****n de doigt d'honneur. Quand je me suis réveillée, la maison était vide. Chloé et Maya doivent être ressorti. Au moins on a des filles qui s'amusent. J'ai pris un petit déjeuner rapide, enfilé une robe légère, et claqué la porte derrière moi. J'avais besoin d'air. 🌊🌊🌊🌊 La chaleur du matin m'a tout de suite enveloppée. L'air sentait la crème solaire et le sable, les goélands criaient au-dessus des planches de surf. J'ai pris le chemin du centre de Malibu, là où s'entassent les petites boutiques et les cafés branchés. J'ai pris mon temps. Je suis passée devant un marchand de souvenirs kitsch, j'ai craqué pour un bracelet coquillage à trois dollars, puis j'ai acheté une boule de glace à la vanille sur le front de mer. - Une petite cuillère ? m'a demandé le vendeur, la cinquantaine, bronzé comme un homard, sourire sincère. - Non, je croque direct, je suis une barbare ! Il a éclaté de rire, m'a fait un clin d'œil : - Ça me plaît ! Profite, princesse. J'ai souri, et je me suis éloignée avec ma glace dégoulinante déjà sur les doigts. Plus loin, j'ai découvert un petit marché artisanal. Des guirlandes de coquillages, des paniers en osier, des foutas bariolées. Ça sentait le monoi, les fruits, le soleil. J'ai flâné d'étal en étal, discuté avec une créatrice de bijoux qui vendait des bracelets avec des petites perles colorées. - Tu viens d'où, jolie ? - Los Angeles. - Ouh, la grande ville ! Ici, on vit lentement, d'accord ? me dit-elle avec un clin d'œil. Je me suis mise à rire : - Ça me va ! 🌊🌊🌊🌊 Après une heure à vadrouiller, je me suis posée sur un banc, face à l'océan. J'ai ressorti mon carnet, ce vieux compagnon qui me suit partout. Les mots ont coulé tout seuls : Il me rend dingue. Il est odieux. Il me fait perdre tous mes moyens. Et ça me fait peur. J'ai fermé les yeux, une brise tiède dans les cheveux. Et là, je l'ai senti. Cette présence. - Tu comptes publier ton journal intime ? Je sursaute, relève la tête. Et bien sûr, qui je trouve ? Nathan. Short rouge, t-shirt blanc, lunettes de soleil posées sur ses cheveux humides. Il portait un café à la main, l'air de rien. - Ça te regarde pas, balbutiai-je. Il esquisse un sourire narquois. - Oh, je croyais que t'étais une grande fille qui avait passé l'âge d'écrire dans un journal intime. - Et je croyais que t'étais un mec civilisé, répliquai-je. Il éclate de rire, sec et cassant. - Toujours aussi sympa, princesse. - Et toi toujours aussi c*n, visiblement. Il me fixe, avec cette intensité qui me désarme. Son regard me déshabille, j'en ai presque la nausée. - Arrête de me mater comme ça, lâchai-je. - T'es pas si intéressante, tu sais, me balance-t-il, et pourtant il ne détourne pas les yeux. Une fraction de seconde, j'ai cru voir quelque chose de fragile derrière son masque. Comme un doute. Mais il a vite repris son air arrogant. - Bref, continue d'écrire tes conneries. Mais reste loin de moi, compris ? - T'as aucune idée de ce que tu racontes. - Ah oui ? Et toi t'as aucune idée de qui je suis ! Il s'est avancé, vraiment trop près. Son odeur sel, sable, fumée de cigarette me donnait le vertige. - Je sais exactement qui t'es : la petite bourge qui croit que tout lui est dû. J'ai bondi de mon banc, furieuse. - Je t'ai rien demandé, OK ? Et je te permets pas de me juger ! - Trop tard, princesse. J'ai déjà jugé. Je le fixe droit dans les yeux, prête à exploser. - Tu veux quoi, au juste ? Pourquoi tu me tournes autour ? Il éclata de rire, sec, sans joie. - Je te tourne pas autour, je te supporte à peine. - C'est drôle, parce que tu te pointes toujours là où je suis ! Son regard a vrillé, comme si je venais de le gifler une deuxième fois. - Rêve pas. Si je pouvais t'effacer de l'été, je le ferais. J'ai reculé, blessée malgré moi. - Et ben vas-y ! Il a penché la tête, s'est rapproché encore, son visage à quelques centimètres du mien. - Crois-moi, je vais tout faire pour. Mon cœur tambourinait à m'en faire mal. Son souffle heurtait ma joue, j'avais envie de le gifler encore... ou de l'embrasser. Merde. Oubliez ce que je viens de dire. - Tu me dégoûtes, crachai-je. Il sourit, narquois. - Parfait. Le sentiment est mutuel. Et il s'éloigna, sans un mot de plus, me laissant là, tremblante, mon carnet serré contre moi comme un bouclier. 🌊🌊🌊🌊 J'ai pris mon temps pour rentrer. Chaque pas résonnait dans ma poitrine comme un coup de marteau. Je n'arrivais pas à me calmer. Ce mec. Ce p****n de mec. Quand j'ai poussé la porte de la villa, la maison était toujours vide. J'ai filé dans ma chambre, posant mon tote bag à même le sol. Avant d'aller me doucher, j'ai ouvert la fenêtre. Par réflexe, mes yeux ont glissé vers la villa d'à côté. Nathan. Encore à sa fenêtre. Une clope entre les doigts. Nos regards se sont accrochés, électriques, brûlants. Il a levé son majeur en souriant, provocateur, avant de tirer les rideaux sans aucune gêne. Je suis restée plantée là, le cœur au bord de l'explosion. - Salopard... À PLUS POUR LA SUITE DE L'HISTOIRE N'HÉSITEZ PAS A COMMENTER. BISOUS 😚
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