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« La haine peut occuper une telle place en nous qu'on ne sait même plus ce que le "bonheur" signifie. Parce que tout simplement, on ne se rappelle pas avoir été heureux. » Alec.
Je cours en cette pluie désastreuse, je n'ai plus rien, aucun homme, aucune défense, juste cette petite arme à feu dans mes mains. Je cours en essayant d'arriver à temps, à temps pour elle. Non, je ne peux pas la perdre, pas comme ça, pas après tout ce qui s'est passé.
Je fixe la route déserte, l'odeur métallique du sang envahit mes narines, mes yeux se posent automatiquement sur les corps sans vie qui se trouvent parterre déchirés par cette guerre qui n'aurait jamais dû commencer.
-Gareth ! Cri-je. Gareth ! Non de Dieu mais ou est-ce que t'es !
J'entends des grognements quand je me retourne l'objet de mes cris apparaît devant moi, le visage balafré, le corps meurtrie, les yeux rouge de haine, de colère.
-Gareth !
-p****n ! p****n ! p****n de merde ! Ces enfoirés nous en eu ! Quelqu'un les a prévenus de notre arrivée ! p****n de merde ! Ces fils de putes ont butés nos hommes ! Nos frères ! Putain...
-Calme-toi Gareth. Cri-je, en le secouant brutalement. Ou est-elle Gareth ? Ou est Lydia ? Ou est-elle ?
-Quand j'étais arrivé elle n'y était plus, ensuite il y'a eu cette explosion...Je ne sais pas où elle est, ou si elle est v...
-La ferme ! Non elle ne peut pas mourir tu comprends ? Elle ne peut pas mourir !
-Calme-toi Alec ! On ne sait pas où est-ce qu'elle est ! On va la retrouvée.
Je sens mon cœur se serrer tellement fort que je crois que je vais m'effondrer parterre. Elle ne peut pas mourir, pas après tout ce qui s'est passé, pas après les dernières révélations.
« Lydia tu ne m'échapperas jamais, même si pour cela je devais te suivre en franchissant toute les barrières de l'enfer, tu es à moi, et tu le resteras toujours. ».
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