************** Clara************
Clara : Bonjour patronne !
Anaïs : Bonjour Clara !
Anaïs : Je t'ai fait appel pour quelque chose de spécial
Clara : Euh
Anaïs : Tu es l'une des plus grandes journalistes de presse du pays et tu as une très belle plume, Clara.
Anaïs : Tes écrits ont propulsé, encore plus, la haute popularité des stars sur qui tu as écrit, surtout dans ta dernière édition. Monsieur Mickael, le joueur de tennis professionnel vient de déposer une grosse somme sur le compte de l'entreprise, il te remercie pour tout ce que tu as écrit sur lui. Tu lui as apporté une renommée en matière d'image aux yeux des autres.
Clara : Vous savez que je le fais avec tout mon cœur, ma passion, c'est l'écriture et le sport. Alors, je transmets tout ce que je ressens dans mes écrits. Monsieur Mickael est un homme bien et charmant, j'ai juste écrit ce que je voyais en lui.
Anaïs : Eh bien, grâce à toi, les recruteurs ne font que se battre entre eux pour signer avec Mickael. Aujourd'hui, il aimerait t'inviter. Il veut que tu sois sa cavalière, il part à une grande soirée.
Clara : Hahahaha
Clara : Il n'en est pas question, qu'il se trouve un pot de fleur pour le suivre, moi, j'ai mieux à faire que de marcher auprès d'un coincé du cul.
Dis-je sèchement, dégoûtée d'être en compagnie d'un homme à une fête.
Anaïs : Clara !
Clara : Dites-lui que c'est gentil de sa part, mais que je refuse son invitation, j'ai bien de chose à faire que d'être la nounou d'un bocal de cornichon.
Clara : Il est juste un petit hypocrite qui m'invite juste parce qu'il veut encore se faire passer pour le mec bien. Et après cela, il me demandera de l'épouser devant tout le monde pour avoir plus de visibilité ?
Anaïs : Je te promets que si tu acceptes, il ne fera pas cela. Accepte cette invitation pour l'image de l'entreprise Clara.
Clara : Ok, je vais le faire pour vous, mais si cet idiot se joue au con, je lui ferai un bon buzz qu'il n'oubliera pas.
Anaïs : Qu'est-ce que tu feras ?
Clara : Dites-lui que s'il joue au con, je vais lui casser les noisettes devant toute la presse, les mecs ne sont rien que des merdeux et je n'aime pas les emmerdes, ni les merdeux.
Anaïs : Hahahaha, ok d'accord
Clara : Et dites-lui que je n'ai pas besoin qu'il se donne la peine pour moi, ni de jouer au prince charmant, j'ai ma voiture et je n'ai pas besoin de chauffeur. J'ai des vêtements et je n'ai pas besoin de styliste, j'ai besoin de rien venant de lui.
Anaïs : Fhummmm, toujours aussi dure avec les hommes. Clara, je me demande si tu te marieras un jour et quel homme réussira ce pari. Au moins, si l'un d'entre eux arrive déjà à t'approcher.
Clara : Ils peuvent tous aller se faire e*****r, c'est gros tas de merde ! Ce sont tous des grosses crottes d'éléphant.
Anaïs : Hahahaha ! Sacrée Clara !
Anaïs : Je te kiffe, tu sais ?
Anaïs : Tu es une fille qui est à la fois simple et compliquée, méchante et gentille. Mais tu es très douce et généreuse au fond, ça se voit dans tout ce que tu fais et surtout dans tes écrits, tu es ma journaliste préférée dans cette entreprise, ma chuuuuuuuuttttt ça reste une confidence.
Clara : Merci boss, c'est gentil, pendant qu'on y ait, je dois aller continuer un magazine, bye
Anaïs : Et après aller regarder des matchs et venir les rédiger, j'aimerais avoir tes analyses sur les matchs, je vois que tu t'en sors aussi, la journaliste sportive.
Anaïs : À toi seul, tu es chroniqueuse, journaliste sportive et journaliste de presse, tu ne finiras jamais de m'épater
Clara : Parce que je travaille beaucoup pour être la meilleure et je veux toucher à tout dans le métier de journaliste, le journalisme, c'est ma passion.
Anaïs : Je le sais bien, si tous les salariés étaient comme toi, ce serait tellement fantastique.
Clara : Je dois partir sinon je risque de prendre trop la grosse tête avec tous ses compliments.
Clara : Merci boss, bye
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Le soir à mon appartement
Je m'apprête à aller à la cérémonie
Quelques minutes plus tard, je gare ma voiture devant le lieu de cérémonie et j'entre dans la salle de cérémonie. Je suis venue avec un appareil photo et pleins d'équipement que j'ai mis dans mon sac au cas où je vois certaines stars que je pourrais côtoyer. Et prendre de petites interviews, ce serait une bonne chose pour l'entreprise.
Je vois Mickael qui sourit devant les caméras et me fait signe de le rejoindre.
Clara : Il est con ou quoi ? En quoi j'ai dit que je voulais m'afficher avec lui dans sa scène de théâtre ?
Manager Dave : Mademoiselle, vous venez d'insulter mon joueur ?
Je lui lance un regard blasé
Clara : C'est vous qui l'avez fait en pensant que l'injure lui était destinée, alors manager...
Manager Dave : Dave
Clara : Ouai Dave, vous trouvez que votre joueur est un con ? Dites moi plus.
Manager Dave : Non, ce n'est vous qui l'avez dit
Clara : J'ai réfléchi à haute voix, je le reconnais, mais en aucun cas, j'ai dit le nom de quelqu'un, alors, vous le trouvez con ?
Mickael : Coucou ma belle !
Clara : Ohhh bonsoir monsieur Mickael !
Clara : Alors monsieur Dave, vous le trouvez con, n'est-ce pas ?
Mickael : De qui parlez-vous ?
Clara : Oohh votre manager était en train de me dire combien il.......
Manager Dave : Euhhh Mickael, tu dois aller saluer monsieur Ryan, fais-le avant que quelqu'un d'autre ne saisisse sa chance, il est libre maintenant.
Mickael : Ok, Clara, tu viens ?
Clara : Ohh
Mickael : S'il te plaît, allez !
Clara : Ok d'accord !
Je regarde le manager avec un sourire sournois et je lui chuchote avant de partir
Clara : On terminera cette discussion plus tard, monsieur…
Manager Dave : Dave !
Clara : Monsieur Dave
Je continue à sourire, je ne voulais pas venir, mais je trouve que je vais super bien m'amuser que je l'aurais pensé. J'aimerais bien jouer avec tous ses sacs de testostérone ambulants.
Je sens la main de Mickael sur le bas de mon dos
Mickael : Ta robe est magnifique, ce dos dénudé est splendide et ta peau est vraiment douce et......
Je lui coupe la parole avant qu'il ne sorte d'autre stupidité de sa bouche.
Clara : Et si tu ne ranges pas tes sales pattes de phacochère, tu risques d'appeler ta maman en chialant.
Il enlève précipitamment sa main sur le bas de mon dos
Clara : Tu vois quand tu veux ?
Je lui fais un sourire chaleureux avec un regard méchant, il glousse en me regardant.
Clara : Je ne suis pas une de vos divas en silicone ok ?
Mickael : Je euhh
Clara : Quand tu rencontres une personne pour la première fois, ne te crois pas tout permis, nous ne sommes ni amis, ni amants, et ne pense surtout pas que je suis une de ces chiennes en chaleur qui tombent sur tout ce qui est star du grand écran.
Clara : Maintenant que tout est clair, je suis sûre qu'on passera une bonne et agréable soirée.
Après cela, Mickael m'a fui comme la peste, et oui, j'ai mon caractère à moi et je suis une vraie peste triplée d'un égo démesuré. Et une langue de vipère hors norme. Je suis diaboliquement mauvaise, surtout avec ceux qui me cherchent des embrouilles. Mais ceux qui subissent le plus mon caractère, ce sont les hommes, même s'ils ne m'ont pas cherché d'embrouilles, je leur en cherche moi-même. Ou je leur donne juste ma méchanceté gratuitement.
Bon débarras avec ce Mickael, j'avais besoin d'espace pour repérer certaines personnalités et les interviewés ou prendre un rendez-vous pour des interviews.
Je me dirige toutes souriantes devant des personnes.
En moins de 3h, j'ai eu deux interviews sur place et six rendez-vous, un d'entre eux est le propriétaire et héritier d'une multinationale et les cinq autres des joueurs.
J'essaie de repérer des personnalités quand tout à coup mon téléphone sonne, c'est ma boss Anaïs.
Clara : Oui allô boss ?
Anaïs : À quoi tu joues ? Je viens de recevoir des appels et messages, notre entreprise a maintenant six interviews à réaliser ?
Clara : N'est-ce pas super génial ?
Anaïs : Fhummm, Clara, tu es là-bas que pour t'amuser, pas pour travailler s'il te plaît.
Clara : Vous n'êtes pas heureuse de cette magnifique nouvelle ? Vous savez que ce n'est pas toujours qu'un journaliste est invité dans ce genre d'événements et même si c'est le cas, nous sommes postés dehors à attendre qu'ils sortent ou à débourser beaucoup d'argent pour qu'on nous laisse entrer pour avoir quelquefois aucune interview. À présent qu'on en a six et, deux interviews faites sur place, la journée sera tellement parfaite demain au bureau.
Anaïs : Fhummm à ce que je vois, tu n'es pas prête à renoncer.
Clara : Pas du tout
Anaïs : Alors d'accord, à demain dans mon bureau.
Anaïs : Bonne soirée Clara
Clara : À vous aussi boss
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Une semaine après la fête
Emma : Alors comment a été ta semaine ?
Clara : Bien !
Emma : Hum, que me caches-tu petite fille ?
Clara : Rien, je ne suis juste pas dans mon assiette aujourd'hui
Emma : Tu n'es jamais de bonne humeur toi !
Clara : Tu abuses là Emma
Clara : Je suis dans ma mauvaise période aujourd'hui et tu sais que je ne suis jamais de bonne humeur quand ça arrive.
Emma : Oohhh, alors comme toujours, tu décides de rester loin de tout le monde, enfermé dans ton appartement.
Clara : Notre appartement !
Clara : Alors mon lieutenant Emma, je sens l'amour dans l'air
Depuis ce qui m'est arrivé, Emma et moi, nous ne sommes plus les mêmes. Emma a décidé de travailler dans les services de police pour arrêter des criminels et elle est tellement dévouée qu'elle a vite gravi les échelons.
Emma : Je ne peux rien dire à une journaliste
Clara : Et pas à ta meilleure amie ?
Emma : Bon okay, je sors avec le capitaine du département criminel des affaires de trafic de drogue
Clara : Ouaoo, c'est génial ça
Emma : Pas trop parce qu'on doit lui et moi se cacher, les règles sont strictes, tu sais que chez nous ce n'est rien que la discipline. Alors sortir avec un collègue dans le même bureau, ce n'est pas apprécier par les bureaucrates. Ils trouveront que ça peut baisser nos rendements au travail et s'ils apprennent notre relation, l'un de nous sera muté dans un autre service.
Clara : Ohhh ce n'est pas cool
Emma : Ouai pas cool
On reste à regarder un match de baseball avec des chips et une boîte à pizza sur le canapé. Quand tout à coup mon téléphone se met à sonner.
Clara : Haaaaa, je déteste qu'on m'interrompe en plein match
Emma me tend le téléphone
Emma : Tiens Clara, c'est ta patronne
Je roule les yeux et je décroche
Clara : Allô boss ?
Anaïs : Désolée de te déranger, mais c'est urgent, j'ai besoin de toi au bureau.
Clara : J'ai pris un jour de congé !
Anaïs : Je le sais Clara, allez
Clara : Bon, ok, j'arrive !
Je prends mes affaires et la clé de ma voiture
Clara : Désolée qu'on a été interrompus dans notre super moment.
Emma : Ce n'est pas grave, va et reviens vite.
Emma : Mais tu ne vas pas aller habiller ainsi au travail ?
Clara : Bien sûr que si !
Clara : Ainsi, demain, elle réfléchira à deux fois avant de me proposer d'aller au travail quand je serai en congé.
Emma : Hahahaha
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J'arrive au bureau et tout le monde au bureau est beaucoup agité devant le bureau de la patronne. Je toque à la porte et sans y être invité, je la pousse et j'entre.
Quatre paires d'yeux se braquent instantanément sur moi
Anaïs : Fhummm, ça, c'est la meilleure, tu es sérieuse là Clara !
Anaïs : Allez, viens, t'asseoir, on parlait justement de toi avant que tu ne fasses irruption.
Clara : Hum
Clara : Alors boss ?
Anaïs : Assieds-toi, as-tu soif ?
Clara : Non merci boss
Anaïs : Je te présente Micke un manager..
Stan : Vous voulez dire le meilleur !
Manager Micke : Arrête Stan !
Anaïs : Euuhh Clara, tu dois les saluer !
Clara : Micke, Stan
Anaïs : Fhumm, excusez-la, elle n'est pas dans sa forme aujourd'hui.
C'est quoi toute cette mascarade ?
Anaïs : Je ne présente pas l'autre, tu dois le connaitre
Clara : Oui manager Dave, comment allez-vous ? Vous ne m'avez pas encore dit pourquoi vous le traiter de con, alors ?
Dis-je de manière sournoise en souriant, il me sourit avec beaucoup de gêne
Anaïs : Clara arrête de mettre mal à l'aise mes invités
Clara : Ce sont tes invités qui me mettent mal à l'aise, ils ne font que me regarder
Anaïs : Mais, regarde avec quoi tu te pointes, des chaussons en nounours et un pyjama, tu es sérieuse là !
Clara : Je suis en congé !
Anaïs : Fhumm, je le sais, mais c'était urgent
Manager Micke : Clara, enchanté de faire ta connaissance, tu es vraiment magnifique en plus d'être une grande professionnelle.
Clara : Pendant que vous y êtes, vous pouvez faire ma biographie !
Anaïs : Clara !
Clara : Quoi ? Est-ce qu'il pense réellement ce qu'il dit, je sais que s'il est venu ici, c'est pour avoir de mes services. Si j'étais dans la rue en train de faire mes courses et qu'on s'était croisé, il n'allait en aucun cas me remarquer ni me complimenter. Alors, je n'ai pas besoin de tout ça et qu'il vienne au fait.
Anaïs : Comment sais-tu qu'il est venu pour tes services ?
Clara : Son faux et large sourire et ses compliments.
Anaïs : On a besoin de ton aide Clara, c'est vraiment important.
Tout à coup, nous sommes interrompus par quelqu'un qui toque à la porte et des cris hystériques derrière la porte.
Anaïs : Entré !
Manager Micke : Steven, allez, viens t'asseoir près de moi !
Steven me fixe avec un certain étonnement et confusion
Clara : Fhumm, quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regardes ainsi ?
Steven : Euhh
Anaïs : Clara, c'est Stev.....
Clara ; Oui, Steven, le coureur de formule 1
Steven : Je vois que tu me connais bien
Clara : Je suis journaliste et c'est évident que je te connais, ce n'est pas sorcier.
Steven : Joli vêtement, c'est original comme tenue de travail, je ne savais pas que votre incroyable journaliste avait aussi un goût très prononcé pour la mode.
Il part s'asseoir auprès de son manager, je dois lui répondre au plus vite, il ne peut pas avoir le dernier mot.
Clara : Hey Steven !
Steven : Humm oui Mademoiselle
Manager Micke : Clara, elle se nomme Clara
Steven : Oui Mademoiselle Clara
Clara : Si vous croyez jouer au intéressant, vous n'y êtes pas du tout. Vous êtes juste ennuyeux et pas du tout comique.
Il hausse les épaules avec un petit sourire
Clara : Cette réunion, je sens que ça va merder avec cet imbécile arrogant, prétentieux, je ne suis pas loin de péter un câble.
Manager Dave : Tu réfléchis encore à haute voix ?
Anaïs : Clara, s'il te plaît, comporte-toi bien pour une fois.
Oups, cette fois, je ne l'ai pas fait exprès, j'ai vraiment pensé à haute voix.
Je rougis de gêne, je ne voulais pas l'insulter. Lorsque je scrute les environs, je le vois me fixer avec un visage sceptique et amusé.
Steven : .........
Lorsque nos regards se croisent, je détourne le regard que je plonge dans mon cahier.
Anaïs : Maintenant que Steven est là, on peut commencer.
Clara : Quoi ? C'est lui qu'on attendait pour commencer et il se permet d'arriver en retard ?
Manager Micke : C'est une star et les projecteurs doivent être braqués sur lui, arrivé en retard, c'est excusable pour une star comme Steven.
Clara : Je ne vois pas de projecteur, nous ne sommes pas sur un tapis rouge ici. Et on ne lui a pas demandé d'orthographe et c'est vous qui avez pris rendez-vous à notre agence, pas nous, alors le minimum est d'arriver à l'heure.
Clara : Ce n'est pas partout qu'on fait la star, venir à l'heure s'appelle de la discipline et le respect des autres. Star ou pas ce n'est pas excusable
Anaïs : Clara s'il te plaît
Clara : Il manque de respect à tout le monde ici, à son manager et à vous boss, c'est vous qui devez l'attendre ? Alors que c'est lui qui a demandé cette rencontre, il se prend pour qui ?
Clara : Et ne venez pas me sortir parce qu'il est une star, même les présidents et les rois respectent l'heure malgré qu'ils soient des autorités suprêmes.
Clara : Et cerise sur le gâteau, il ne s'est pas excusé de son retard auprès de nous, il s'assoit comme si venir en retard était normal. Quel gros manque de respect et d'organisation de sa part.
Anaïs : Fhumm
Stan : Grrrrr
Steven : Euhh c'est bon, elle a raison, je tiens à m'excuser du retard. Je devais le faire quand je suis arrivée, désolé
Anaïs : Tu es contente ? Clara
Clara : Oui très satisfaite maintenant
Manager Micke : Comment une fille aussi douce peut-être si agressive et si.....
Steven : Non micke c'est bon, Mademoiselle Clara avait raison, je dois apprendre les bonnes manières et respecter les autres auprès de moi.
Manager Dave : J'en ai bavé avec elle lors de notre accord, mais au fond, c'est une fille bien et même si son caractère est si désagréable, son travail est super, c'est ce qui fait d'elle la meilleure.
Je regarde Dave et je suis choquée de son compliment, pour quelqu'un que j'ai harcelé pendant plusieurs semaines, je ne m'attendais pas à un compliment de sa part.
Clara : Alors quel est le sujet de cette réunion improvisée boss ?
Anaïs : Steven West
Anaïs : Steven à de gros problème, depuis maintenant huit mois, il était accusé de trafic d'enfants, c'était bien évidemment de fausse accusation. Il est maintenant le suspect N°1 d'un assassinat, la personne concernée était son rival n°1. Stéphane, ce jour-là à la soirée, il y a eu une grande dispute entre les deux hommes et après cela, ils ont retrouvé Stéphane mort le lendemain matin. L'autopsie a révélé qu'il a consommé du poison le soir à la fête et c'est quelqu'un qui lui avait administré dans son verre.
Anaïs : Alors la police fait son enquête pour trouver l'auteur du crime, et Steven est le principal suspect, il était, lui aussi, ce soir-là à la fête, il y avait beaucoup de personnes là-bas comme plusieurs coureurs de la compétition. Mais Steven est le seul qui s'est disputé avec Stéphane avant son assassinat et tout le monde pense qu'il est le coupable parce qu'il pense que Steven voulait éliminer son principal rival pour gagner le championnat de course qui approchent à grands pas.
Clara : Et qu'est-ce qu'on a à avoir dans tout ça ? Nous ne sommes pas de la police.
Manager Micke : On le sait, mais Steven a perdu grand nombre de fans après ces événements et pas seulement ça, son image et sa notoriété sont en train d'être bafoués, et ses recruteurs commencent peu à peu à se rétracter. Et on sait déjà pourquoi, et il y a aussi ses sponsors qui sont en train de l'abandonner. Personne ne veut faire affaire avec un homme qui est impliqué en moins d'un an dans deux affaires de crime.
Clara : N'est-ce pas normal ?
Manager Micke : Mais Steven n'est pas coupable, il n'a pas pu faire cela, c'est un gentil garçon.
Clara : Personne ne connaît la nature véritable de l'être humain
Manager Micke : Il ne l'a pas tué
Clara : Alors laisse la police s'en charger et trouver le coupable. Nous ne sommes ni de la police, ni des juges, ni des avocats et non plus un bureau de procureur.
Anaïs : Mais nous, on peut aussi l'aider !
Anaïs : À vrai dire toi Clara !
Clara : Et comment on s'y prend ?
Anaïs : On a décidé que tu suivras Stephen West dans sa vie quotidienne. Tu pourras faire sortir des chroniques sur lui chaque week-end, des interviews dans ses rencontres importantes, le suivre lors de ses entraînements et ses courses pour montrer au monde entier qu'il n'a rien à cacher. Tu pourras écrire des articles sur lui, de nouveau potin, que sa vie soit chaque jour et chaque minute informé sur les réseaux sociaux.
Manager Micke : Ainsi, on verra la vraie image de Steven. Il n'aime pas que sa vie soit dans les magazines et dans toute la presse. Mais le fait que ses fans et le monde le trouvent trop mystérieux et ne savent rien de lui arrange et propage toutes ces accusations à son égard. Si nous montrons le véritable aspect de vie de Steven, les gens verront comme tous ses proches le gentil garçon qu'il est.
Manager Micke : Il sera aussi filmé, de petites vidéos qu'on mettra sur le net pour montrer son quotidien.
Clara : Il a un compte i********: ?
Manager Micke : Non
Clara : Twitter ?
Manager Micke : Non !
Clara : f*******: ?
Manager Micke : Non
Clara : Snapchat ?
Manager Micke : Non
Clara : Quoi ? Il vient de quelle planète lui ? Tu vis comme un homme des cavernes dans ce siècle présent ?
Clara : Hummm, que caches-tu pour ne même pas avoir un réseau social ?
Steven : Tu as un copain ?
Clara : Cette question à quoi à avoir avec ce que je t'ai demandé ?
Steven : Ça veut dire non, alors pourquoi une fille qui a tout accompli et qui a du charme et bien évidemment très mignonne n'a pas de petit ami ?
Clara : Tu essaies de me chercher des noises, mais tu sais quoi, je vais te répondre franchement, je me concentre sur ma carrière et rien d'autre.
Steven : Alors, tu as ta réponse
Clara : Comment fais-tu pour avoir des fans sans même faire quelque chose pour les garder, comme te mettre sur les réseaux.
Steven : J'aime mes fans, mais s'ils me connaissent aujourd'hui c'est grâce à ma carrière et mes courses, alors si je ne veux pas les perdre, je dois être le meilleur à chaque fois dans les cours et rien d'autre. C'est ce que je me suis dit.
Clara : Mais aujourd'hui, ce n'est pas parce que tu as perdu des courses que tout le monde te fuit, mais parce qu'on t'accuse d'un crime !
Steven : Voilà pourquoi je suis ici avec vous, parce que j'ai compris que je devais m'investir auprès de mes fans et garder ma notoriété et la bonne image qu'ils ont de moi et retrouver mes investisseurs, recruteurs et sponsors.
Clara : Pourquoi t'a-t-on accusé de trafic d'enfants ?
Steven : J'ai plusieurs ONG à mon actif qui aident les enfants défavorisés et qui leur permettent d'aller à l'école. Et pour les orphelins, cela leur permet d'intégrer de bonnes familles. Mais comme je suis si mystérieux comme l'a dit mon manager, les gens interprètent les choses d'une autre manière.
Steven : L'affaire a été réglée, j'ai apporté les preuves au juge pour me disculper.
Steven : Alors, mademoiselle Clara, voulez-vous bien m'aider ?
Clara : Es-tu un assassin ?
Steven : Non, je n'ai pas tué Stéphane
Steven : Tu veux bien être auprès de moi durant cette période ?
Clara : Je ne suis pas une nounou moi
Steven : Je sais que tu es très sympa comme fille, on va bien s'entendre et je parie qu'on sera de très bon ami pendant ces temps qu'on passera ensemble.
Clara : Cherche-toi une amie, je n'ai pas dit que je voulais être ton ami et je n'ai pas encore accepté, et à titre de renseignement, je déteste les merdeux de ton genre. Au fait, tous ces sacs de testostérones ambulants.
Steven : Même si tu es homosexuel, ça ne nous empêche pas d'être amis, les lesbiennes ont des mecs comme ami.
Clara : QUOI ? TU VIENS DE ME TRAITER D'HOMOSEXUEL, SALE PETIT CON
Steven : Tu ne l'es pas ? Désolé, j'ai déduit avec toutes les informations que tu m'avais données que tu étais homosexuel.
Clara : Humm
Steven : Tu m'as dit que tu n'avais pas de petit ami, et à ce que je vois, tu détestes les mecs alors…
Clara : Toi, je vais t'arracher les yeux de tes orbites. Une remarque de ce genre et.....
Steven : Tu n'es pas homosexuel, alors pourquoi tu n'as pas de petit ami à ton si bel âge ?
Anaïs : Clara s'il te plaît, laisse le pauvre homme tranquille
Clara : C'est lui qui a commencé, pas moi et tu le défends ?
Je me lève brusquement de ma chaise
Clara : Je passais une superbe bonne journée avant d'être interrompu. Je retourne la continuer et ils peuvent se débrouiller sans moi. Je refuse de collaborer avec eux ! C'est ma décision !
Anaïs : Quoi ? Attends Clara !
CLAKKKKK
Je reste adossé sur la porte pour reprendre mon souffle, pendant cet instant, j'entends ma boss parler.
Anaïs : Désolée, elle a un fort caractère, mais elle est bien. Clara est une jeune femme beaucoup perturbée par ce qu'elle a vécu dans le passé, et c'est ce qui la rend si désagréable avec tout le monde. Mais en dehors de ses démons, elle est extraordinaire.
Steven : Qu'a-t-elle vécu ?
Anaïs : C'est confidentiel, mais je dirai qu'elle a vécu dès son jeune âge des choses traumatisantes. Elle ne parle de ça qu'avec les gens qu'elle a le plus confiance. Je fais partie des gens qui le savent, mais qui préfèrent le garder que pour eux. Désolée, mais je ne peux rien vous dire de plus.
Manager Micke : Fhumm, à voir, elle a vécu une enfance difficile et elle le refoule sur tout le monde.
Steven : S'il n'est pas trop tard, je vais aller lui parler. C'est moi qui l'ai provoqué, je ne savais pas tout ça !
Anaïs : Ce n'est rien. Elle gare sa voiture toujours au parking du sous-sol.
Steven : Merci !
Lorsque je l'entends arriver, je me mets à courir
La porte s'ouvre et il court derrière moi
Steven : Hey Clara, attends ! Je tenais à m'excuser
Steven : S'il te plaît attends !
Clara : Va te faire foutre
Il finit par me rattraper et me saisir par le bras
Steven : Ouff, tu ne cours pas si vite, c'est facile de te rattraper.
Clara : Lâche-moi !
Steven : Okay, je ne suis pas venu faire la guerre avec toi.
Il baisse les yeux timidement
Steven : Désolé Clara, je ne devais pas agir ainsi, je suis un vrai imbécile, comme tu l'avais dit. Je voulais juste te taquiner et non pas t'insulter. J'ai vraiment besoin de toi, s'il te plaît aide-moi.
Clara : Humm
Steven : Que veux-tu que je fasse pour que tu acceptes mes excuses ?
Clara : Que tu cries haut et fort que tu es un imbécile !
Steven : JE SUIS UN INB.......
Clara : Non, c'est bon, Steven, je te fais marcher
Steven : Je peux ?
Clara : Quoi ?
Steven : Te serrer dans mes bras ?
Clara : Non ! Mais j'accepte de te serrer la main.
Steven : Hahahaha
Clara : Hahahaha
On se serre la main en rigolant et on retourne tous les deux au bureau de ma boss.