Chapitre 4

2599 Words
CHAPITRE 4 *Maya SOUKA* Avec mon père nous avions parlés de son nouveau travail je suis vraiment heureuse pour lui il a fait la réunion avec tous ses enfants réunis au salon et autour d'un repas. J'ai finalement passer la nuit avec mes sœur Nancy a dormi avec nous, elle a parlé avec papa et il s'est adouci un peu avec elle mais ce n'est plus comme avant. J'ai appelé mon patron pour le prévenir et c'est sans répondre qu'il a raccroché mais je crois qu'il est d'accord. J'ai passé la nuit à expliquer à mes sœurs comment tout se déroule à la maison chez mon patron, elles étaient vraiment tristes et Nancy était énervé contre cette femme qui m'a donné cette gifle phénoménale. Nancy: (énervé) non mais je ne te comprends pas Maya comment tu peux laisser cette femme t'humilier de la sorte et et tu n'es même pas capable de te défendre ou même parler ! Non mais tu me déçois j'ai l'impression que tu n'es pas ma petite sœur. Moi: Nancy ce n'est pas pareil.../ Elle: alors c'est quoi ? Hein ? Moi: c'est quand-même la mère de mon patron et je ne veux pas perdre mon travail bien vrai que cette histoire me met mal à l'aise mais je n'ai vraiment pas envie de perdre mon travail on me paye trop bien. Et surtout c'est une personne âgée je n'allais pas me battre avec elle quand-même. Sora: pas faux c'est une grande personne Nancy alors calmes toi. Et puis Maya a même dit qu'elle a laissé l'affaire alors c'est bon. Moi: voilà ! Nancy: hum. Sora: (me regardant) devine qui m'a payé le transport aujourd'hui ? Moi: qui ? Elle: Sandie. Moi: Nancy: (me regardant) tu parles avec celle-là ? Moi: non c'est le cadet de mes soucis actuellement. Nancy: tu as intérêt mama je ne veux pas te voir elle. Depuis le début j'ai dit ici que je ne la sentais pas déjà mais quand votre grando (grande sœur, grand frère) vous parle là ça passe comme odeur de caca. Moi: (me retenant de rire) odeur de caca comment même ? Sora: (éclatant de rire) mais comment !!? Nancy : (se tournant vers Sora) et toi pourquoi elle a payé ton taxi déjà ? Sora: bah elle veut que je plaide au près de ma grande sœur. Nancy : (s'emportant) il est hors de question que tu lui parles Maya ! Moi: j'ai compris Mme c'est bon faut t'asseoir. Nancy : (me fusillant du regard) tu es prévenu Maya si je te vois avec cette s****e je te renis direct. Moi: je n'ai pas l'intention. Elle: tu as intérêt. On a passé toute la soirée à parler entre sœur Nancy nous a dit que son copain aimerait venir demander sa mais, je suis vraiment contente pour elle. Au moins avec ça elle pourra fermer la bouche des membres de nos deux familles, son copain est un peu bien placé dans le gouvernement. Moi je ne le connais pas personnellement mais Sora dit qu'il est très gentil. Je regarde ma grande sœur parler de son copain, elle a les yeux qui brillent. Elle est vraiment amoureuse ça se sent dans ces mots et son sourire. J'aimerais tomber amoureuse comme elle l'est actuellement, je ne sais pas si ce que je ressentais pour Alioune était vraiment de l'amour. Je sens et je sais qu'il y a un sentiment plus intense est plus fort que ce que je ressentais pour lui. On s'endort aux environs de 3h je me réveille tôt le matin, prends une douche, mange quelque chose et pars attendre le taxi devant le portail. Aussitôt j'arrive devant le duplex des Haïdar, je descends du taxi et pénètre la cour. Il y a du monde aujourd'hui, je salue un peu tout le monde et j'entre dans le salon dès que Dora me voir elle crie mon nom et elle saute dans mes bras. Je la pose en lui faisant plein de bisous sur le visage elle rigole avec ses petites dents je salue mon patron qui est assis la tête baissée, sa mère me toise sans me répondre je pars directement à l'étage avec la petite. Franchement cette femme a un problème je ne sais pas si elle pense que je suis sa rivale mais bon bref. Je vous passez une semaine je ne suis plus allé chez mes parents je suis resté avec les enfants car leur père était allé dans son village pendant 3 jours pour je ne sais quoi. Pendant les premiers jours il y avait leur grand-mères et leur grand-père qui venaient les voir. Mais un jour madame Solange ma donné une gifle juste parce que j'ai cassé un verre, je sais qu'elle se retient de me faire virer de cette maison mais franchement j'en ai marre. J'ai vraiment envie de partir car je ne la supporte plus. Après cette action là son mari ne l'autorise plus de revenir à la maison pour voir ses petit-fils, alors il vient les chercher souvent pour qu'elle les voit chez eux à la maison. Et non toujours pas de trace de la femme de ménage, je ne sais pas pourquoi elle a disparu du jour au lendemain mais c'est vraiment suspect. Cette femme je ne lui faisais pas confiance du tout, car elle était beaucoup curieuse et se mêlait de tout. Dans tout les cas ça m'arrange parce-que maintenant je suis la nounou en même temps la cuisinière et on me paye deux fois plus. Il a une entreprise de nettoyage qui passe chaque 2 jours, mais je m'occupe de la chambre des enfants. Aujourd'hui est un jour on peut...comment dire spécial car je ne sais pas comment qualifier ce jour-là. Il était 16h quand mon patron est rentré de son voyage, il s'est enfermé dans son bureau de 16h jusqu'à ce que les enfants viennent car ils étaient chez leurs grand-parents aujourd'hui est dimanche. Je ne sais pas ce que monsieur fait dans son bureau mais j'ai essayé de taper pour signaler que le repas est prêt mais il n'a pas répondu donc j'ai lâché prise. J'ai donné le bain aux enfants et ils mangés, ensuite je les ai accompagné à l'étage pour qu'il se mettent au lit après avoir bossé chacun leurs dents. J'étais vraiment fatigué donc j'ai fait une petite sieste avant d'aller prendre une douche, il était déjà 2h du matin pendant que je prenais ma douche j'ai entendu la porte s'ouvrit. Je me disais que c'était le vent car il pleuvait vraiment fort ce jour-là, mais hélas mes idées ne sont pas allées vers...lui. c'est quand j'ai senti le vent pénétrer la peau de mon dos que je me suis retourné, il était là arrêté tout nu devant la porte de la douche. J'ai d'abord froncé les sourcils en voulant parler, je me suis rendu compte que j'étais aussi nu donc j'ai caché mes parties intimes avec mes mains. Avant que je ne dise quoi que ce soit il avait déjà pénétré la douche et fermer la porte derrière lui j'étais vraiment en panique, je lui demandais ce qu'il me voulait il ne parlait pas il avait les joues rouges. Il sentait de l'alcool j'étais vraiment effrayé et je tremblais déjà même avant qu'il ne me touche. Arrêté en face de moi il avait le regard sur mes lèvres je le regardais toujours avec les sourcils foncés je ne savais pas quoi faire, alors j'ai essayé de le dépasser et aller dans la chambre pour m'habiller mais il m'a attrapé le poignet et m'a coincé contre le mur. J'ai poussé un cri de surprise et de douleur je ne me suis pas rendu compte lorsqu'il a enfoui sa tête dans mon cou, j'avais senti une douleur et c'est là que j'ai ouvert grandement les yeux. C'est avec une force indescriptible que je l'ai poussé et pour lui donner une gifle j'étais vraiment énervé. Mais avant que je ne réalise quoique ce soit il m'a soulevé en m'emmenant dans la chambre et me jeter sur le lit, j'étais à sa merci. Il m'a attrapé les bras enfui sa tête dans mon cou en me faisant des suçons, j'avais la chaire de poule je ne pouvais pas me débattre. Je le suppliais de ne pas me faire de mal mais il ne m'entendais pas on était déjà nu dans le lit. Mr Tiedoro Haïdar a soulevé ma jambe gauche et m'a pénétré d'un coup. J'ai crié comme une folle tellement que j'avais mal, j'ai senti mon sang se glacer. Je pleurais, le tapais je me débattais de toutes mes forces, je criais mais non il n'a pas arrêté c'est comme si il était possédé. Il continuait sa besogne tranquillement en prononçant le nom de sa femme "Linda" j'avais tellement mal c'est comme si on me poignardait avec un couteau très chaud, je commençais à perdre mes forces sous ses coups de reins. je suis resté immobile coucher sur le lit quand il a é******r en moi c'était chaud et brûlant là j'avais vraiment mal. Je ne pouvais pas me lever je ne faisais que pleurer il s'est levé en ramassant ses affaires et est sorti de ma chambre sans dire un mot. C'était fini pour moi il avait gâché ma vie, qui voudra d'une femme qui se faite v***é par son patron ? C'était la question qui me venait en tête, mais bien avant qu'est-ce-que j'allais dire à mes parents ? Je me suis levé quelques minutes après ou quelques heures après je ne sais plus, je n'avais plus la notion du temps j'ai pris une robe dans le placard et je prie mon téléphone. Je suis sortie de cette maison où j'ai perdu ma virginité indignement, j'ai marché tout droit devant ne sachant pas où aller. Il était 4h27 sur mon téléphone je n'avais plus peur, pour moi après ce qui vient de se passer je ne sais plus de quoi j'aurais peur. Encore même si la mort m'emporte j'allais être soulager. Je venais de déshonorer mes parents j'ai marché jusqu'à l'arrêt de bus, il y avait un bus car les gens travaillent tôt à Abidjan. Je suis monté je ne savais pas où j'allais j'avais tellement mal, mal à la partie intime et m'asseoir était une autre histoire. J'étais mal à l'aise car le regard des gens me donnait l'impression qu'ils pouvaient lire sur mon fond que je venais d'être v***é. J'étais vraiment mal en point avec les cheveux éparpillés, je ne faisais que pleurer. Je suis descendu à l'arrêt de mon quartier j'ai marché deux rues, et je suis arrivé devant le portail il était déjà 6h. Dès que je voulais taper c'est ma mère qui a ouvert le portail, à la rencontre de son regard j'ai fondu dans ses bras j'ai pleuré doublement. Pour moi je n'étais plus rien, je n'avais plus de valeur à ses yeux j'étais l'une de ses fiertés. Ma mère inquiéte par mon état a commencé à pleurer c'est mon père qui est sorti nous rejoindre devant le portail, il m'a emmené dans la chambre car je n'avais plus de force même pour marcher. Arrivé dans la chambre elle a enlevé ma robe et elle a crié, je ne sais pas si j'étais toujours consciente mais je l'entendais me demander "qu'est-ce qui s'est passé mon bébé ?", "qui t'a fait ça ?" Je n'avais ni la force pour répondre à ta question ni les idées claires alors c'est en silence que j'ai fermé les yeux et je me suis endormie. À mon réveil j'avais des courbatures dans tout le corps, je ne me sentais vraiment pas bien. J'avais mal à la tête et à l'entrejambe j'ai essayé de me lever mais la réalité m'a rattrapé, je me suis rappelé que ce qui s'est passé cette nuit. Je me suis mise à crier, à pleurer en essayant de m'arracher les cheveux. La porte s'est ouverte sur mon grand frère il avait les yeux rouges, voulant me prendre dans ses bras il m'a rappelé ces souvenirs là. Alors j'ai sursauté en le repoussant, je viens d'avoir une mauvaise expérience je ne veux pas qu'un homme me touche. J'avais vraiment mal il voulait encore s'approcher mais cette fois-ci j'ai vraiment crier en lui demandant de ne pas m'approcher, j'étais vraiment traumatisé. C'est mon père qui est rentré dans la chambre et a forcer mon mon grand-frère a sortir. Ma mère est rentrée dans la chambre avec ma grande sœur qui avait les yeux rouges, qui bouillonnaient de colère. Ma mère est venue me prendre dans ses bras j'ai encore fondu en larmes, je pleurais toute ma vie, mes 20 ans, 20 ans d'abstinence, l'honneur de mes parents. Nancy: (pleurant) dis-moi qui t'a fait ça Aya ? dis-moi s'il te plaît...je suis ta grande sœur je te dis tout on se dit toujours les secrets. Dis-moi qui t'a fait ça, c'est ce vaurien d'Alioune c'est ça ? S'il te plaît Maya regarde-moi dis-moi qui t'a.../ Maman : (essuyant mes larmes) arrête Nancy ! arrête ne lui demande rien, tu sais ce qui s'est passé déjà alors ne demande pas qui a fait ça. Elle nous dira quand elle sera prête s'il te plaît laisse-nous seules. Ma grande sœur est sorti en éclatant en sanglots, j'ai pleuré pendant des heures dans les bras de ma mère. Elle est resté là à m'écouter pleurer, me plaindre, elle ne m'a rien demandé j'ai juste pleurer, pleurer et pleurer. Je ne sais pas à quel moment je me suis endormi quand je me suis réveillé la chambre était plongée dans le noir. Avec ma petite sœur sera à côté de moi elle ne dormait pas elle me regardait juste, je pouvais ressentir de la pitié dans son regard tout ce que je déteste alors j'ai détourné les yeux. Elle a soupiré en me demandant la permission d'être dans mes bras, j'ai accepté et elle s'y est blotti. Papa: (assis loin de moi) qui est-ce qui t'a fait ça Aya ? Aya, c'est le petit nom qu'ils m'ont tous donnés à la maison c'est comme ça ils m'appellent quand ils savent que je suis mal. Je suis assise au salon avec toute ma famille mon grand frère a la tête baissée, ma grande sœur bouge les pieds de colère et de frustration, ma mère me tient pas les épaules je suis assise près d'elle mais les autres. J'ai la tête baissée je ne sais pas quoi répondre à cette question, au fait depuis que je suis arrivé à la maison il y a 2 jours de cela je n'ai prononcé aucun mot. C'est ma mère qui a vu mon intimité il y avait encore du sang c'est là qu'elle a su que j'ai été...j'ai été..../ Arthur : (énervé) qui t'a v***é Maya ? Moi: (tremblant) Maman: fais un effort ma chérie...tu le connais ? Nancy: (levant la tête brusquement) c'est Alioune ? Sora: Moi: Papa: (passant sa main sur son visage) j'ai déjà appelé ton oncle Albert il.../ Arthur: non papa je ne veux pas le voir ici ! Papa: (s'énervant) il s'agit d'une situation grave Arthur ! Ta sœur a été.../ Maman: ça suffit !! J'en ai mare d'entendre ce mot ! Moi: (voix presque auditable) c'est mon patron ! Maman: (me regardant) répète Aya. Moi: Nancy: (se levant d'un bond) je m'en vais là-bas. Arthur : (partant à la cuisine) attends moi je prends un truc. Avant même que mon père ne dise quelque chose ma sœur est déjà dans le taxi et mon frère la suit avec une machette.
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