CHAPITRE 4

1510 Words
Atlan fixa le jeune garçon devant lui, celui qu'il avait vu évoluer jour après jour, se transformant peu à peu en un homme à la stature affûtée, aux traits marqués et aux yeux d'un noir profond qui semblaient refléter les mystères du monde. Sa peau, d'une teinte marron éclatante, ajoutait à son allure à la fois forte et délicate. « Si tu souhaites mourir avant l'heure, fais comme bon te semble, mais je te demande de ne pas mettre la princesse dans une situation délicate. Cette jeune fille possède une innocence et une pureté qui méritent d'être protégées, » déclara Atlan d'un ton ferme, mais empreint de bienveillance. « C’est pour honorer sa volonté que je vais l’épouser, » répondit le jeune homme avec détermination, ses mots témoignant de son respect pour les désirs de la princesse et de son engagement envers elle. Phyreon réfléchissait à cela ; Faisait il cela pour répondre au vœu de la princesse ou au sien. cependant, depuis son départ à la guerre, il n'avait cessé de penser à Néréa. Les révélations qu'elle lui avait faites ce soir le remplissaient d'une joie immense. Il devait trouver un moyen de demander la main de Néréa au roi. Il se trouvait face à une occasion idéale, car le moment était venu pour les récompenses. Chacun des chevaliers allait s'avancer, et le roi leur demanderait ce qu'ils désiraient. Il s'agissait simplement de suivre la procédure, sinon tous donneraient la même réponse, celle que notre roi souhaite entendre, et il récompensera chacun conformément à ce qu'il a prévu. Tous les chevaliers passèrent, et lorsque ce fut le tour de Phyreon, le roi s'exclama : « Le meilleur pour la fin, un Vulcaryon. Que désirez-vous comme récompense pour avoir protégé votre roi, son peuple et ses terres ? » Phyreon releva la tête et soutint le regard de Néréa, qui l'observait également. « La main de votre fille, mon roi. » Cette dernière sourit montrant son bonheur pendant que l'indignation de l'assemblée se fit entendre . Le roi éclata de rire . Un silence de cimetière assourdissant résonnait dans la pièce. « vous croyez que gagner une petite guerre vous donne le droit d'avoir ma fille. Comme aujourd'hui est une journée de célébration et que je suis de bonne humeur, je vous le demande une dernière fois Phyreon Vulcaryon que voulez vous en récompense de ton courage. » « votre majesté pourrait-elle me donner ses attentes pour avoir la main de la princesse Néréa. » Les murmures s'élevèrent encore une fois . « vous l'aurez voulue, saisissez le !!! » Ordonna le roi furieux « Père !!» Cria la jeune fille en se levant brusquement de son siège. « Père que faites-vous, d'après les lois du royaume un héros peut choisir sa récompense. Si vous trouvez que ce qu'il à accomplit est disproportionné à ce qu'il demande , dites lui ce qu'il doit faire . » Dit Néréa se positionnant devant Phyreon pour empêcher les gardes de le saisir . « Qu'il m'apporte la tête du roi de Sylvaris . » Tous comprirent la stratégie du roi , tous connaissait cet empire , impénétrable dont les remparts faisaient plusieurs coudé et si ce n'était que ça . Leur soldat utilise une technique de combats bien particulière, leur technologie militaire sont bien plus développé . Aucun royaume ne s'amuserait à les attaquer même pas celui d'Oragan . « Père c'est de la folie !! » « Arretez de faire l'enfant, vous m'avez demandé ce que je voulais pour lui accorder votre main je l'ai dis . Si il ne se trouve incapable de faire cela , qu'il abandonne cette idée grotesque de vous épouser . » « Je vous apporterai la tête du roi de Sylvaris en échange de la main de Néréa. » Dit Vulcaryon dans son dos Elle se retourna pour lui faire face. « Phyré non , arrête c'est du suicide » « La princesse aura 16 ans dans 2 semaines, si vous ne venez pas avec la tête du roi de Sylvaris d'ici là . Elle épousera celui à qui elle est promis. » « Père de quoi parlez vous ? » « J'y vais de ce pat couper la tête du roi . » Phyreon marchait déjà vers la sortie alors que Néréa lui courait après . Dehors à Labrit des regards , elle l'enlaça étant dans son dos . _Ne fais pas ça, je ne veux pas que tu meure. On sait tous que le roi n'aurait jamais accepté cette union , c'était juste une façon habile de refuser. Je vais trouver une autre solution. je trouverai un autre moyen. Phyreon se retourna brutalement, le regard de celui ci lui donna La chers de poule . « Tu as oublié ce que je t'ai dis, je vais t'épouser et tu sera à moi . Alors ne te fais pas de soucis et attends moi . » « Mais ...mais comment à toi seule pourrais tu prendre une nation entière et tuer son roi . Phyré je t'en prie retourne au bal et retire ce que tu as dis . on trouvera une solution. » Elle sortit son mouchoir car elle pleurait déjà. « Princesse , tu sais que je déteste te voir pleurer . Je te donne ma parole que je reviendrai, et je ferai de toi mienne. » Il lui prit son mouchoir et essuya délicatement son visage. Posant sa main sur la sienne qui était sur son visage elle savoura la chaleur de ses mains . « Peu importe la température tu es toujours chaud, tu es comme un feu qui ne s'éteint pas . Je t'attendrai alors je t'en supplie ne meure pas . Garde mon mouchoir. » Phyreon savait ce que cela représentait , les femmes donnaient leur mouchoir à leurs amants en guise de porte bonheur lorsque ces derniers allaient à la guerre ou mener une bataille. Lui laissant un baisé sur la joue , il se dirigea vers les écuries pour prendre sa monture et son épée qu'il avait lui même forgé . Il lui faudrait au moins 3 jours pour atteindre le royaume de Sylvaris et ça c'est si il galopait en faisant des pauses relativement courte sinon normalement cela m'était 1 semaine pour arriver au royaume de Sylvaris. Le roi arrêter au balcon regardait sa fille qui fixait le chemin qu'avait emprunté Phyréon pour partir . Son conseiller vient le voir et lui dit . « Votre majesté c'est fait, le roi Brumeval à été informé de l'arrivée du sang mêlé . » Les festivités achevé chacun regagnait son domicile après avoir rendu ses hommage au roi et avec de quoi animer les potins mondaine. La princesse après le départ de Phyreon avait prétextée un mal de crâne pour s'excuser auprès des invités et se réfugier dans ses appartements. « Je ne veux voir personne » « Même pas moi ? » résonna la voix de Mamina de l'autre côté de la porte . La dame rentra. Confidente et mère substitut de Néréa, cette dernière lui avait avoué ses sentiments pour Phyreon et son projet de faire en sorte que ce dernier l'épouse. « Je t'avais bien dis que ton père s'y opposerait.» « J'ai confiance en Phyreon , il a promis qu'il reviendra » Mamina savait que le roi avait envoyé une lettre pour annoncer la venue , la capture et l'exécution de Phyreon mais comment le dire à cet enfant innocente pleine d'espoir. 1 SEMAINE PLUS TARD Les jours s'égrenaient lentement, les heures se fondant les unes dans les autres, et une semaine s'était déjà écoulée depuis le début de ce silence pesant. Néréa, toujours en colère, ne cessait d'adresser des regards réprobateurs à son père à chaque occasion. Les repas de famille, habituellement animés par les rires et les échanges joyeux, étaient désormais empreints d'une atmosphère étrangement froide et silencieuse. Son père, déterminé et implacable, avait déjà tout mis en œuvre pour la contraindre à épouser Éole, le prince de Sylvaris. Dans son esprit, rien n'était plus sacré que le mariage, ce lien capable de sceller des alliances puissantes. En unissant leurs familles, les deux royaumes seraient à l'abri de tout conflit, assurant ainsi la paix entre eux. Néréa ne comprenait pas cette volonté implacable qui dictait sa vie, et la pensée d'être mariée à un prince qu'elle ne connaissait . Alors qu'elle se perdait dans ses réflexions, une voix familière la tira de son torpeur : « J'ai des nouvelles concernant ce Vulcaryon. » Ces mots résonnèrent dans son esprit, éveillant en elle un mélange de curiosité et d'appréhension. Son père n'avait jamais fait mention de Phyreon en utilisant son titre de prince, ni même avec la déférence que l'on attribue habituellement à la royauté. Au contraire, il se comportait comme s'il parlait d'une sorte de malédiction ou d'un fléau, un terme chargé de dégoût et de désapprobation. Immédiatement, Néréa tourna son regard vers son père, captivé par l'urgence et la tension de la situation. _ « Il s'est fait capturer », déclara-t-il
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