XPendant de longs moments après le départ du Chinois, Gaëtano s’absorba dans les réflexions que suscitaient en son esprit les révélations du mystérieux Fils du silence. Toute l’aventure des Pellarini, père et fils, s’éclairait maintenant à ses yeux... Il supposait aussi que Fabrizzio devait être vivant encore – Li-Wang-Tsang l’avait implicitement reconnu en déclarant que les Fils du silence ne donnaient la mort qu’en des cas particuliers. Mais en eût-il eu la certitude complète, il se heurtait à l’impuissance de secourir le malheureux, dont il ignorait le lieu de détention. D’ailleurs, toutes les précautions devaient être prises pour que lui aussi, comme son père, ne pût jamais rien révéler du secret qu’il détenait. Pas davantage, Gaëtano, après les graves avertissements de Li-Wang-Tsang

