I

1482 Words

IDans sa petite villa d’Ouchy, don Luciano Pellarini continuait de vivre sa triste existence. Aucune amélioration ne se produisait dans son état ; aucun symptôme ne permettait d’entrevoir une guérison prochaine. Cependant Agnese ne perdait pas espoir. Les Belvayre étaient si encourageants !... Ils paraissaient tellement persuadés que ce terrible état mental se modifierait favorablement ! La jeune fille continuait de soigner son père avec dévouement. Elle lui faisait de la musique, des lectures, sortait un peu avec lui aux alentours de la villa... Mais le regard du malheureux exprimait toujours la même tristesse profonde et une morne indifférence de toutes choses. « Il s’ennuie, pauvre papa, pensait Agnese. Lui qui s’occupait avec tant de passion de ses savants travaux, le voilà réduit

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