LOUVE OU DÉMONE

Chapitre 8 : Ils sont méchants .

Emily

Elle entre la première et je la suis. Je regarde l'homme assis derrière son bureau. Il est si grand, si musclé.

- Je vous ai apporté la dernière, mon roi !

- Merci, laisse-nous seuls.

Elle se retourne pour partir, mais j'attrape sa main. Elle ne peut pas me laisser seule ici avec ce monstre. Non, ne part pas. Il va me tuer, je vais mourir !

D'un geste délicat, elle retire sa main et sort. Elle referme la porte.

J'ai la tête baissée, je n'ai pas envie de le voir, sinon mon regard le tuerait sur place. Et je n'ai pas envie d'avoir la mort de quelqu'un sur le cœur. — Approche.

- Approche.

Dans mon cœur, je l'insulte comme je peux : imbécile, monstre, violeur de femmes. Grosse bite, car sa bite est trop grosse, elle tue les gens. Et je ne compte pas me laisser faire. Non, je ne veux pas passer à la casserole, non !

- Je t'ai dit de t'approcher.

Je m'avance jusqu'à lui.

- À genoux.

Je fais ce qu'il me demande et il me montre son pantalon pour que je fasse sortir son monstre qui est à l'intérieur. Ce monstre ne m'aura pas, je ne sais pas encore ce que je ferai, mais il ne m'aura pas, je le jure sur la tête de mon père.

- Enlève mon sexe de mon pantalon et s**e-moi.

Il croit qu'il me fera peur avec cette voix de cochon ? Il ressemble à un gros cochon. Il est aussi tordu qu'un cochon.

Sale rat d'égout, monstre des ténèbres, je te déteste, tu n'es pas un être humain, non, tu es un monstre qui prend la virginité des femmes comme un sacrifice que tu offres au dieu des ténèbres. C'est quoi ces idées qui me viennent en tête ? Dieu des ténèbres ? Qu'est-ce que c'est ?

J'enlève son monstre de son pantalon. Il est effrayant, ce n'est pas pour rien que je l'appelle monstre. C'est un monstre géant et très laid, il n'est pas du tout beau. Je vois mes veines palpiter, elles sont si grosses, qu'est-ce qu'elles ont à être aussi vilaines ? Il veut quelque chose de vilain, forcément ! Il veut quoi ? Que je le s**e ? Et il me paie combien pour ça ? Il me prend pour qui ?

– Dépêche-toi.

En plus, c'est lui qui est pressé. Il ne perd rien pour attendre. Je regarde de plus près ce monstre, et je dois mettre ma bouche sur cette chose ? Ma belle bouche, non, c'est trop dégoûtant ! Beurk !

J'ai vraiment envie de vomir, il n'est même pas encore dans ma bouche que j'ai un haut-le-cœur ! Et comment veux-tu que je mette ça dans ma bouche ? Il est trop gros ! Il ne peut même pas franchir le pas de mes lèvres. Ce n'est pas possible. Je m'humidifie les lèvres et j'essaie à nouveau, mais c'est quasiment impossible. Je fais ce que je peux pour qu'il entre un peu ! Ma langue touche la tête du monstre qui remue la tête comme pour m'encourager. Imbécile, pourquoi remues-tu la tête ? Croyais-tu que je veuille jouer avec toi ? Tu ressembles en ce moment à un chien qui attend son maître. Et ce soir, je suis ton maître, espèce de monstre. Violeur de femmes, n'as-tu pas honte ? Je vais t'enlever l'envie de v****r une autre femme ! s****d ! Je regarde cette chose à qui je dois donner du plaisir ! Quel plaisir ? Imbécile, quel plaisir veux-tu que je te donne ? s****d, que veux-tu de moi ? Tu attends que je te fasse plaisir ? Tu peux attendre longtemps. Une idée me vient en tête, une idée diabolique ! Hum... quelle belle idée ! Il va regretter de m'avoir appelé « violeur de femmes » ce soir ! Cet imbécile est un violeur de femme, et aujourd'hui, je vais venger toutes ces femmes ! Elles seront heureuses grâce à moi. Elles auront un soulagement grâce à moi. Je suis la vengeresse de toutes ces femmes ? Est-ce que ça existe, une vengeresse ? Je n'en sais rien. Pour moi, elle existe. Et je vais devenir la vengeresse de toutes ces femmes. Je prends une grande inspiration, car je sais que ce que je ferai va m'amener tout droit vers l'enfer. Ils vont me torturer jusqu'à ce que mort s'en suive. Et alors ? J'aurais une joie immense, même pour quelques instants, ça compte, non ? Je vais prendre un plaisir immense à faire ce que je veux faire. Ho Oui… Tu vas regretter de m'avoir appelée ce soir, violeur de femmes ! Je lève la tête pour regarder son vilain visage, même si je sais qu'il est très beau. Mais dans ma tête, je le vois très vilain, un vrai monstre. Il a une vilaine tête et un monstre très vilain. Je vais m'amuser avec lui juste deux minutes, je le lèche avec ma langue. Je lui lèche son monstre de ma langue, une fois, deux fois, et la troisième fois, je suis surprise de voir une langue qui ressemble à la langue d'un serpent ! Non, j'ai dû mal voir. Je refais encore une fois, et c'est vrai : une langue de serpent m'est sortie de la bouche.

Ce n'est pas normal ! Non, j'ai dû rêver. Maintenant qu'il s'est un peu détendu, je vais mettre mon plan à exécution : j'ouvre grand la bouche et je le mords jusqu'au sang.

Il pousse un hurlement en me repoussant avec son pied. Il me balance jusque devant la porte. Ma tête cognait le mur et je perdis connaissance. Avec un sourire, j'ai vengé toutes les autres.