Alexander Blew n'avait pas pu toucher son repas qui avait pourtant une odeur appétissante après ce qu'il venait d'entendre, assis là en face du père de Luciana
-- Que voulez-vous dire par reprendre vos entreprises ? Lui demanda t-il
-- Vous les léguer, vous allez les gérer pendant un moment avant que je vous les laisse définitivement.
-- Mais comment ? Je veux dire, j'ai déjà des tas de trucs sous la mains je ne pourrais pas ...
-- De quel tas de trucs parles-tu ? De cette confection de vêtements ?
-- Et bien oui. Ça me prend tout mon temps je vous signale
-- Et bien c'est du temps perdu comme je te l'ai dit. Tu as mes deux princesses à charges et ce n'est pas avec ses miettes de tissus que tu vas leur donner la vie qu'elles méritent
-- Et bien ses miettes de tissu comme vous les appellez rapportent beaucoup plus que ce que vous pensez, vraiment beaucoup
-- Peu importe. Ce n'est pas une activité fiable. Que feras-tu quand tu ne seras plus à la page ? Tu sais, la mode c'est passager. En plus, ce n'est pas quelque chose que tu peux laisser à ta progéniture.
-- La mode évolue je suis d'accord et je le ferai également ne vous en faites pas.
-- Et bien je m'en fait. Et de toutes façons ses entreprises reviennent à Luciana, puisque vous êtes ensemble vous les aurez ensemble. Je ne vois pas où est le problème
-- Oui vous avez raison. Ces entreprises sont à votre fille et je ne comprends pas pourquoi j'argumente avec vous pour l'empêcher d'avoir son dû
-- Je suis on ne peut plus d'accord
-- Je vais en parler à votre fille, ça serait son choix et quoiqu'elle décidera je ferai de mon mieux pour la soutenir
-- C'est très sage
-- Et merci de m'avoir inclu dans votre programme même si je sais que vous ne me portez pas vraiment dans votre cœur, ça me touche énormément
-- Arrête un peu de dire des bêtises et mange ton plat, plus c'est chaud, plus c'est Mexicain et plus c'est délicieux
-- Oui, oui avec plaisir.
La mère de Stacy, Alexandria Blew se sentait bien seule dans ce manoir depuis bien trop longtemps. Le départ inattendue de ses deux enfants alors que son mari et elle étaient en froid n'avait fait qu'empirer les choses. Chaque jour elle faisait de son mieux pour s'occuper en rendant visite à ses amis, sa famille ou passant du temps dans les clubs auquels ils sont abonnés. Même si son mari et elle n'avaient pas eu à aborder le sujet de son adultère avec Ben Forge ils n'étaient pas les amoureux qu'elle espérait en l'épousant. Il n'a jamais été présent, toujours en voyage d'affaires, n'assista pas aux moments importants de ses enfants et mets le travail avant sa famille.
C'est vrai qu'ils se sont connus à l'université mais c'est son père qui a insisté pour qu'elle l'épouse à l'époque, pour une question de rang social et aussi parce qu'il était ami avec son père. Les choses ne se sont jamais passé comme elle le souhaitait malgré ses efforts pour avoir la famille dont elle a toujours rêvé. Mais élever ses deux enfants lui apportait néanmoins le réconfort dont elle avait besoin. Alexander passe la voir de temps à autre avec sa petite fille Alexiana mais ce n'est pas suffisant pour combler le vide que sa sœur et lui ont laissé dans cette si grande maison. Il est parti brusquement après avoir appris la vérité et Stacy est parti pour apprendre de ses erreurs et elle dans tout ça ? Que deviendra t-elle dans cette vie malheureuse ? Seule ? La richesse pour laquelle son père s'est battu ne semble résoudre aucun de ses problème et plus elle est seule, plus elle remet en question tous les choix qu'elle a pu faire dans sa vie. Le regret, c'est tout ce qu'il reste dans son cœur a présent. Sa mère qu'elle part voir souvent à Londres dans sa ville natale a remarqué son désespoir et insiste chaque fois pour savoir la vérité.
Mais que peut-elle lui dire ? Que son père l'a livré à une vie de malheur ? Non, ça ne seriat pas convenable et de plus il n'est pas question de remuer le passé ou d'inquiéter sa pauvre mère, il fallait qu'elle prenne sur elle, oui comme elle l'a toujours fait. Seulement jusqu'à quand pourra t-elle supporter cette situation ? Aura t-elle un jour une vie heureuse ? Elle en doute énormément ou peut-être qu'elle n'a pas le courage de se lever pour se battre pour elle même. Peut-être que la culpabilité en elle lui faire croire qu'elle mérite ce qui lui arrive mais quoi qu'il en soit, elle sait que tout ça devient insupportable.
Elle vit par le balcon de la terrasse d'où elle était son mari arriver, elle roula des yeux et pris une gorgée du vin blanc qu'elle tenait en main sans bouger de sa tour. Il pénétra dans la maison déposa ses affaires et passa par là où elle était.
-- Pourquoi tu ne viens pas m'accueillir comme une épouse digne de ce nom ? lui demanda t-il
-- Je pensais que je n'en étais plus une depuis longtemps, du moins c'est ce que tu me dis tout le temps.
-- Hum hum, alors tu vas prendre nos disputent pour me les ramener aux visages ?
-- C'est toi qui le dis
-- Et moi qui le voit. Tu sais, je suis fatigué de tes petits caprices
-- A qui le dis-tu ? Tu n'es pas le seule épuisé dans cette maison
-- Je reviens d'un voyage Alexandria, tu ne pourrais pas m'épargner tout ça ?
-- Pourquoi jeter de l'huile sur le feu dis-moi?
-- Je ne vois pas de quoi tu parles
-- Oh que oui, tu es loin d'être idiot, ça nous le savons tous les deux. Après m'avoir traité comme une moins que rien tu veux toujours que j'oublie et que je fasse comme si de rien était ?
-- C'est aussi ça le mariage tu sais, pardonner
-- Oh oui, ça tout le monde le sait mais curieusement je ne t'ai jamais entendu t'excuser. Ni quand tu passes ta colère sur moi pour un rien ou encore moins quand tu me rabaisseren me rappelant mon erreur encore et encore, à moins que bien sûr que le pardon de ton côté ne compte pas
-- Je te rappelerai cette erreur dix mille fois par jour si je le voulais parce que tu le mérites
-- Si chacun avait ce qu'il mérite dans cette maison les choses seront nettement mieux.
-- Et bien je ne vois pas de quoi tu parles. Que veux-tu ? Que je passe l'éponge sur tes adultères en tant qu'épouse et tes incompétences en tant que mère ?
-- Oh non, pourquoi je voudrais une chose pareille ? C'est vrai que j'aime beaucoup quand tu m'accuses a longueur de journée.
-- N'essaie pas de me faire culpabiliser ça ne marchera pas
-- Ce n'était pas mon but. Où est-ce que tu étais pendant que j'élévais nos enfants avec mon incompétence comme tu le dis ?
-- Et bien je travaillais, parce qu'au cas où tu ne l'avais pas remarqué, il faut bien que quelqu'un rapporte à manger dans cette maison
-- Oui, oui bien sûr. Je suppose que ces pères qui sont présents pour leurs enfants ne nourrissent pas leur famille également. Tu sais, ceux qui viennent à leurs moment important, qui leur font savoir qu'ils ont quelqu'un sur qui compter, ceux qui les conseils quand ça va mal et les aide à se relever quand ils tombent
-- Je ... Je ne peux pas tout faire. Sinon tu servirais à quoi toi ?
-- À rien comme d'habitude. N'est-ce-pas ?
-- Tu sais quoi ? Je suis fatigué, je vais y aller, on se revoit au dîner
-- Contente de te revoir à la maison mon cher époux. dit-elle avant de reprendre une gorgée de son vin.
Patrick Forge était rentré du travail plus tôt que d'habitude parce qu'il avait prévu quelque chose. Après la discussion qu'il a eu avec son père la semaine dernière, rien avait vraiment changé à part qu'il se rappelait souvent les mots blessant qu'ils ont échangés alors qu'il y était allé pour un moment de partage avec son paternel mais comme on le dit, on a pas toujours ce qu'on veut, du moins c'est ce qu'il se disait pour justifier le fait que les choses soient ainsi. Il a donc continué ses journées de routine à travailler comme un dingue toute la journée et rentré complètement épuisé, ne pas voir les jours passer, la semaine avancer ou encore moins les années.
Il savait qu'il ne voulait pas finir comme ça, il savait que les choses pour lui devrait se passer autrement mais il avait beau tourner le problème dans tous les sens il n'avait toujours pas trouvé de solution du moins pas pour l'instant ou peut-être était-ce parce qu'il n'y réfléchissait pas posément mais toujours avec l'esprit hanté par les émotions, comme maintenant. Mais ce soir il voulait que ce soit différent alors il s'était donné tout le mal du monde pour y arriver. Il entendit la porte d'entrée s'ouvrir puis un :
-- Je suis rentrée mon amour !
Sans répondre ni la rejoindre il regarda autour de lui pour vérifier que tout était prêt
-- J'ai vu ta voiture dans le parking alors j'ai su que tu es déjà rentré, contente que tu soit là assez tôt. Il faut qu'on parle. Dit-elle a haute voix pendant qu'elle s'approchait du lieu où il se trouvait
-- Ha tu es là, tu vas bien ? Lui dit-elle quand elle le vit adossé au cadre de la porte de la cuisine
-- Oui ça va merci et toi, tu vas bien ? Répondit-il
-- Oui, juste un peu fatiguée mais tu sais ce que c'est.
-- Oui je sais mon amour.
-- Tu as dîner ? Je vais commander à manger que tu réceptionnera à pendant que je prendrai une douche
-- Non, pas ce soir
-- Quoi pas ce soir ?
-- Ce soir c'est moi qui régal
-- Ah oui ? Dit-elle en souriant
-- Oui je sais que c'est à mourir de rire puisque je ne sais même pas à quoi sert une casserole mais je nous ai quand-même prévu une table dit-il en s'écartant pour la laisser voir à l'intérieur de la pièce
-- Waho, c'est magnifique chéri ! Ce n'est pas une table, c'est un dîner au chandelle !
-- Effectivement, mais il faut une table pour un dîner dit-il en souriant
-- Merci, c'est vraiment gentil de t'être donné tout ce mal
-- Humm j'espérais plus qu'un merci en me donnant tout ce mal en fait dit-il en s'approchant d'elle
-- Ah oui ? Et qu'espériez-vous monsieur Forge ?
-- Et bien j'espérais que tu sois plus près de moi dit-il en la ramenant à lui par la taille
-- Et ensuite ? Dit-elle en levant les yeux vers lui
-- Et ensuite, que tu me regarde avec ses yeux là, ceux qui me font penser à un autre repas. Dit-il en lui caressant délicatement la joue
-
- À quel repas ? Chuchota t-elle les yeux fermés pour savourer le moment
-- Et bien à celui-là Dit-il avant de poser ses lèvres sur les siennes et l'embrasser langoureusement
Quand le b****r s'arrêta, il vit ce regard qu'il n'avait pas vu depuis longtemps
-- Tu m'as manqué dit-il
-- Toi aussi et tu n'imagines pas à quel point
-- Alors que dirais-tu de finir ce dîner et de prendre un bain ensemble ?
-- J'en dis que c'est une excellente idée ! Il faut juste que j'enlève ces talons
-- Laisse-moi le faire pour toi dit-il en la conduisant sur une chaise
-- Quel prince charmant !
-- Pour une charmante princesse.
Cinq minutes plus tard, ils étaient tous les deux attablés devant ce dîner délicieux
-- Tu n'as pas fait cuire ce repas n'est-ce-pas ?
-- Pourquoi le faire quand il y a des gens qui ont étudié pour ça ? Il faut bien leur laisser l'occasion de faire ce qu'ils aiment
-- Oui, c'est vrai
-- Sinon, il est bon le steak ?
-- Je pense que s'il ne l'était pas, je ne serai pas entrain de le dévorer
-- C'est vrai, j'aimerais tellement être à sa place en ce moment
-- Chacun son tour j'imagine
-- C'est juste. J'ai hâte que le mien arrive
-- Tu sais, j'aime cet atmosphère là
-- Moi également
-- Et pour la maintenir je pense qu'on doit parler sérieusement toi et moi. Je ne veux pas que les choses se compliquent encore une fois et....
-- Cami, Cami, ça va d'accord ? Ce soir on ne va pas parler sérieusement à par de ce que je vais te faire tout à l'heure. Ne gâchons pas ce moment, c'est notre soirée
-- Ok c'est compris, tu as raison. C'est juste que j'étais tellement inquiète ces jours-ci pour notre couple et...
-- Notre couple est toujours le même, rien de ce qui ce passe ne nous concerne directement même si ça nous affecte parfois.
-- Oui, ça c'est aussi ce que je crois
-- Et bien fini ce steak maintenant, nous avons beaucoup d'autres activités qui nous attendent et du boulot demain alors...
-- Beaucoup d'autres activités ? Comme quoi ?
-- Et bien ma chère épouse sera surprise de savoir que je nous ai préparé une soirée pyjama adulte
-- Ah oui ? Et c'est quoi une soirée pyjama adulte ?
-- Sois pas pressée, tu verras. Et je nous ai choisi un ou deux films que je sais, te feront plaisir
-- Comme au bon vieux temps
-- Oui, exactement
-- L'époque ou nous étions qu'amis et que nous passions des soirées à commenter des films que nous partagions dans ma chambre à l'université de Stanford
-- Oui et bien sûr je gagnais toujours l'argumentaire
-- Même pas vrai, tu étais plutôt un mauvais perdant ouais
-- Mais non, te frapper avec des coussins ne signifiait pas que j'étais un mauvais perdant
-- Ah non ? Et qu'est-ce que ça signifiait ?
-- Et bien que tu étais une gagnante insupportable
-- C'est même pas vrai !
--Mais bien sûr que si, tu passais ton temps à frimer
-- Et bien on verra bien ce soir qui est mauvais perdant ou super gagnante
-- Et pourquoi est-ce que tu ne dis pas qui est mauvaise perdante et super gagnant ?
-- Parce que je sais que je vais gagner comme d'habitude
-- Défi accepté madame Forge ! Dit-il en levant son verre
-- Défi accepté ! Dit-elle en faisant de même.
Il est dix-huit heure quand Stacy Blew est sur le chemin de la maison après sa journée de travail. Elle savait où se diriger pour passer sa colère sur celui qui avait brisé le coeur de Peyton et qui lui avait aussi menti. C'est vrai qu'elle n'attendait pas grand chose de lui mais elle espérait que ce soit différent ou du moins que ça ne finisse pas comme ça, pas avec Peyton qui souffre et lui qui jubile, non pas comme ça.
Ce qui l'emmenait a se demander si monsieur Forge était au courant de ce que son petit protégé avait faire a sa fille, comment a t-il pu la faire souffrir après toute la confiance, les espoirs et l'argent que cet homme a investi pour lui ? À croire que certaines personnes sont pire qu'elle. Elle gara sa voiture dans le parking du Bar où Derek et ses coéquipiers étaient entrain de célébrer la victoire de leur dernier match. Comme une furie elle entra dans le bar sans se laisser distraire par la musique et alla tout droit le trouver.
-- Hey pauvre abruti !
Les garçons se tournèrent tous vers elle, certains lui lançaient des regards curieux tandis que d'autres la regardaient de haut en bas comme un sandwich appétissant.
-- Que veux-tu encore Stacy ? Lui demanda Derek
-- Attends, tu connais cette bombe ? Ne me dis pas que tu te l'ai tapé ? Dis un des basketteur
-- Ce raz dégoût, me toucher moi ? Impossible ! Répondit-elle
-- En même temps, tu viens te plaindre parce que j'ai jeté ta chère amie alors faut croire que je ne suis pas si dégoûtant que ça. Dit Derek un sourire en coin
-- Oh si tu l'es en plus d'être un menteur alors inutile de frimer devant tes potes
-- Ah oui ? Alors dis-moi qu'est-ce que tu fais ici sinon dit-il en se levant pour lui faire face
-- N'essaie pas de m'intimider, j'ai connu des crabes plus courageux que toi.
-- Ah oui ? Et les crabes que tu as connu ils te donnaient autant de fils à retordre ?
-- Oh mon pauvre, tu crois vraiment que si je suis ici c'est parce que je ne sais pas ce que je ferai de toi ?
-- Oui, c'est bien ce qui me semble
-- Et bien je vais te la faire courte parce que j'ai d'autres choses à faire. Dis-moi Derek, que crois-tu qu'il va se passer pour ta carrière quand monsieur Forge découvrira quel genre d'insecte tu es ?
-- Tu n'oserais pas...
-- Oh que si, et avec des preuves à l'appui. Tu n'aurais jamais dû mordre la main qui te nourrit
-- C'est Peyton qui a voulu mettre fin à la relation d'accord ? Je n'y suis pour rien . C'est moi la victime !
-- Teint donc, je croyais que tu avais jeté mon amie comme tu l'as dit espèce de menteur.
-- Stacy tu ne vas pas ...
-- Je ferai comme bon me semble et crois-moi, quand je dis que je n'aurais aucune pitié pour toi. Bonne soirée les gars. dit-elle avant de s'en aller, victorieuse.
Camélia et Patrick étaient installés confortablement dans leur lit entrain de regarder un film qui lui plaisait énormément. Son mari avait su choisir et ça lui faisait chaud au cœur de voir a quel point il s'est adapté à ses goûts. Ce soir tout n'était pas comme avant, c'était beaucoup mieux, ils avaient su se retrouver malgré la distance qui s'était installée entre eux et ça ,c'était extraordinaire pour elle.
C'est vrai qu'elle voulait qu'ils parlent pensant que ça allait tout régler mais c'est sûr que la tournure qu'a pris les choses est beaucoup agréable même si son inquiétude n'a toujours pas disparu. Il ne faut pas que les choses se compliquent à nouveau et pour ça, elle était prête à faire ce qu'il faut.
Elle se tourna et le regarda pendant que lui regardait l'écran tenant sa petite main dans la sienne
-- Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demanda t-il sentant son regard sur lui
-- Rien, je suis contente que tu sois à mes côtés
-- Oui, moi aussi. Il te plaît le film ?
-- Oui, beaucoup
-- Tant meiux
-- Tu sais, je suis heureuse et en même temps j'ai peur
-- N'ai pas peur, je suis là.
-- Oui je sais.
-- C'est vrai qu'on a eu des moments complexe mais je vais veuillez à ce que ce ne soit plus le cas
-- Oui moi aussi
-- Patrick ?
-- Hum ?
-- Je t'aime
-- Et moi je t'aime encore plus Camélia
Et ils restèrent là main dans la main à profiter du film avant de s'endormir deux heures plus tard, épuisés par leur soirée pyjama.
Quand Camélia se réveilla ce matin-là, il était un peu plus de huit heures. Paniquée par son retard, elle se leva précipitamment et alla dans la salle de bain avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas vu Patrick dans le lit. Mais elle se dit qu'il était déjà parti au boulot et termina de prendre son bain. Quand elle alla dans la cuisine le petit déjeuner était déjà sur la table elle souria avant de commencer à manger. La soirée d'hier était ce qu'elle avait toujours voulu sans le savoir et plus elle y pensait, plus son sourire s'élargissait, rien ne semblait pouvoir gâcher sa joie.
Elle finit de se préparer, sortit de l'appartement et vit que la voiture de son mari était toujours dans le parking, il a du partir avec Gary ce matin. Elle remonta dans l'appartement parce qu'elle avait oublié un dossier important c'est là qu'elle vit la feuille de papier collé à la porte d'entrée à l'intérieur de la maison. elle l'arracha et sortit rapidement pour rejoindre sa voiture, mais avant de démarrer elle résolue lire ce qui semblait être une lettre.
"<< Bonjour Camélia mon amour. Ne m'en veut pas, j'ai dû partir...