Camellia n'était plus trop inquiète pour les humeurs de Patrick quand elle a vu le travail acharné qu'il abattait depuis quelques temps. Occupé à faire ses propres affaires, elle n'avait pas vu que la fusion avait besoin de plus de mains d'oeuvres expérimentées parce qu'elle a été crée pour qu'il y ait deux directeurs a son actif ce qui n'est plus le cas depuis longtemps.
Après la maladie de Jack MaConely son père, il n'a pas voulu reprendre ses fonctions, sous prétexte que il a passé toute sa vie a travailler et qu'il est temps qu'il vive le restant de ses jours comme il le souhaite, chose qu'elle n'a pas voulu contester mais le résultat est là, trop de travail pour son mari qui n'a pas l'habitude d'être sous pression. Le fait qu'il soit nerveux le rend incompréhensible et elle comprend qu'il essaie de le lui cacher certainement pour ne pas qu'elle s'inquiète mais maintenant les choses se feront différemment parce qu'elle compte lui en parler pour qu'il trouve des solutions durables ensemble.
Toc toc toc !
elle souleva sa tête de son ordinateur et vit Kelvyn Hank a travers la vitre puis lui fit signe d'entrer
-- Salut Cami
-- Kelvyn
-- Tu as signé le dossier que je t'ai envoyé ?
-- Hum lequel ?
-- Quoi ? Ne me dis pas que tu ne l'as même pas relu, enfin Camélia, les clients s'impatientent
-- Non je... Je pense que je l'ai lu je ne sais juste pas trop ce que c'était.
Il soupira fortement puis vint prendre place en face d'elle
-- Qu'est-ce-qui ce passe ?
-- Mais rien, j'étais juste un peu occupée
-- Cami, tu sais que tu peux me parler s'il y a quelque chose, n'est-ce-pas ?
-- Oui je sais Kelvyn, je sais.
-- Bien, juste me rassurer
-- Maintenant dis-moi ce qu'il y a.
-- Rien j'te dis, je réfléchissais un peu
-- Très bien, si tu le dis. Quand tu auras envie de parler je serai là
-- Dis-moi juste le nom du dossier et je le retrouve pour toi
-- Ok, c'est le dossier Dexter.
-- Le dossier Dexter ? Mais je croyais qu'on avait pas fini les négociations
-- On ne l'avait pas terminé mais maintenant oui
-- Mais qui ? Et pourquoi je ne suis pas au courant ?
-- Je savais que tu avais beaucoup de travail, je te voyais courir un peu partout alors j'ai pris la liberté de la terminé sans toi
-- Oh, je suis désolée. J'espère juste que ça ne t'a pas trop retardé dans ton travail de faire le mien
-- Non, t'en fais pas. Quand je suis de bonne humeur je travaille deux fois plus vite
-- Contente que tout ce passe bien avec Tara
-- A qui le dis-tu !
-- Tu vois que j'avais raison, elle ne savait juste pas de quoi tu l'accusais
-- Je ne l'accusais pas mais je voulais qu'elle me dise elle-même tout ce qui c'est passé
-- Mais ça aurait été plus rapide si tu lui avais posé clairement la question
-- Tu sais très bien que j'étais énervé quand je l'ai vu dans les bras de ce Josh alors qu'elle n'avait pas été dans les miens depuis un moment.
-- Tu étais jaloux
-- Oui si tu veux. J'évitais de lui en parler pour ne pas la blesser avec mes mots, j'attendais d'être calme
-- Je crois plutôt que c'est le fait de la voir à tes côtés, s'occupé de Karane et toi qui a eu cette effet là
-- Oui, certainement
-- Tu crois que je suis une mauvais tata ?
-- Non, bien sûr que non. Qu'est-ce-qui te fais dire ça ?
-- Et bien je n'ai même pas le temps d'envoyer et Alexiana et Karane au parc d'attraction ou même faire un pic n***e, je sais qu'ils doivent me détester
-- Mais non ne t'en fais pas pour ça. C'est vrai que tu ne les vois pas souvent mais je sais qu'ils t'aiment ces bout de choux. Qui pourrait te détester ?
-- C'est une question piège ?
-- Non, une rhétorique. Tu penses vraiment que les gens te détestent ?
-- Tu sais, après toutes les mésaventures que j'ai vécu, je n'en suis plus aussi sûr. L'essentiel c'est que je fais de mon mieux pour satisfaire tout le monde même si c'est presque impossible
-- Ne te t*****e pas avec le passé Cami, tu es une personne formidable
-- Merci Kelvyn, ça me touche, vraiment. Tiens, ton dossier est prêt
-- Merci, je vais y aller et n'oublie pas...
-- Quoi ? Ma porte est grande ouverte si tu veux parler
-- Comme toujours
-- Oui et jamais je ne te la fermerait
-- C'est gentil, je suis chanceuse de t'avoir dans mon cercle d'amis
-- Moi également, à plus ! dit-il avant de s'éclipser.
Luciana arriva devant la galerie d'art contemporain qui a la plus grande notoriété à Coryland. C'était celui d'Oscar Kennedy, un artiste sculpteur connu mondialement qui est revenu dans sa ville natale pour continuer ses exploits après ces plus grands succès. Il permettait aux plus talentueux artistes d'exposer leurs œuvres d'art dans sa galerie après un entretien très corsé car il s'intéressait aussi bien à leur réputation qu'à leur travail et elle, Luciana De La Rosa avait pu décrocher un entretien après avoir déposé une œuvre de peinture il y deux mois.
Stressée, elle arrangea sa tenue et respira à fond avant de mettre ses clés de voiture dans son sac à main et de rentrer dans le bureau où elle était attendu.
-- Bonjour Monsieur Kennedy. dit-elle dès qu'elle referma la porte derrière elle
-- Allons, approchez-vous et prenez place, je ne peux vous répondre si vous êtes à des kilomètres. dit-il en souriant
-- Oui, désolée dit-elle en prenant place sur le siège qu'il lui présenta
-- Alors, Luciana c'est bien ça ?
-- Oui monsieur Kennedy
-- Appelez moi Oscar voulez-vous, entre artistes nous n'avons pas besoins de toutes ses formalités
-- Oui, bien entendu
-- Et détendez-vous, je ne mords pas
-- Merci, c'est gentil
-- Vous êtes latino c'est ça ?
-- Oui, d'Argentine
-- Ha je vois. J'ai des amis en Argentine, de très bon amis, je dois dire que ceux qui sont de là-bas aiment la vie, et qui aime la vie aime l'art
-- Oui en effet, même si je dois vous avouer que je n'ai jamais vraiment passé beaucoup de temps là-bas.
-- À bon et pourquoi ça ? C'est un endroit charmant pourtant.
-- Et bien ma famille s'est installée à Coryland depuis deux générations alors je suis d'ici
-- Je vois, alors je ne pourrais pas compter sur vos origines pour mes projets ?
-- Oui, enfin non. Écoutez, si je peux vous aider en quoi que ce soit dites-le moi et je le ferai. C'est vrai que je ne vais pas souvent en Argentine mais ma famille m'a élevé dans la tradition
-- Très bien, ça reste à vérifier
-- Vous ne serai pas déçu
-- Alors, vous n'avez aucune réputation dans l'art ? Pas de tableaux vendu, pas de critique qui ont jugé votre travail
-- Et bien non, pas du tout. Comme je vous l'ai dit, je peins depuis mon enfance mais c'est maintenant que j'ai voulu me consacrer entièrement à ce domaine.
-- Et qu'est-ce qui vous à poussé à vous lancer ? Vous êtes encore jeune
-- Oui, je le suis. J'ai une fille, Alexiana. un jour je lui ai demandé ce qu'elle aimerait faire quand elle sera plus grande et elle m'a répondu ce qu'il la rendrait heureuse. J'ai eu immédiatement ce déclic parce que toute mes études ont été basé sur ce que ma famille voulait pour moi mais ce qui m'a toujours rendu heureuse c'est peindre. Alors j'ai décidé de le faire
-- Waho, j'avoue que c'est une histoire assez touchante. Mais alors vous ne vous intéressez plus à ce que votre famille veut pour vous ? Je veux dire, la famille c'est important
-- Oui la famille c'est important je suis d'accord. Mais quand on est passionné par quelque chose notre famille est censé nous soutenir pas nous en détourner
-- Très bonne réponse. J'avoue que vous m'epatez Luciana, je ne voyais pas en vous quelqu'un avec tellement de vécu, de décision et de d'histoire.
-- Merci, merci beaucoup.
-- Je vois en vous une véritable artiste mais j'avoue que votre peinture était ce qu'il y avait de plus basic.
-- Si mon travail ne vous as pas touché alors pourquoi m'avez-vous donné l'occasion de venir vous voir ?
-- Et bien parce que contrairement à ce que les gens pensent, les artistes ne se rues pas aux portes de ma galerie parce qu'ils ont trop peur d'être rejeté. Les critiques font en sortent que tout ceux que je rejette ait une mauvaise réputation alors personne ne s'y risque
-- Ah oui ça se tient. Tout compte fait, merci de m'avoir donné cette opportunité
-- Je ne le regrette pas rassurez-vous. Je vous conseille de travailler encore.
-- Alors je ne suis pas acceptée ?
-- Je ne prendrai une décision définitive qu'après avoir vu tout ce que vous m'avez exprimé ici sur une toile. Un artiste ne peint que ce qu'il est Luciana, les paysages ça fait impersonnel. Si vous réussissez à me faire ressentir les mêmes émotions par votre travail, vous serez prise.
-- Très bien, merci pour vos conseils.
-- Ne me remerciez pas si vite, vous avez trois semaines.
-- Alors rendez-vous dans trois semaines Oscar. Dit-elle avant de retourner à sa voiture.
Elle prit un moment pour savourer cette petite victoire car elle ne s'attendait pas à ce que celui qui peut lancer ou briser la carrière d'un artiste lui ait donné des conseils et une chance de vivre de ce qu'elle aime le plus.
Pendant qu'elle se mit en chemin pour récupérer sa fille à l'école, elle pensa a la promesse qu'elle s'était faite, annoncé sa nouvelle carrière à Alex après avoir eu son entretien avec Oscar Kennedy. C'est vrai il l'avait vu peindre ces dernières années mais a chaque fois c'était pour des occasions spéciales comme des anniversaires en guise de cadeau, il ne croit sûrement pas qu'elle veut y être définitivement. Elle se demandait comment il réagirait, est-ce qu'il sera content ou méfiant ? Est-ce qu'il la soutiendra ou lui demandera d'être plus réaliste ? Elle n'en savait rien mais bizarrement elle a toujours eu un mauvais pressentiment sur le fait de lui en parler, de même qu'à ses parents ou peut-être est-ce de la peur ? Quoiqu'il en soit, toutes ses questions auront bientôt des réponses, juste trois semaines à patienter.
Peyton Forge était au travail, dans son bureau, vérifiant des livraisons importantes quand son téléphone portable sonna, un numéro étranger, de New York. Son cœur rata un battement car son esprit l'emmena immédiatement sur celui qu'elle essayait depuis un moment d'oublier.
D'un cœur déterminer et une voix hésitante, elle décrocha l'appel :
--" Oui allô ?"
--" Peyton Forge, ça fait un moment "
--" C'est qui ?"
--" Ne me dis pas que tu ne reconnaîs pas ma voix, c'est Stacy, la seule et l'unique"
--" Ha c'est toi"
--" J'avoue qu'après tant d'années je pensais avoir droit à un peu plus d'enthousiasme"
--" Désolée, je... Je m'attendais à quelqu'un d'autre"
--" Tu attendais un appel de New York ? De qui ?"
--" Non ce n'est pas important, oublie. "
--" Je t'appelais pour te dire que je suis désolée que ce soit fini avec Derek"
--" Tu... Comment tu l'as appris ?"
--" Il me l'a dit et je t'avoue que j'ai été un peu surprise"
--" Tu as jeté ton dévolu sur Derek maintenant ?"
--" Quoi ? Ce rat d'égouts ? Bien sûr que non enfin "
--" Ha, j'ai pensé que comme vous étiez tous les deux à New York..."
-- "Peyton, c'est blessant ce que tu dis, vraiment."
--" Je suis désolée"
--" Non c'est moi qui le suis. Je sais que je le mérite "
--" Mais non, je suis juste nerveuse depuis un moment "
--" Sache que je ne ferai jamais rien qui pourrait te blesser, du moins pas directement. Je ne pourrais jamais lutter un homme avec toi Peyton, jamais "
--" Merci, c'est gentil. Même si pendant que j'y pense c'est exactement ce que tu as fais à Camélia "
--" C'est une tout autre histoire, elle et moi n'avons jamais été amies. Elle a fait irruption dans nos vie et à tout chamboulé même si je regrette ce que je lui ai fait."
--" C'est vrai ? Tu le regrette ?"
--" Puisque je le dis. Mais je ne t'ai pas appelé pour ça. Je sais que c'est difficile mais Derek n'en vaut pas la peine, s'il t'a quitté c'est pour ton bien tu..."
--" Mais non, c'est moi qui est rompu avec lui"
--" Cet espèce d'enfoiré m'a donc menti droit dans les yeux !"
--" Alors tu l'as vu ? Il était triste ? "
--" Hum il...il était occupé alors je n'ai pas pu déchiffrer ses émotions. Mais qu'il soit triste ou pas, tu ne retournes pas avec lui"
--" C'est le même discours que tu m'as servi quand j'ai commencé à l'aimer et c'est dure à accepter mais tu avais raison "
--" Merci. J'espère que tu t'en remettras "
--" Oui, t'inquiète."
--" Bon, je dois y aller. Ma pause est terminée et j'ai des clients qui m'attendent "
--" Des clients ?"
--" Je sais que c'est étonnant mais oui, je travaille "
--" Alors là, c'est hallucinant ! "
--" N'exagère pas. Je te rappelle plus tard "
--" Ok et Stacy?"
-- " Oui ? "
--" Merci d'avoir réapparu quand j'en ai le plus besoin "
--" Non, merci à toi de m'avoir ouvert ton cœur comme d'habitude. À plus"
--" Oui, à plus."
Toujours sous les émotions créée par ce coup de fil inattendu, Peyton laissa son esprit s'évader un moment.
Alexander Blew venait de finir sa journée de travail. Il préparait la collection de vêtements d'hiver avec son équipe depuis quelques mois et tout se passait plus ou moins comme prévu. Il était fier du chemin qu'il avait parcouru depuis le moment où il s'est lancé dans la mode il y a quatre ans. Il avait toujours été doué pour les looks et avait souhaité faire des études dans ce domaine mais c'était mal connaître son père Blew.
D'ailleurs il savait que s'il avait été élevé par son père Forge les choses auraient été les mêmes.
Tous deux sont obsédés par leurs dynasties et sont prêts à tout pour que leurs enfants reprennent le flambeau. Aujourd'hui, il est reconnaissant que son destin de fils adultérin l'ai sauvé de l'autorité abusive car dès l'instant où il a appris la vérité, il n'avait plus peur d'abandonner ce pour quoi il avait étudié pour se lancer dans ce qui le passionnait vraiment car son père Blew n'avait plus le droit de le forcer à quoique ce soit tandis que son père Forge était prêt à tout pour avoir son affection, de cause à effet il en ai arriver là.
Aujourd'hui à seulement vingt huit ans il est l'un des piliers de la mode dans tout le pays et a le plus grand nombre de vente dans sa ville car avant d'être acteur de mode, il était déjà célèbre de son nom de naissance, son rang social et sur ces réseaux sociaux. Le scandale familiale au milieu duquel il s'est retrouvé a également attiré les feu des projecteurs sur lui si bien que tous les médias ce sont battus pour couvrir ses différents événements pour parler du choix de carrière inattendue qu'a pris un des enfants des dynastie les plus influentes du pays, il ne peut qu'être reconnaissant de s'en être si bien sorti. Ce soir il ne rentrera pas directement à la maison parce qu'il a un rendez-vous de dernière minute qui le rend très nerveux.
Le père de Luciana a demandé à le voir. C'est vrai qu'il vit avec sa fille depuis longtemps mais les relations entre deux ont toujours été tendus, monsieur De La Rosa le voit toujours comme quelqu'un de dangereux pour sa fille, celui qui l'a mise enceinte sans d'abord lui demander sa main entre autres. Aux réunions de famille, Alexander Blew évitait de parler parce que le père de Luciana le prenait toujours aux mots, le faisait passé pour un minable en lui disant que la mode n'est pas une carrière durable, qu'il ne pourra pas en faire un héritage pour Alexiana et qu'il fallait quelque chose de plus solide.
C'est vrai que Luciana le défendait mais elle ne pouvait pas toujours le faire du coup, il est toujours nerveux quand ils se retrouvent mais là c'est pire : les deux hommes se retrouveront seul a seul pour un dîner qu'il n'a pas eu le courage de refuser bien qu'il avait promis à sa fille d'être là et qu'il n'en avait pas non plus parlé à Luciana. Il suivit le GPS la peur au le ventre jusqu'à arriver au restaurant principal des De La Rosa, celui de la nourriture Mexicaine d'où le père est originaire. Il gara au parking respira un bon coup et pris son courage a deux mains avant de rentrer à l'intérieur.
Il s'annonça et on lui montra une table où le père de Luciana était déjà installé, il s'approcha et s'installa sans broncher comme un petit garçon qui s'apprêtait à être gronder
-- Bonsoir Monsie...
-- Tu es en retard jeune homme.
-- Oui et j'en suis désolé je devais dab...
-- Le monde se contrefou de tes excuses, ce sont tes actes qu'il juge
-- Bien monsieur
-- C'est ce que mon père me répétait
-- Votre père vous appelais monsieur ?
-- Bien sûr que non petit abruti ! Il me répétait la phrase que je t'ai dite
-- Ha oui, bien sûr.
-- Mon père c'était un dur. Il n'aimait pas les femmelettes, il nous a fait homme mon frère et moi
-- Oui, je vois ça
-- Ne te base pas sur mon gabarit pour le dire. C'est vrai que j'ai des muscles et des tatouages mais je parlais plutôt des leçons de vie qu'il donnait
-- Oui, oui bien sûr
-- Et arrête d'être aussi tendu, les gens risque de pensé que je te menace
-- C'est ce que j'ai toujours pensé moi aussi
-- Quoi, que je te menace ? Mais non, sinon tu le saurais crois-moi
-- Ah parce qu'il y a plus que les sueurs froides que vous me donnez ?
-- Crois-moi, il y en a beaucoup plus
-- Je n'aimerais pas le découvrir
-- Tout dépendra de toi. Je n'ai pas su que tu fréquentais ma fille au début de votre relation mais depuis que je le sais, je t'ai à l'oeil
-- Vous savez, vous n'êtes pas obligés de le dire avec cet air là
-- Quel air ?
-- Comme si vous étiez prêt à me trucider
-- C'est juste une habitude, rien de bien méchant.
-- Hum hum, c'est rassurant
-- J'ai pris la liberté de commander pour toi, j'espère que ça ne te dérange pas
-- Non non pas du tout, c'est vous qui m'avez invité alors ne vous gênez pas
-- Je ne l'ai pas fait parce que c'est moi qui paie ça serait tordu, je l'ai fait parce que je sais que tu ne connais rien à la cuisine Mexicaine
-- Ça, c'est un bon point. Alors je vous laisse me faire découvrir les merveilles de chez vous
-- Avec plaisir. J'espère que tu n'as rien dit à Luciana
-- Non, même si j'avoue que ce n'est pas l'envie qui me manquait. Si vous me tuez et m'enterrez quelque part, elle ne vous soupçonnera pas.
-- Ha ha ha ha ha, tu es vraiment drôle petit, je ne l'avais pas remarqué
-- Oui je le suis, on me le dit tout le temps.
-- Alors, tu dois te demander pourquoi je t'ai invité ici ,n'est-ce-pas ?
-- Oui évidemment. C'est pour qu'on organise un anniversaire surprise à votre fille n'est-ce pas ?
-- Bien sûr que non, je n'ai aucunement besoin de toi pour ça et d'ailleurs je te défends de lui organiser une fête
-- Mais enfin pourquoi ? Tout le monde a le droit d'organiser des fêtes dans ce pays
-- Et bien ce n'est plus ton cas. C'est toujours moi qui ai organisé les fêtes d'anniversaire de ma princesse et je tient à ce que ça reste ainsi jusqu'à ma mort. Tu me l'a prise, tu as pris aussi ma petite fille et tu veux aussi m'arracher ces moments de joies ? Quel genre d'ennemi es-tu Alexander Blew ?
-- Je... Vous pouvez garder les fêtes et arrêter de m'appeler ennemi, venant de vous c'est terrifiant et je ne fais même pas le poids
-- Pour une fois que nous sommes d'accord sur quelque chose
-- Bon alors, que me vaut l'honneur de ce dîner ?
-- Et bien mon petit c'est ton jour de chance, Tu vas reprendre deux de mes entreprises avec Luciana à tes côtés.
-- Quoi ??