Chapitre 3

1203 Words
Ce matin, je me retrouve au petit café du coin, près du bureau. Je bois un café avant de commencer le travail. J'ai bien dormi cette nuit. Je me sens en forme. J'observe la circulation des voitures, les gens qui marchent dans la rue très heureuse. Tout d'un coup, j'aperçois Christian Andrew. Je ne rêve pas, il est bien là. À croire qu'il me suit. Faite qu'il ne rentre pas dans le café. Pour vu qu'il ne rentre pas… ! Je deviens très nerveuse et ça m'angoisse. Christian vient effectivement par ici. Il passe la porte. J'essaye tant de mal pour qu'il ne me remarque pas, mais il me voit. Il s'avance vers moi et je fais comme si de rien n'était. J'espère qu'il n'a pas vu que je le fuyais. - On dirait que nous fréquentons les mêmes endroits, affirme-t-il. Le supermarché et maintenant ici. - Oui, on dirait. - Je dirais qu'on est fait pour nous croiser. Vous ne croyez pas ? C'est peut-être le destin. Je peux ? Dit-il en désignant la chaise. Je baisse les yeux sur la chaise en face de moi. - Je vous en prie. J'essaye d'être la plus naturelle que possible. Anna reste sereine s’il te plait. Une serveuse aux cheveux blonds et avec une robe qui fait ressortir ses formes arrive souriante. - Bonjour, Monsieur Andrew, voulez-vous un café ? Elle lui fait du charme à ce que je vois. Lui, ne lui prête pas attention. - Bonjour, mademoiselle, oui un café s'il vous plaît. - Très bien. Elle lui sourit comme s'il était le seul à cette table. À croire que je n'existe pas. Cette scène m'agace. Elle part finalement en roulant des hanches et je lève les yeux au ciel. - Un problème ? Demande-t-il. - Non, tout va bien, souriais-je malgré moi. - Vous venez souvent ici ? Dit-il en changent de sujet. - La plupart du temps et vous ? - Oui, j'y venais avec quelques amis après le lycée à l'époque. - Vous avez étudié ici ? - En effet, ensuite, je suis allé à Londres pour continuer mes études. Vous avez fait vos études ici ? Ajoute-t-il intéresser. - Oui puis j'ai ensuite été embauché dans l'entreprise de votre père. - Je vois. La serveuse vient déposer le café et repart, sans oublier son sourire. Évidemment ! Je déteste ça. Je soupire sans discrétion. - Vous allez bien ? Vous avez l'air un peu agacée. - Moi ? À non, du tout. - Je vois tout, pas la peine de le cacher. Voilà qu'il est voyant maintenant... - C'est seulement que je ne supporte pas ce genre de femme. - Ce sont des serveuses rien de plus. Ne prêter pas attention. - Peut-être pour vous. Mais je trouve qu'elles en font un peu trop. Il rit. - Il n'y a rien de drôle. - Vous êtes jalouse de ces femmes alors que vous avez un bien meilleur travail qu'elles. De plus, elles n'arrivent même pas à vos chevilles. Mon rythme cardiaque s'accélère. Il vient de me complimenter là où je rêve ? Je ne sais plus où me mettre maintenant. - De… de toute manière, je ne suis pas jalouse de ces femmes. Il sourit. J'ignore ce q ça veut dire. - Christian ? Dis-la voix d'une femme derrière moi. - Jess ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Il se lève pour la saluer. - J'étais avec tes parents juste à l'instant. Ton père m'a dit que tu serais ici. Ce café me rappelle tellement de souvenir. - Oui, le temps est passé tellement vite, je l'avoue. Le regard de la femme s'est posé sur moi. - Je dérange peut-être ? Je n'avais pas vu que tu étais accompagné. - Non, pas du tout, je te présente Anna Smith, l'assistante personnelle de mon père. Anna, voici Jessica Davis, une amie à moi. - Enchantée, dis-je en me levant. - De même. Elle sourit. - Je suis venue te voir pour discuter. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. On a pleins de choses à se dire. - Oui, en effet. - Je vais vous laisser, j'ai des choses à faire. - Vous ne restez pas ? Me demande-t-il. - Non, vous avez certainement besoin d'être seuls. - Peut-être, mais vous pouvez rester. Mais si vous avez des choses à faire je comprends. - A plus tard. - A plus tard Anna, dit-il. Je souris et je vais payer ma note avant de m'en aller. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens une sorte de déception. J'aurais aimé discuter un peu plus avec Monsieur Christian. Mais qu'est-ce que je raconte ? Je soupire. Je crois que... je commence à bien l'aimer. Tu l'aimes depuis le début, ajoute mon subconscient. C'est reparti… Assise sur mon fauteuil de bureau, je me mets à travailler. À l'heure du déjeuner, je me rends en salle de pause. J’entre dans quelqu'un une fois de plus. Je lève mes yeux et Monsieur Christian Andrew se trouve devant moi. Décidément… - Désolé, encore une fois… dis-je embarrassée. - Vous devez toujours avoir des situations de ce genre ? Dit-il sérieusement. - Comment ? Non..... je... je n'ai jamais ce genre de situation. Il sourit. - Je plaisantais. Ne vous vous sentez pas offensée. Je ne dis plus rien, mal à l'aise. Quelques collègues nous observent. Nous restons planter là sans savoir que faire. Il se pousse en se rappelant que j'ai besoin de passer. J'avance et je vais m'installer à côté de Claire. - Il se passe quoi entre Christian et toi ? Me demande Claire en chuchotant. - Rien, pourquoi ? - Votre échange était… comment dire… bizarre. - Il n'y a rien de bizarre Claire, dis-je en ouvrant ma gamelle de mon déjeuner. Tu as bien vu non ? On s'est tout juste rentré dedans. - Bien sûr que j'ai vu, sourit-elle. - Il a un de ces charmes, vous ne trouvez pas ? Dit-une collègue en face de moi. - C'est vrai, ajoute-Claire, n'empêche toutes les femmes sont raides dingue de lui enfin sauf moi. - C’est normal, tu as un petit ami. Je donnerais tout au monde pour avoir un homme comme lui. Puis une autre collègue rejoint la discussion et de deux et de trois. Elles en viennent toutes à fantasmer sur lui. Je n'imagine pas la tête de Monsieur Christian s'il savait tout ça. Il doit sûrement le savoir. - Et toi Anna ? Il ne te plaît pas ? Me demande Claire. - Pourquoi tu me demandes ça ? Dis-je très surprise. - Ben quoi ? Presque toutes les femmes bavent sur le fils du Patron. - Comme tu le dis presque, alors pas moi. - T'es sûr ? - Bien sûr que oui, je te rappelle que je suis l’assistante personnelle de son père. Je ne vais pas fantasmer sur son fils. Oui, je sais, je mens très mal. Mais je préfère le garder pour moi. - Ça ne t'empêche pas de fantasmer. Mais bon si tu le dis. Elle sourit. De retour à mon bureau, je m'active pour finir mon boulot. Après, je vais devoir accompagner M. Andrew à une réunion d’affaire.
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