Le soir, La maman d'Alia cassait son pistache dehors quand Thérèse la maman de Jasmine débarqua avec sa fille devant elle visiblement très remontées.
—Bonsoir Dalia. Salua Thérèse en tapant du pied.
—Bonsoir Thérèse, que me vaut l'honneur d'une visite aussi tardive? Demanda la maman d'Alia les sourcils froncés.
—Je suis venue t'avertir de mieux éduquer tes enfants, regarde ce que ta fille Alia a fait à ma Jasmine, elle lui a cassé le nez . S'énerva-t-elle.
—Humm... Alia , Alia viens ici . Cria-t-elle.
—Oui ma'a ! Répondit-Alia en sortant voir pourquoi sa mère l'appelait.
—La maman de Jasmine dit que tu lui as cassé le nez c'est vrai? Demanda-t-elle posément.
—Oui c'est vrai , elle m'a fait ça à la pause alors que je ne lui ai rien fais . Intervint Jasmine en mentant.
Dalia se tourna vers Jasmine.
—Jasmine fermes ta bouche, je m'adresse à Alia. La gronda-t-elle, elle se tourna ensuite vers sa fille. J'attends une réponse Alia . Dit-elle mécontente.
—Oui ma c'est vrai . Répondit-elle en baissant les yeux au sol.
—Pourquoi tu as fais ça? Je ne vous parle pas tout le temps des bagarres ici ?
—Elle m'a attaqué mama , elle a commencé à me traiter de pauvre que si je voulais elle pouvait me donner ses anciennes chaussures, et le pire elle t'a insulté. Disant que sa mère a dit que tu es une voleuse de mari . Se défendit-Alia les larmes aux yeux.
—Tu mens ! Cria Jasmine . Je ne t'ai rien fais tu es venu m'attaquer se...
—Si tu me parles encore là-bas je vais te casser la tête. La menaça Alia la coupant .
—Taisez-vous ! Les coupa Dalia. Thérèse sors de chez-moi avec ta fille, je ne veux pas être désagréable avec vous ce soir. Dit la maman de Alia posément.
—Ekier! Donc tu me chasses de toi ? Ta petite menteuse là te...
—Ma fille n'est pas une menteuse! Je sais qu’elle dit la vérité, ce n’est pas la première fois que j’entends que tu colporte des ragots sur moi dans ce quartier. Donc sors rapidement de chez-moi avant que, je ne perde le peu de patience que j’ai, et te frappe ici . La coupa-t-elle.
—N'importe quoi, c'est une maison ça? Un taudis. Sale voleuse de mari . Cria Thérèse en s'en allant.
Dalia ne répondit pas, et les regarda s’en aller. Les frères et sœurs d'Alia sortirent interpellés par le bruit .
—Alia , je n'ai pas finit avec toi. Je t'ai dis que je n'aime pas les bagarres, chaque jour je gronde tes frères à cause de ça. Tu vas laver la maison et pendant une semaine comme punition, je n'ai pas l'énergie pour te taper . Dit -elle en toussant.
—Mais maa , elle t'a insulté, j'allais la laisser comme ça? S'offusqua la jeune enfant.
—Peu importe la raison, elle m'a insulté ça enleve quoi sur moi ? La violence n'est pas la solution. La gronda t-elle . Entres faire tes devoirs. Vous cherchez quoi ici vous la ?. Demanda-t-elle aux autres.
Ils sursautèrent, et entrèrent en trombe.
Le lendemain, la maman d'Alia alla à la réunion . Annette en profita pour s'apprêter afin de rejoindre son petit copain. Elle était entrain de s’habiller, quand Suzanne rentra dans la chambre.
—Hum Annette tu pars encore retrouver Yves?
—Shutt parles moins fort , Cédric est au salon , il va aller trahir à Mama . Chuchota-t-elle.
—Humm , si mama t'attrape elle va te finir tu sais ça. La prévint Suzanne.
—Elle ne va pas savoir je ne vais pas mettre long.
—Je l'espère pour toi . Dit-elle en sortant de la chambre.
Annette sortit discrètement, et alla retrouver le fameux Yves son petit ami .
Quelques heures plus tard, Dalia rentra de la réunion un plastique de nourriture à la main épuisée par le soleil. Suzanne, Cédric et Alia étaient assit sur le vieux canapé.
—Ekier maa tu es déjà rentrée? Pourquoi tu es rentrée tôt comme ça? Demanda Alia en venant prendre le plastique qu'elle avait en main.
—Oui , je ne me sentais pas bien donc j'ai demandé qu'on emballe ma nourriture, donnes à Suzanne elle partage pour vous tous , c'est le repas du soir , je n'ai pas l'argent pour préparer. Dit-elle en s'asseyant sur un banc . Où sont vos frères ?
—Ils sont allés porter le sable sur le chantier de la mère qui écrase . Répondit Suzanne.
—Weer mes enfants! Dit-elle tristement. Et Annette où est elle? Demanda-t-elle se faisant de l’air.
—Euh…elle ... elle est sortie. Balbutia Suzanne.
—Elle est sortie pour aller où? Elle est sortie depuis quelle heure? Demanda-t-elle énervée.
—Elle est sortit après toi , vers les 14h. Répondit Alia.
—Je l'attend ici! Elle va me sentir , c'est comme ça que Ma Bernadette m'a dit qu'elle l'a voit souvent avec les gars en route . Gronda-t-elle.
La nuit tombée, Annette essaya de se faufiler pour entrer dans la maison, quand elle croisa sa sœur dans la cours entrain de retirer les habits sur les cordes à linge . Celle-ci se précipita vers elle quand elle l’aperçu.
—Ayii! Tu es morte , mama va te finir . Elle t'attend depuis . Chuchota Suzanne.
—m***e! Elle est rentrée à quelle heure ? Demanda Annette le cœur battant.
—16h, toi aussi au lieu de partir faire même 1h et rentrer, tu es toi allée durer là-bas jusqu'à rentrer la nuit. Tu es foutu, elle a bavardé ici jusqu’à.
—Je n'ai pas vu le temps passé weeer Seigneur! Mama est où ?
—Au salon elle n'a pas bougé depuis qu'elle est rentrée, elle ne s'est même pas changé disant qu’elle t’attend.
—Je suis finie. Dit-elle en mettant les mains sur la tête.
Suzanne entra avec les habits pour ne pas attirer l'attention de leur maman. Annette entra net derrière elle en priant que leur maman ne l'a remarque pas. Malheureusement pour elle , elle l'a remarqua .
—Ngamaleu ne bouges pas . La stoppa-t-elle en se levant. Madame d'où sors tu ? Demanda-t-elle d’une voix calme.
Le cœur d’Annette loupa un battement.
—Je...j'étais étudiée avec ma… ma camarade maa. Bégaya-t-elle tandis que leur mère s'approchait.
—C'est quel genre d'études jusqu'à 19h ? En plus avec les seins dehors ? S'énerva Dalia.
—C'es... c'est par ce qu'on compose lundi, et comme je ne comprends pas la matière, je suis allée pour qu'on étudie ensemble. Mentit-elle.
—Je suis ta chèvre n’est-ce pas? Elle lui donna une baffe.
Annette lâcha un cri de surprise, et baissa la tête.
— Tu me mens me regardant droit dans les yeux!
—N...non mama je te jure que...
—Tais-toi. Elle retira sa chaussure pour la frapper avec . Jusqu'à elle veut jurer.
Elle se mit à lui asséner des coups.
— C'est comme ça qu'on te voit partout avec des garçons, comme tu connais déjà les hommes, tentes de m'apporter une grossesse ici je vais te finir.
Elle la frappa sur tout le corps avec sa chaussure. Alia et ses frères observaient la scène cachés dans le couloir, ne faisant aucun bruit de peur qu'on passe à leur tour.
Dalia arrêta de la frapper au bout d'un moment, fatiguée.
—Quittes devant moi idiote! Vous n’allez pas me tuer dans cette maison. Cria-t-elle en se dirigeant vers le couloir.
Les enfants se dispersèrent dans leurs chambres, elle rentra dans la sienne à bout de force bouillante de colère puis se coucha.
Annette rentra dans la chambre des filles et se coucha sur sa place en pleurant. Ses sœurs la regardaient avec pitié et se couchèrent également.
Le lendemain, Annette avait des bleus sur tout le corps , leur maman était partie au marché. Annette était assise sur le vieux canapé , tandis que Suzanne balayait.
—Ani tu as encore mal ? Demanda Suzanne en la regardant tristement.
—Oui, j'ai trop mal au corps , je ne sais pas si je vais aller à l'école demain . Répondit-elle grimaçant de douleur.
—Assia , humm, tu sais que Mama n'aime pas les histoires de garçons tu pars durer comment? Lança Alia.
—Qui t'a parlé là-bas ? Imbecile ! L'insulta Annette en se levant pour se diriger vers elle . Je suis sure que c'est toi qui m'a trahi à Mama . La poussa-t-elle une fois à son niveau .
Alia tomba au sol.
—Laisses moi ! Je n'ai rien fais, c'est pas de ma faute si tu es allée durer chez ton chaud . Cria Alia en se relevant.
—Je vais te battre ! Dit-elle en la giflant .
—Ne me tapes plus , laisses moi tranquille je vais trahir à mama. Sanglota la petite.
—Annette laisses l'enfant la tranquille. Intervint Gautier entrant au salon . Ce n'est pas elle qui t'a envoyé connaître l’homme, si tu fermais tes cuisses et restait à la maison ça ne devait pas arriver. Rajouta-t-il.
—Fiches moi le camps ! Ne parles plus de mes choses. Répliqua Annette le toisant du regard.
—Je vais te racler si tu me parles encore comme ça ! Je ne suis pas ton égal, tentes encore de mal me parler et je vais couper ta sale langue imbécile. Et ne touches plus l'enfant la sinon on ne va pas te dire. La menaça-t-il.
Elle ne dit rien , et le toisa avant de sortir de la pièce Suzanne sur ses talons . Il continua son chemin vers la chambre. Alia essuya ses larmes et alla laver les assiettes.