Avant Toi

La Trahison

# AVANT TOI✨

#Partie 7

Ce n'était pour moi,le début d'une longue dépression.

Je croyais être au bord de mes surprises jusqu'au moment où je reçus un appel de la part de Ansel, le copain de ma meilleure amie telle que je la considérais jusqu'à ce jour.

- allô ! allô

- oui!

- Esther ta copine m'a tué oh..elle m'a abandonné oh..

- ekieuh elle t'a tué comment ?

- n'est-ce pas elle a voyagé sans rien me dire? je viens de tout découvrir.

- même moi je ne savais pas ! c'est sa mère qui m'a dit qu'elle est allée en congés chez une de ses tantes en Allemagne.. mais t'inquiètes,elle va revenir.

- eeh!! donc tu n'es pas au courant ?

- au courant de quoi ?

- Mimie s'est mariée !

- ...

- allô tu es là?

- oui ! tu dis que quoi ? qu'elle s'est mariée ? avec qui ?

- ewoueeh !! donc si toi, sa meilleure copine, n'est pas au courant de son mariage c'est que, ça e vraiment cuit !!

- orr!! laisse moi d'abord le bavardage là.. tu dis qu'elle s'est mariée avec qui?

- ah on m'a dit un certain Patrice Kandem.

- pardon ? tu peux répéter ?

- je dis bien Patrice Kandem.blogdelulu

À la seconde où il prononça de nouveau ce nom, mon téléphone glissa entre mes mains.

J'essayais d'analyser chaque élément de la situation mais je n'y arrivais pas ; Malgré toutes les preuves qui se présentaient devant moi, je ne croyais pas car pour moi, ce n'était qu'un rêve.

Pourquoi ma meilleure amie m'aurait-elle fait un pareil coup ? Qu'avait elle à envier chez moi? Et de plus, pourquoi me voler mon copain alors qu'elle en avait un, qui l'aimait follement ?

Telles étaient les interrogations qui subvenaient dans mon esprit et auquelles, je ne pouvais y répondre.

Comment ma meilleure amie m'aurait elle fait cela ? Elle, qui m'a toujours soutenue, toujours encourager à croire en l'amour et aux comptes de fées, oui, elle était devenue plus qu'une amie mais une soeur dont je n'avais pas eu la chance d'en avoir.blogdelulu

Je voulus comprendre pourquoi elle m'avait fait un coup bas que je l'appelais sur le coup, et elle ne se fit pas prier décrocher mon appel.

- allô bestie! m'avait-elle répondu au bout du fil.

- oui allô !

- pourquoi me reponds-tu de la sorte ? avons-nous un différend ?

- c'est plutôt à toi de me le dire ! comment tu peux apprendre que,moi, ta plus qu'amie est hospitalisée et même pour une visite de courtoisie tu n'as jamais fait acte de présence.

- (essayant de me couper la parole) c'est que..

- c'est que quoi ? même un simple message? est-ce qu'on fait ça ? et le pire c'est que tu m'as bloqué.. que t'ai je fais ?

- haha haha voyez moi la malchance ! baloc! sérieux, tu ne connais pas ce que tu m'as fais ?

- j'en ai aucune idée

- d'accord, laisse moi te faire un briefing.

- je suis toute à toi!

- avant de commencer, je te demande d'attacher ton cœur et surtout ne met pas les organes car je ne veux pas être responsable de ta mort

Moi qui pensais qu'elle allait continué à m'amadouer,m'entourer de belles paroles, je me trompa sur toute la ligne car elle ne put s'empêcher de cracher son venin qu'elle gardait pour moi depuis des années déjà.

- tu veux réellement savoir que tu m'as fais ? alors laisse moi te le dire !

Depuis des années qu'on se connait,je n'ai jamais réellement eu ma place dans ta vie non je veux dire dans ton milieu de vie ; Personne ne me voyait chaque fois qu'on sortait en quelque sorte j'étais ton ombre..les gars qui m'intéressaient ne juraient que par ton nom; même nos amis t'adoraient telle une déesse et moi dans tout ça ? moi on ne me voyait pas,il fallait toujours que tu me présente pour que l'on sache que j'étais aussi de la partie.

Plus elle parlait, plus j'avais du mal à croire que celle que je considérais après ma famille m'haissait à un tel point qu'elle était capable de vendre son âme au diable juste pour me détruire.blogdelulu

- et ce n'est pas tout ma chère ! je suis même jusqu'à aller voir un charlatan pour te détruire, te rendre folle mais il n'a jamais pu t'atteindre sûrement parce que tes parents ont trempé..

- aïe ! j'ai mal ! Mimie tout le monde sauf toi.. que t'ai-je fais ?

- tu as volé ma gloire, volé mes gars voilà ce que tu as fais .

- je te considérais plus que tout

- malheureusement cette considération n'était pas partagée.

- jusqu'à me voler mon copain ? non.. j'arrive pas à croire.

- hahaha hahaha

- ...

- je ne l'ai pas volé, il est venue de son propre gré ma chère..

- tu l'as sûrement envoûté..

- hahaha hahaha je ne savais pas que tu étais aussi bête que ça !! comme tu ne veux pas comprendre je vais donc te dire.

À ce moment précis, aucune parole ne pouvait sortir de ma bouche ; Je n'avais que mes oreilles pour écouter.

#Flashback

- tout commence ce fameux jour

où je vous avais surpris dans ta chambre d'hôpital.. sans te mentir il m'avait plu sur le coup et j'aurai pu l'embrasser juste devant toi si seulement ce grincheux d'Ansel n'était pas là..

Alors, lorsque nous avions terminé nos causeries qui m'avaient donne une migraine interminable, on s'était croisé juste à la sortie de l'hôpital où il m'attendait depuis un bon bout.

Là, il vint tout seul me faire des avances dont je me fis le plaisir de valider sans aucune autre forme de procès ; Pour moi ce n'était que que du jeu car mon seul but, était de te voir souffrir.

Mais plus je prenais mon pied, et plus je tombais amoureuse de lui et de ce fait, nous avions établi un plan, celui de te ruiner.blogdelulu

Tout ce qu'il avait à faire, c'était de te mettre en confiance,te flatter avec de paroles mielleuses de telle sorte que tu sois follement amoureuse de lui jusqu'au point de lui donner accès à ton compte bancaire et devait s'enfuir au moment opportun.

Alors, ce fameux soir où ton père vous a surpris, il a profité de ton moment d'inattention pour s'enfuir et ce pour toujours.

#Fin flashback

- aujourd'hui nous sommes mariés en pleine lumière et laisse moi te dire, c'est un dieu au lit..ash..il a de violents coups de reins...le way est bon..

Ce que moi j'ignorais dans tout ça, c'était que ce dernier était à l'écoute de notre conversation depuis le début..

Puis tout un coup, je l'entends gémir au bout du fil

- oui vas y..oui bb j'aime... aie c'est bon... continue et ne t'arrête pas.

- si tu aimes alors crie que tu m'aimes. lui avait-il dit

- oui...Patrice...je t'aiiiimme!

Je n'en pouvais plus de suivre les gémissements de leur ébat sexuel que je me décidais à raccrocher l'appel tout en jetant mon téléphone le plus loin possible.

Comment pouvait-on être si cruel à ce point ? pourquoi nous les gentils, payons de notre gentillesse ?

J'avais mal, très mal même ! Mon cœur saignait de l'intérieur et tout ce que je voulais à ce moment, c'était me donner la mort mais je pensa à la souffrance que j'allais infliger à ma mère et je me résignait à ce sujet.

Dorénavant, j'étais devenue l'ombre de moi-même; M'enfermant en longueur de journée dans ma chambre, je ne parlais,ni ne mangeais plus car pour moi, je n'avais plus de raisons de vivre.

Ah! L'amour ! Ce mot, ce précieux mot donc le monde entier idolâtre était aujourd'hui la source de mon malheur, de ma dépression et je maudissais ceux qui passaient leur temps à nous dire que l'amour,le vrai, existe.

Mes parents et mes aînés avaient essayé de me raisonner mais c'était peine perdu.

- ma fille! pourquoi déprimes-tu pour des personnes qui ne valent pas la peine ? à ton si jeune âge tu pleures les histoires d'amour comme les femmes de la trentaine qui n'ont plus d'espoir ? chaque chose a son temps t'ai-je dis à maintes reprises.. sache une chose, tout le monde pourra te trahir,te mentir, te décevoir, t'abandonner mais nous tes parents,seront toujours là pour toi; Voilà l'école que tu as délaissé, tu crois que je vais m'occuper de toi toute la vie? non! ma fille n'est pas une faible, tu es une MBAZOA et le sang des MBAZOA est le plus fort ! Ma chérie relève toi, bats toi et montre à tous ces gens qui ont dit que tu ne seras rien, que tu es une gagnante... Aux oubliettes, l'amour car ton premier mari, c'est l'école et elle seule t'ouvrira les portes de la réussite et du bonheur.

Telles étaient les paroles que mon père m'avait un jour dit!

Malgré moi, je repris le chemin de l'école mais j'évitais d'être remarqué, faisant route désormais seule, je ne voulais plus être en contact avec une tierce personne car je n'avais plus confiance.

Un jour alors que j'étais assise sur l'un des bancs du jardin de notre établissement, je vis un jeune homme au teint chocalat, d'approcher de moi.

- Lui: salut! puis-je te tenir compagnie ?

Malgré le fait que je ne lui avais répondu, il s'assit car même.

- crois-tu en Dieu? m'avait il pose comme question.

- ...