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Nikolai
En sortant de la chambre, je l’entends dire au revoir à mon fils. Sa voix est douce et cristalline. La douleur sourde dans ma poitrine s’intensifie, la colère se mêlant à l’envie la plus forte que j’aie jamais ressentie.
Six mois.
Six mois, et je n’ai pas obtenu le moindre sourire de ce garçon. Mais Alina y a eu droit, et maintenant, cette fille, une parfaite inconnue.
Slava a ri avec elle.
Il lui a montré son livre préféré.
Il l’a laissée toucher sa chemise.
Tout en la regardant avec mon fils, je n’ai pas pu m’empêcher de penser comment elle serait, nue et étendue sous mon corps, ses cheveux éclaircis par le soleil libérés de l’élastique strict qui les confine et ses grands yeux bruns rivés sur moi alors que je m’enfouirais dans sa moiteur soyeuse.
Si j’avais besoin d’u
